google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : avril 2016

vendredi 29 avril 2016

Thomas Andrew (1855-1939)







Thomas Andrew (1855-1939)
Talolo, wearing the ceremonial dress of a manaia, c.1895
National Library of New Zealand

jeudi 28 avril 2016




Gian-Lorenzo Bernini (1598-1680)
The man Splashed
Project for the fountain of the four rivers (Roma)
The MET, New-York


La fontaine des Quatre-Fleuves  (Fontana dei Quattro Fiumi) (1648-1651) fut bâtie par le Bernin au centre de la piazza Navona à Rome, devant l'église de Sant'Agnese in Agone.
Les quatre fleuves qu'elle représente symbolisent chacun un continent : le Danube (Europe) sculpté par Antonio Raggi, le Gange (Asie) sculpté par Claude Poussin, le Nil (Afrique) (le visage voilé car on ne connaissait pas sa source) sculpté par Giacomo Antonio Fancelli et le Rio de la Plata (Amérique) sculptй par Francesco Borromini. L'absence du continent océanien s'explique par le fait que ce continent n'avait pas encore été découvert.
C'est une œuvre de commande du Pape Innocent X : la colombe et le rameau d'olivier en haut de l'obélisque au centre de la fontaine sont l'emblème de sa famille (les Pamphili) qui avait un palais sur la place. Cet obélisque rapportée d'Egypte à Rome par Caracalla provient du cirque de Maxence.
Une légende, encore très populaire aujourd'hui, est liée а la rivalité entre Le Bernin et Francesco Borromini. On prétend que la statue du Rio de la Plata a le bras tendu de peur d'un effondrement de l'église de Sant'Agnese in Agone et aussi que la statue du Nil couvre son visage pour ne pas la voir.  Ce n'est qu'une légende, puisque la fontaine a été construite avant l'église, entre 1648 et 1651. Pour cette fontaine, Le Bernin réalisa plusieurs études en terre cuite  pour des personnages qui ne figurent souvent meme pas dans l'œuvre achevée. Celle qui est présentée dans ce blog fait partie de celles ci. 



mercredi 27 avril 2016

lundi 25 avril 2016

dimanche 24 avril 2016

samedi 23 avril 2016

Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929)






Pascal Dagnan-Bouveret  (1852-1929)
Un jeune breton

Pascal Dagnan-Bouveret  est un peintre français, fils d'un tailleur parisien,  élevé à Melun chez son grand-pиre Gabriel Bouveret. En 1869, il est admis 0 l'Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme. Il se lie d'amitié à cette époque avec  Bastien-Lepage Gustave Courtois, avec lequel il partage un atelier à Neuilly-sur-Seine.
Il est classé second au concours du prix de Rome en 1876, puis part en Franche-Comté où il se consacre aux scènes de la vie quotidienne d'inspiration naturaliste. Ce n'est qu'après la mort de son ami Bastien-Lepage, en 1884, qu'il connait le succès public.
А partir de 1885, il voyage souvent en Bretagne qui lui inspire de nombreuses toiles. Le Pardon en Bretagne lui vaut un médaille d'honneur à l'Exposition universelle de 1889.
Dans les années 1896-1897, il s'intéresse à des sujets religieux, et vers la fin de sa carrière il exécute surtout des portraits. Il reçoit le grand prix de l'Exposition universelle de 1900 pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts le 27 octobre 1900.
Le peintre catalan Jean Sala, ainsi que le peintre chinois Xu Beihong, sont sesélèves.
Il meurt а Quincey le 3 juillet 1929, dans sa maison . Il avait épousé Anne-Marie Walter, cousine du peintre Gustave Courtois. Le musée d'Orsay  à Paris onserve une série d'épreuves argentiques représentant la famille.
Il a laissé de nombreuses œuvres au musée Georges-Garret de Vesoul.


mercredi 20 avril 2016

Franck Hurley (1885-1962) - Portrait of Tom Crean

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Franck Hurley (1885-1962)
 Portrait of Tom Crean (1877-1938) , Antarctic explorer in 1915 

