Jacques-Julien Houtou de Labillardiere (1755-1834)
Man of New Zealand, 1790
Private collection
Jacques-Julien Houtou de La Billardière est un botaniste français au destin hors du commun. Un premier voyage le conduisit en Angleterre, où il étudie, sous la direction de James Edward Smith (1759-1828) et de Joseph Banks (1743-1820), les riches herbiers recueillis, de presque tous les points du globe, lors du premier voyage de Cook.
Soutenu par Le Monnier, il reçoit, en 1786, une mission du gouvernement français pour visiter Chypre, la Palestine et la Syrie. Arrêté en Syrie par la peste et la guerre, il se borne à explorer le Mont Liban, où il trouva la fameuse forêt de cèdres réduite à une centaine d’arbres, recueillit des plantes, et fait des observations sur la culture et les mœurs des habitants druzes et maronites.
Le 9 février 1791, l’Assemblée Constituante décrète qu’une expédition serait faite pour la recherche de l’expédition abimee en mer de La Pérouse. Placée sous les ordres de Bruny d’Entrecasteaux et de Huon de Kermadec, cette mission, chargée de tenter de retrouver les vaisseaux La Boussole et L’Astrolabe, se composait des bien nommés vaisseaux La Recherche et L’Espérance, avec à leur bord plus de 200 personnes dont La Billardière. Il prit passage sur La Recherche, et partit de Brest le 28 septembre 1791 pour une série d'aventures qui le plaça au premier rang des grands voyageurs et scientifiques aventuriers.
« Le trait dominant du caractère de M. de La Billardière était le goût ou plutôt la passion de l’indépendance. Pour être plus libre il vivait seul ; il s’était arrangé pour que tout dans sa vie ne dépendit que de lui : son temps, sa fortune, ses occupations ; ami sincère, mais d’une amitié circonspecte et toujours prête à s’effaroucher à la moindre apparence de sujétion. »
Son oeuvre est honorée de plusieurs noms scientifiques, donné en son hommage a des plantes y compris le genre Billardiera, l'espèce de graminée Poa labillardieri, ou encore l'espèce Atraphaxis billardieri. Anthropologue à ses heures, il dessina scrupuleusement les habitants des contrées qu'il traversait et en particulier les hommes et les femmes de Nouvelle-Zélande.
2020 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
Jacques-Julien Houtou de La Billardière est un botaniste français au destin hors du commun. Un premier voyage le conduisit en Angleterre, où il étudie, sous la direction de James Edward Smith (1759-1828) et de Joseph Banks (1743-1820), les riches herbiers recueillis, de presque tous les points du globe, lors du premier voyage de Cook.
Soutenu par Le Monnier, il reçoit, en 1786, une mission du gouvernement français pour visiter Chypre, la Palestine et la Syrie. Arrêté en Syrie par la peste et la guerre, il se borne à explorer le Mont Liban, où il trouva la fameuse forêt de cèdres réduite à une centaine d’arbres, recueillit des plantes, et fait des observations sur la culture et les mœurs des habitants druzes et maronites.
Le 9 février 1791, l’Assemblée Constituante décrète qu’une expédition serait faite pour la recherche de l’expédition abimee en mer de La Pérouse. Placée sous les ordres de Bruny d’Entrecasteaux et de Huon de Kermadec, cette mission, chargée de tenter de retrouver les vaisseaux La Boussole et L’Astrolabe, se composait des bien nommés vaisseaux La Recherche et L’Espérance, avec à leur bord plus de 200 personnes dont La Billardière. Il prit passage sur La Recherche, et partit de Brest le 28 septembre 1791 pour une série d'aventures qui le plaça au premier rang des grands voyageurs et scientifiques aventuriers.
« Le trait dominant du caractère de M. de La Billardière était le goût ou plutôt la passion de l’indépendance. Pour être plus libre il vivait seul ; il s’était arrangé pour que tout dans sa vie ne dépendit que de lui : son temps, sa fortune, ses occupations ; ami sincère, mais d’une amitié circonspecte et toujours prête à s’effaroucher à la moindre apparence de sujétion. »
Son oeuvre est honorée de plusieurs noms scientifiques, donné en son hommage a des plantes y compris le genre Billardiera, l'espèce de graminée Poa labillardieri, ou encore l'espèce Atraphaxis billardieri. Anthropologue à ses heures, il dessina scrupuleusement les habitants des contrées qu'il traversait et en particulier les hommes et les femmes de Nouvelle-Zélande.
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