Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783)
Portrait d’Aignan-Thomas Desfriches,
Musée des Beaux-Arts d’Orléans
Portrait d’Aignan-Thomas Desfriches,
Musée des Beaux-Arts d’Orléans
Parmi les liens que noue Jean-Baptiste Perronneau avec les amateurs, nourris par un même amour de l’art, la longue amitié avec Desfriches (fondateur du musée des Beaux-Arts d'Orléans), tient une place à part et fait souvent d’Orléans, ville de sociabilité raffinée, cultivée et érudite, un centre d’où le portraitiste rayonne tantôt vers Lyon, tantôt vers Bordeaux et l’Espagne, avant de faire d’Amsterdam un port d’attache et de départ vers les villes hanséatiques ou vers Saint-Pétersbourg et Varsovie. Au XVIIIe siècle, la vogue sans précédent du portrait, notamment au pastel, est dominée par deux grandes figures: Maurice Quentin Delatour et Jean-Baptiste Perronneau. Reçu à l’Académie en 1746, Perronneau excelle dans ce genre, sachant donner à ses portraits l’impression qu’ils sont réalisés dans l’instant. Il devient ainsi l’un des peintres favoris du public du Salon du Louvre où sa rivalité avec Delatour va s’afficher pendant plus de vingt ans. Perronneau se rend dans les grandes villes françaises et les capitales étrangères à la rencontre d’une clientèle appartenant aussi bien à la grande aristocratie qu’au monde du négoce ou à celui des arts. Ses portraits illustrent la société d’un monde des Lumières en mouvement.
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2021 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
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