Thomas « Tom » Crean (1877-1938) est un explorateur de l'Antarctique irlandais. Il est né а Annascaul, dans le comté de Kerry. Il entre dans la Royal Navy а l'âge de 15 ans, en mentant sur son âge pour pouvoir être admis.
Tom Crean a pris part а trois des quatre grandes expéditions britanniques en Antarctique au cours de cette période. Parmi celles-ci, deux étaient celles conduites par Robert Scott et avaient pour but (parmi d'autres buts purement scientifiques) d'atteindre le Pôle Sud : l'expédition de 1901-1904 sur le Discovery et celle de 1911-1913 sur le Terra Nova. Durant cette expédition, Crean parcourt seul 35 milles (56 km) à travers la barrière de glace, afin de sauver la vie d'Edward Evans, ce qui lui vaut de recevoir la médaille Albert. La troisième expédition était celle conduite par Ernest Shackleton sur l’Endurance, sur lequel Crean sert en tant qu'officier second, de 1914à1916. Alors que l’Endurance se retrouve encerclée par la banquise, il vit avec l'équipage une série d'évènements dramatiques, comme une dérive de plusieurs mois dans les glaces, une tentative de sauvetage, et un périple de 800 milles (920 milles 1,500 km) jusqu'à la Géorgie du Sud. Au moment d'atteindre cette terre, Crean entreprend avec Shackleton et le capitaine Worsley, la première traversée terrestre par les hautes montagnes, sans cartes ni équipement d'alpinisme approprié.
Sa participation aux trois expéditions lui vaut de recevoir trois médailles polaires et une réputation de d' aventurier polaire plutôt fiable.
Après l'expédition de l’Endurance, Crean regagne la Royal Navy et sa carrière navale prend fin en 1920 ; il retourne alors dans le comté de Kerry, à Annascaul, sa ville natale. Il y ouvre une taverne appelée « L'auberge du pôle Sud » avec son épouse Ellen. 
Il y vécut tranquillement et discrètement jusqu'à sa mort en 1938.

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lundi 18 avril 2016

Charles M. Russell (1864-1926) - Self Portrait with horse





Charles M. Russell (1864-1926)
Self Portrait with horse

 Comme dans ses autres autoportrait il  apparait est debout, les pieds solidement plantés et le chapeau posé en arrière du crâne, comme a son habitude. Il est toujours habillé de la meme façon, portant son éternelle ceinture métisse rouge et ses bottes de cheval. 
 Dans une de ses lettres il écrivait :  « Je suis démodé et particulier dans ma façon de m'habiller. On dit que suis excentrique (une façon polie de dire que je suis un peu givré!). Je crois en la chance et j'en ai beaucoup… Tout homme qui peut gagner sa vie en faisant ce qu'il aime a de la chance, et c'est mon cas. »  Considéré comme un homme sensible, modeste et sans prétention, Russell percevait son  grand talent tout simplement comme une  "chance.".... Une chance qui lui a permis de peindre comme personne  plus de 2000 tableaux représentant les cow-boys, des indiens et des paysages du Far West de la fin du 19e siècle. 
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dimanche 17 avril 2016

Thomas Eakins (1844-1916) - Taking the count


Thomas Eakins (1844-1916)
Taking the count (1898)
Yale University Gallery (Whitney Collections of Sporting Art)

Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin... 

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samedi 16 avril 2016

vendredi 15 avril 2016

Frank Albert Rinehart (1861-1928) - Bartelda, chef Apache



Frank Albert Rinehart (1861-1928)
 Portrait of Bartelda, chef Apach, 1899
Boston Library, USA

Apache (« ennemi » en langue zuñi) est un nom générique donné à différentes tribus amérindiennes d'Amérique du Nord vivant dans le sud-ouest des États-Unis et le Nord des États mexicains de Chihuahua et du Sonora, formant le territoire de l'Apacheria et partageant la même langue athapascane méridionale (proche des langues athapascanes septentrionales parlées par les Amérindiens d'Alaska et de l'ouest du Canada). 
Les Navajos parlent une langue très proche et partagent la même culture, ils sont donc souvent considérés comme des Apaches.
Venus du sud du Canada à une date indéterminée (entre 1200 et 1500 de notre ère), les Apaches vécurent d'abord dans les plaines du Kansas, du Nebraska et de l'est du Colorado où les rencontrèrent les explorateurs espagnols au 16e siècle. Par la suite, ils furent repoussés vers le sud-ouest par les Comanches et les Kiowas. Seuls les Apaches des Plaines restèrent en Oklahoma comme alliés et vassaux de ces derniers. 
Les Apaches avaient des modes de vie différents selon les lieux où ils résidaient et les influences auxquels ils étaient soumises. Ainsi les Lipans du Texas, les Mescaleros et les Jicarillas Llaneros chassaient le bison et étaient fortement influencés par la culture des Plaines. Les Jicarillas Oleros avaient quant à eux adopté un mode de vie proche de celui des Pueblos, pratiquant l'agriculture, la fabrication de poterie et vivaient dans des villages constitués de maisons rectangulaires en adobe. Les Chiricahuas et les Apaches de l'Ouest étaient des nomades vivant de chasse et de cueillette, parfois d'agriculture de subsistance.
Les Apaches résistèrent longtemps aux étrangers, affrontant d'abord les Espagnols (1520-1821), puis les Mexicains et enfin les Américains qui parviendront à les soumettre à la fin du 19e siècle.
Leurs chefs les plus célèbres sont Mangas Coloradas, Cochise, Victorio et Geronimo.

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jeudi 14 avril 2016

Bernardino Campi (1522-1591) - Portrait d'un jeune homme


Bernardino Campi  (1522-1591), 
 Portrait d'un jeune homme 

Bernardino Campi (né en 1520 à Reggio d'Émilie et mort le 18 août 1591 dans la même ville) est un peintre italien maniériste du 16e siècle, actif dans le nord de l'Italie, notamment à Crémone et Milan.





mercredi 13 avril 2016

Anthonis Mor (1517-1576) - Guillaume d'Orange, dit Guillaume le taciturne



Anthonis Mor ( ou Antonio Moro)  1517-1576)
Portrait de Guillaume d'Orange, dit Guillaume le taciturne (1554)
Gemäldegalerie Alte Meister, Cassel.

Antonio Moro, ou Anthonis Mor (est un peintre flamand. On le connait sous divers noms : son prénom est tantôt Anthonis, Antoon, Antonis, Anthony, Anthonius ou Antonio, son nom est tantôt Mor, More ou Moro, et il est également identifié par son titre acquis au cours de sa vie : Van Dashorst. Portraitiste très apprécié, il fait une carrière internationale, qui le mène а Bruxelles, Madrid, Lisbonne, Londres, Utrecht et Anvers.

mardi 12 avril 2016

Isaac Oliver (1570-1617) - Henry Stuart, Prince of Wales



Isaac Oliver (1570-1617)
Henry Stuart, Prince of Wales (1610-12).

 Other versions










In November 1612, shortly before his nineteenth birthday, Henry, Prince of Wales, the eldest son of James I of England and VI of Scotland, and Anne of Denmark, died of typhoid fever after a short illness. The nation was struck by grief at the loss of this most promising prince who, as King Henry IX, it was believed would become a king to transform Britain.
Unlike his father James, Henry was seen as militaristic, ardently Protestant and fiercely moral; he was also a precocious patron of the arts, collecting paintings, sculpture and books, commissioning ambitious garden designs and architecture, and performing in elaborate court festivities. He took an active interest in the navy and exploration, sponsoring an expedition to find the Northwest Passage and giving his name to new settlements in Virginia.
He was the first British royal to actively collect European renaissance paintings; he acquired the first collection of Italian renaissance bronzes in England, and brought the first collection of antique coins and medals to England; he also assembled the largest and most important library in the land.  His patronage of court masques and festivals, architecture and garden design established his court as a rival to the great princely courts of Europe. Visitors can see examples from these collections as well as exquisite inlaid armour made for Henry and a selection of manuscript letters and writing exercises in Henry’s hand.
Henry’s death inspired an extraordinary stream of poetical and musical tributes, published in nearly 50 contemporary volumes; his lavish funeral procession, including over 2,000 official mourners, was watched by a nation lining the streets, ‘whose streaming eyes made known how much inwardly their harts did bleed.' The exhibition displays, for the first time in two centuries, the remains of Prince Henry’s funeral effigy with an engraving that shows it lying on his hearse, dressed in his clothes.
The exhibition looks at Henry’s upbringing and education, his court and patronage, his collecting, and finally his illness, death and legacy.
Exhibits have been drawn together from public and private collections, including the Royal Collection, the Devonshire Collection at Chatsworth House, Parham Park, The British Library, the British Museum, the National Maritime Museum, Trinity College, Cambridge and Dulwich Picture Gallery.
The Lost Prince: The Life and Death of Henry Stuart is curated by Catharine MacLeod, Curator of Seventeenth-Century Portraits at the National Portrait Gallery. She has previously curated Painted Ladies: Women at the Court of Charles II. Catharine is also currently co-writing a catalogue raisonné of the works of Sir Peter Lely.
She says: ‘This exhibition provides a wonderful opportunity to assemble, for the first time since Prince Henry’s death 400 years ago, a group of paintings, drawings and other extraordinary objects, which give us a glimpse into the spectacular and culturally rich life of this exceptional Prince.’
Sandy Nairne, Director of the National Portrait Gallery, London, says: ‘Henry, Prince of Wales was the focus of extraordinary developments in the visual arts, architecture, music and literature during the Jacobean period, which led to Britain’s establishment as a cultural player on the world stage. On the 400th anniversary of his death, we are delighted to be able to stage this revelatory exhibition.’

