John La Farge (1835–1910)
Swimmer
Watercolor, 1866.
Yale University Art Gallery
Dans la Nouvelle Angletterre Puritiane du milieu du 19 e sicècle, cette toile de John Larfage ne reçut pas le meilleur des accueil. Cette représentation idéalisée de la liberté, à travers ce nageur seul en pleine mer et nu, fut totalement incomprise. S’il parait évident au spectateur du 20e siècle qu’il s’agit d’un nageur au sort plutôt enviable et aux moiuvements de « crawl » impeccables, en 1966 l’orsqu’il fut présenté au public on demanda à John Lafarge quelle était au juste le sujet traité ! Il faut dire à la décharge du public de cette époque que même en Europe, le sujet aurait sinon choqué du moins suscité la même incompréhension.
Nager en mer ? Quelle extravagante idée !
John LaFarge (ne pas confondre avec son fils du Père John LaFarge, Jr. jésuite, célèbre pour ses campagnes antiracistes) était un peintre, muraliste, décorateur et écrivain américain.
Un séjour à Paris où il étudia avec Thomas Couture et se mit en relation avec le milieu littéraire, décida de sa carrière artistique.
Ses premiers dessins et paysages, faits à Newport, démontrent une originalité dans les tonalités de couleur et l'influence de l'art japonais.
Entre 1859 et 1870, il illustra le poème de Robert Browning Men and Women.
Sa première grande peinture murale fut réalisée dans la Trinity Church de Boston en 1873. Elle fut suivie par ses décorations dans l'église de l'Ascension et de la chapelle St. Paul (Columbia university), à New York.
Pour le Capitole de l'État du Minnesota à Saint Paul il exécuta, à l'âge de 71 ans, quatre grandes baies vitrées représentant l'Histoire du droit, et pour l'édifice de la Cour suprême à Baltimore, une série semblable ayant pour thème La Justice. En dehors de ses fresques monumentales, il peignit aussi de nombreuses toiles et aquarelles, notamment durant ses voyages en Orient et dans le Pacifique Sud.
Il fut l'un des sept membres fondateurs de l'Académie américaine des arts et des lettres à sa fondation en 1904.
2019 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau