google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : Amrita Sher-Gil (1913-1941) - Young man with apples

mardi 19 mars 2019

Amrita Sher-Gil (1913-1941) - Young man with apples


Amrita Sher-Gil (1913-1941) 
Young man with apples (Boris Tazlitsky), 1932
 National Gallery of Modern Art, New Delhi, India


Pour celles et ceux qui n'auraient pas le bonheur de connaitre son art, Amrita Sher-Gil est une peintre indienne. Née à Budapest, en Hongrie elle est la fille d'Umrao Singh Sher-Gil Majithia, un aristocrate sikh et un érudit en sanskrit et en persan, et de Marie-Antoinette Gottesmann, une chanteuse d'opéra juive hongroise. Elle passe la majeure partie de sa petite enfance à Budapest, notamment durant la Première Guerre mondiale.
En 1921, sa famille déménage à Summer Hill, dans les faubourgs de Shimla, en Inde. Elle y commence l’apprentissage du piano et du violon. Même si elle a dessiné très tôt, elle commence à apprendre la peinture à huit ans. En 1923, sa mère déménage en Italie avec Amrita et obtient son inscription dans une école d'art de Florence. Amrita retourne toutefois en Inde en 1924.
À seize ans, Amrita navigue à travers  l'Europe avec sa mère et va se former comme peintre à Paris, d'abord à l’académie de la Grande Chaumière, puis à l’atelier de Lucien Simon où elle rencontre Boris Taslitzky (portrait ci-dessus) et à l'École des beaux-arts, de 1930 à 1934. 
Elle réalise surtout des portraits féminins dans un style proche du postimpressionnisme et du réalisme d’entre-deux-guerres.
Ses premiers tableaux sont marqués par l’influence significative des modes occidentales sur la peinture, en particulier celles pratiquées dans les cercles bohèmes de Paris, dans le début des années 1930. À partir de 1934, son style est plus dépouillé et plus introspectif, elle s'interroge sur son identité, sur sa culture, sur les traditions de l'art indien, et décide de revenir en Inde.
En mai 1935, à Shimla, Amrita rencontre le journaliste anglais Malcolm Muggeridge, qui travaille alors comme rédacteur en chef adjoint et éditorialiste pour le Calcutta Statesman. Ils vivent une relation courte mais intense. Elle voyage ensuite sur les conseils d'un collectionneur et critique d'art, Karl Khandalavala, qui l'encourage à poursuivre sa passion pour la découverte de ses racines indiennes. Elle est notamment impressionnée et influencée par les écoles Mughal et Pahari de peinture et les peintures rupestres d'Ajanta.
En 1938, elle épouse son cousin germain hongrois, le docteur Victor Egan, et déménage avec lui dans la maison de sa famille paternelle à Saraya, Gorakhpur, en Uttar Pradesh. Elle y peint les rythmes tranquilles de l'Inde rurale. En 1941, quelques jours avant l'ouverture de sa première grande exposition personnelle à Lahore, elle tombe gravement malade, à 28 ans, et glisse dans le coma. 
Elle décède le 6 décembre 1941.
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