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dimanche 10 avril 2016

Giovanni Battista Moroni (1520-1579) - Ritratto d'Antonio Navagero,



Giovanni Battista Moroni  (1520-1579)
Ritratto  d'Antonio Navagero, 1565.

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samedi 9 avril 2016

Sébastien Bourdon (1616-1671) - L'homme au buste de Caracalla

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Sébastien Bourdon (1616-1671)
 L'homme au buste de Caracalla
Musée du Louvre Paris


Le peintre français Sébastien Bourdon,  apres avoir été un temps  soldat à 18 ans, se retrouve na Rome en 1634,  où il étudie les œuvres de Claude Lorrain, de Caravage, de Pieter van Laer. Sa précocité le rend vite célèbre : à 20 ans, il a déjà produit des chefs-d’œuvre d’une rare sensibilité comme le Rosaire  (Eglise St Michel de Trigance) qu'il peint à l'âge de 18 ans, ou le Four à chaux romain  ( Alte Pinakothek, Munich ) ou La Bonne aventure en 1636  (Uffizi, Flirenze).
Menacé par l’Inquisition comme calviniste, il doit rentrer à Paris en 1637. Il peint le Martyre de saint Pierre, tableau qui le plaça au rang le plus élevé parmi ses contemporains. Excellant dans tous les genres, il réalise des bambochades ou des scènes de bataille, au goût d’une clientèle parisienne séduite par une palette riche en couleurs.
Le jeune peintre protestant au tempérament de feu s’assagit peu à peu ; il reçoit d’importantes commandes. Devenu en 1648, l’un des douze membres fondateurs de l'Académie royale de peinture et de sculpture, il rêve de créer à Montpellier, sa ville natale,  une académie sœur.
En 1652, il est à Stockholm, invité par la reine Christine de Suède dont il fait le portait et qui le nomme son premier peintre. En 1657, lors d’un ultime séjour dans sa ville natale, Bourdon peint La Chute de Simon le magicien pour la cathédrale Saint-Pierre, où ce grand tableau est toujours visible.

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jeudi 7 avril 2016

mercredi 6 avril 2016

François Clouet (1520-1572) - Portrait de François de France, duc d'Alençon


François  Clouet (1520-1572)
Portrait de François de France, duc d'Alençon en 1572
National Gallery of Art, Washington DC

Fils de Jean Clouet, lui même dessinateur et peintre célèbre en son temps, François Clouet continue l’œuvre de portraitiste de son père, et son art présente beaucoup d'analogie avec le style dont Jean a été l’inventeur : même sobriété, concentration sur la recherche de ressemblance et même soin d'éviter tout détail superflu.  Les dessins de François Clouet toutefois sont réputés ne pas posséder la légèreté aérienne de ceux de Jean Clouet, mais en tant que portraits ils ne sont pas moins saisissants. C'est lui  qui le premier  s'est avisé de leur donner un fini qui atteste qu'il ne les considérait plus comme des esquisses préparatoires, mais comme des œuvres d'art achevées en elles-mêmes. On pourrait dire, que les 54 dessins authentiques de François Clouet, répartis entre le musée Condé de Chantilly et le Cabinet des estampes au Musée du Louvre à Paris, surpassent encore ceux de son père dans la voie que celui-ci avait ouverte.

