Nu académique
Souvent comparée à celle de Chardin et de Greuze la peinture de Lépicié a connu une grande vogue au XVIIIe siècle. À partir des années 1760, tout en continuant à peindre des sujets d’histoire, il se met à peindre des scènes de genre intimiste dans le style flamand qui rappellent Teniers le vieux et Ter Borch. Dans les dernières années de sa vie, il se retire souvent à la campagne où il peint des scènes rustiques à la suite d’une crise religieuse qui l’amènera à modifier ou à supprimer certaines de ses œuvres contraires à sa nouvelle sensibilité. Malade de la poitrine, il meurt avant sa cinquantième année, loué pour sa piété au moins autant que pour ses talents. Dans son testament, il demande qu'on détruise ses études de femmes trop dénudées.
Fils de deux graveurs, François-Bernard Lépicié (secrétaire perpétuel et historiographe de l’Académie royale de peinture et de sculpture) et Renée-Élisabeth Marlié, Nicolas-Bernard Lépicié étudie la gravure avec son père avant d’être forcé de quitter cet art, à cause de la faiblesse de sa vue, et de se tourner, vers 1751, vers la peinture qu’il étudie sous la direction de Charles van Loo.
_____________________________________
2021 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire