google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : François Kollar (1904-1979) - Ouvrier du bâtiment France, 1936

samedi 9 octobre 2021

François Kollar (1904-1979) - Ouvrier du bâtiment France, 1936

 
François Kollar (1904-1979) Ouvrier du bâtiment France1936, Collection privée

François Kollar (1904-1979)
Ouvrier du bâtiment France, 1936
Collection privée 


François Kollar, né Ferenc Kollár (en hongrois) ou František Kollár (en slovaque) est un photographe publicitaire et industriel français d'origine hongroise et tchécoslovaque. L'année 1930 est une des plus fructueuses  dans l'œuvre deFrançois Kollar. Il publie pour la première fois des images sous son nom, dans la revue suisse Silber Spiegel, puis en avril, Jo Davidson lui demande de photographier certaines de ses sculptures. Kollar n'ayant pas de studio, Davidson lui propose de s'installer dans son propre atelier au 17, rue de la Tour, et lui avance l'argent dont il a besoin pour compléter son équipement. Il travaille auprès de l'agence Dorland et réalise de nombreuses photographies publicitaires, qui sont publiées dans les magazines L'Illustration, Vu et Vogue. Pour le décorateur Maurice Barret, il réalise pour l'aménagement d'un bureau une grande frise photographique de douze images carrées dont la composition rigoureuse et épurée se marie parfaitement aux lignes du mobilier.
De juin à septembre 1930, ses œuvres sont montrées à l'exposition internationale de photographie de Munich, avec celles d'autres photographes de l'avant-garde parisienne dont il fait désormais partie. C'est à cette occasion qu'il reçoit sa première critique : « Un des meilleurs envois de l'exposition de Munich fut incontestablement celui de ce jeune artiste — j'emploie à dessein le mot d'artiste — qu'est François Kollar. Kollar s'est en quelque sorte spécialisé dans les effets de reflets, de transparences ou de translucidités, et de perspectives. C'est dire qu'il a joué la difficulté. C'est dire l'intérêt très vif que présentent ses œuvres ».
En 1931, la société Kodak-Pathé lui propose de publier, dans le magazine Le Professionnel Photographe qu'elle diffuse, une publicité pour ses films et papiers de tirage. Onze images sont reproduites en pleine page, dont la qualité révèle la maîtrise technique à laquelle Kollar est parvenu. À la même époque, il est contacté par un ami d'Iribe, Maximilien Vox, qui lui propose, au nom des Éditions Horizons de France, la réalisation d'une grande enquête sur le monde du travail. Elle allait devenir son œuvre principale, La France travaille,  (ci dessus) résultat de quatre années de prises de vue au cours d'un véritable tour de France
La notoriété qu'il acquiert à la suite de cet imposant reportage lui permet d'obtenir plusieurs commandes publiques sous le Front populaire et il expose à plusieurs reprises dans des conditions prestigieuses, notamment au Museum of Modern Art de New-York.
Parallèlement, il poursuit son activité de photographe de publicité, particulièrement dans le domaine de la mode et des produits de luxe. Il réalise aussi le portrait de nombreuses célébrités : Cocteau, Piaf, Dalí, Trenet, mais aussi la duchesse de Windsor ou le prince de Metternich. En 1937, il réalise la photo publicitaire de Coco Chanel, qui pose pour promouvoir le parfum N°5.
François Kollar et sa famille s'installent près de Poitiers pendant la Seconde Guerre mondiale, au château de Vayres récemment acheté. Kollar ouvre à Poitiers un magasin de radio-électricité. Au retour à Paris en 1945, il y ouvre un studio photographique mais ne retrouve pas les commandes prestigieuses d'avant-guerre. Une exposition qu'il monte en 1948 de ses 250 meilleures œuvres est un échec. C'est la publicité industrielle qui lui permet de vivre : il travaille alors pour les Potasses d'Alsace, les Grands Moulins de Paris, des cimentiers, mais aussi l'orfèvre Christophle.
En 1951, il part en Afrique française réaliser un reportage commandé par le Gouvernement.
En 1960, avec l'aide de ses enfants Marie-Françoise et Jean-Michel, il réalise le plus grand tirage photographique jamais fait en Europe, une image de 750 m2 pour le Festival de la Haute couture internationale. Bien que moins prestigieuse qu'avant-guerre, sa carrière se poursuit honorablement, et en 1965, son pays natal lui rend hommage avec une exposition de ses œuvres à la Galerie nationale de Bratislava.
En 1981, les Rencontres d'Arles propose une rétrospective de ses photos de 1928 à 1940.                            En 2004, une rétrospective complète est proposé à Budapest, à la ,Maison hongroise de la photographie,

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