lundi 4 avril 2016

Baccio Bandinelli (1498-1560) - Cosimo de Medici, duc de Florence


Baccio Bandinelli (1498-1560)  Cosimo de Medici, duc de Florence (1539)


Baccio Bandinelli (1498-1560) 
Cosimo de Medici, duc de Florence (1539)

Bartolomeo Bandinelli (dit Baccio) était le fils d'un éminent orfèvre florentin dont il devint rapidement le premier apprenti. Dans le domaine de la sculpture, c'est avec Giovanni Francesco Rustici, ami de Leonardo da Vinci qu'il fit ses classes. Parmi ses premières œuvres réalisées par Bandinelli : un Saint Jérôme en cire, commande de Giuliano de Medici. Les Medicis deviennent ses commanditaires principaux sachant mettre à profit la rivalité maladive qui oppose Bandinelli à Michel Ange, les disciples de Michelangelo ne voyant dans les sculptures de Bandinelli qu'emphase et mauvais gout. La jalousie de Bandinelli envers Michel Ange finira par se transformer en haine véritablement pathologique ui occupera une grande partie de sa vie. La postérité et la destinée ont choisi de réconcilier ces deux grands artistes d'une façon assez ironique, sur la Piazza della Signoria de Florence, où le David de Michel Ange fait face depuis plus d'un demi millénaire à l'Hercule de Bandinelli pour le meilleur et ...non plus pour le pire !

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dimanche 3 avril 2016

Paul Cadmus (1904-1999) - Male Nude 1998

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Paul Cadmus (1904-1999)
Male Nude 1998
Private collection

Paul Cadmus  est un peintre, pastelliste et dessinateur américain. De son vivant, il connaît la célébrité avec une série de tempera sur toile figurant des scènes de genre urbaines, inscrites dans le mouvement réaliste social alors dominant, mêlant satire, ironie, goût du grotesque, et reçoit de nombreuses commandes.
Dans les années 1960, son œuvre révèle plus franchement aux yeux du public une forme d'homoérotisme affirmé, entre autres à travers une série de dessins de nus masculins, tandis que son style évolue vers le réalisme magique.
Dans la seconde moitié de sa vie, Cadmus ralentit sa production de peinture et donne plus de place au dessin. L’œuvre dessiné de Paul Cadmus est très important, constitué surtout de nu masculins, et de filles et garçons du monde de la danse pendant leurs exercices. Sa technique de dessin est académique, référée à l’époque baroque. Il travaille beaucoup sur papier teinté, et mélange les techniques et outils pour aboutir à un style personnel. Son utilisation de la hachure large et par petites zones superposées pour le modelé des corps en est une caractéristique importante.


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samedi 2 avril 2016

Giuseppe Castiglione (1688–1766) - L'empereur Qianlong en habit de cour


Giuseppe Castiglione (1688–1766)
L'empereur Qianlong (1711-1799) en habit de cour  (1738)
Palace Museum Beijing

Giuseppe Castiglione, fut  un frère jésuite italien, missionnaire en Chine et peintre à la cour impériale. Il fut l'un des artistes préférés des empereurs de la dynastie Qing. En 1716, il prit le nom chinois de Lang Shining (郎世宁 / 郎世寧) qui signifie Homme du monde tranquille.
En Italie, Castiglione a probablement été l’élève, à Gênes, de Jan Roos (1591-1638), un artiste flamand, lui-même élève de Pierre-Paul Rubens, de Frans Snyders et de Jan de Wael, qui y avait fondé son atelier en 1616.
Un strict respect de l’étiquette (jamais d’affront, ni de critique directe des conceptions chinoises) lui permit de faire partie de la cohorte des peintres accrédités à la Cour impériale de Chine. Il forma d’autres artistes jésuites à adopter la meme démarche que lui : on peut citer  Ferdinand Moggi, Jean-Denis Attiret et Ignaz Sichelbarth. Il eut également des élèves chinois qui deviendront célèbres.
Cette faculté de compromis artistique entre le réalisme occidental et le spiritualisme de l’art chinois (éviter les ombres, adopter des motifs secondaires chinois) sont à la source de cette synthèse artistique qui le fit reconnaître par trois empereurs successifs comme le meilleur artiste de leur cour.

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