Herbert Ponting (1870-1935)
Captain Scott and mount Erebus, 1911
Collection of Her Majesty the Queen Elizabeth II
Le capitaine Robert Falcon Scott, mort sur la Barrière de Ross en Antarctique le 29 mars 1912, est un officier de la Royal Navy et un explorateur polaire britannique, considéré comme l'une des principales figures de l'âge héroïque de l'exploration en Antarctique, pour lequel il a dirige deux expéditions : l'expédition Discovery (1901-1904) et l'expédition Terra Nova (1910-1913).
Lors de la première expédition, il a établi un nouveau record concernant les découvertes dans l'hémisphère sud en marchant à 82 ° S de latitude et en découvrant le plateau polaire Antarctique, sur lequel se trouve le pôle Sud.
Au cours de la seconde expédition, Scott mène un groupe de cinq personnes au pôle Sud le 17 janvier 1912, pour y découvrir que l'expédition norvégienne de Roald Amundsen les avait précédés de 5 semaines. Sur le chemin du retour, tous vont mourir d'épuisement, de faim et de froid.
On a beaucoup dit que c'était plus par carriérisme que par goût pour l'exploration polaire que Scott avait postulé au commandement du RRS Discovery. Toujours est-il qu'à partir de cette première expédition, il a consacré les 12 dernières années de sa vie à l'Antarctique, auquel son nom reste attaché.
Après sa mort, Scott devint un héros au Royaume-Uni et une veritable légende nait autour de lui, statuts qu'illustrent les nombreux mémoriaux érigés en son honneur à travers tout le pays. A la fin du 20e siècle cependant, période où l'on adore tout remettre en question (quelquefois avec profit), sa légende est réévaluée de façon critique à mesure que les causes de la tragédie mettent en avant l'ampleur de sa responsabilité. Il devient du coup une figure controversée, dont la compétence et le caractère sont débattus !
Les historiens du 21e siècle dans l'ensemble sont moins sévères et insistent sur la bravoure personnelle et le stoïcisme du Capitaine Scott, tout en reconnaissant ses erreurs. Ils attribuent plus volontiers le sort de son expédition à la malchance qui se manifesta dès le début avec des températures en Mars 1912 chutant au dessous de - 40° C, entrainant la rétention dans les glaces pendant 20 jours de son navire le Terra Nova à l'approche du continent Antarctique. Ensuite le choix de chevaux de Mandchourie et de véhicules chenillés pour progresser vers le Pôle plutôt que de chiens de traineaux, choix qui s'avéra catastrophique mais sur lequel il n'hésita pas à revenir apres s'être aperçu de son erreur. Dernier coup du sort en fin, lorsque le 17 Janvier 1912, l'équipe amoindrie de Scott arrivant au Pôle après une progression aussi laborieuse que douloureuse, elle constate que l'explorateur norvégien Amundsen les y a précédés ! Le dépit de Scott transparait dans son journal à travers ses mots : « Le pire est arrivé (…) Tous les rêves s'évanouissent (…) Grand Dieu ! Cet endroit est un endroit horrible ».
Les historiens du 21e siècle dans l'ensemble sont moins sévères et insistent sur la bravoure personnelle et le stoïcisme du Capitaine Scott, tout en reconnaissant ses erreurs. Ils attribuent plus volontiers le sort de son expédition à la malchance qui se manifesta dès le début avec des températures en Mars 1912 chutant au dessous de - 40° C, entrainant la rétention dans les glaces pendant 20 jours de son navire le Terra Nova à l'approche du continent Antarctique. Ensuite le choix de chevaux de Mandchourie et de véhicules chenillés pour progresser vers le Pôle plutôt que de chiens de traineaux, choix qui s'avéra catastrophique mais sur lequel il n'hésita pas à revenir apres s'être aperçu de son erreur. Dernier coup du sort en fin, lorsque le 17 Janvier 1912, l'équipe amoindrie de Scott arrivant au Pôle après une progression aussi laborieuse que douloureuse, elle constate que l'explorateur norvégien Amundsen les y a précédés ! Le dépit de Scott transparait dans son journal à travers ses mots : « Le pire est arrivé (…) Tous les rêves s'évanouissent (…) Grand Dieu ! Cet endroit est un endroit horrible ».