google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS

lundi 11 juillet 2016

Agnolo Bronzino (1502-1573) - Head of a man


Agnolo Bronzino (1502-1573)
Head of a man (1550)


Angelo di Cosimo ou Agnolo di Cosimo dit le Bronzino ou Agnolo Bronzino est un peintre maniériste italien, fils adoptif et apprenti de Pontormo, et élève de Girolamo Genga. Il devrait son surnom à son teint sombre ou à la couleur de ses cheveux. Son disciple et fils adoptif, Alessandro Allori, était également surnommé « il Bronzino ». Il a eu sa part dans les débats qui ont animé les artistes de l'époque sur la supériorité de la peinture ou de la sculpture. Ardent défenseur de la peinture, le Bronzino réalise un tableau à deux faces, le Nain Morgante, où il représente un homme de face et de dos, pour démontrer la capacité de la peinture à faire sentir les volumes de la chair.
lL entre au service des Médicis en 1539 pour les décorations du mariage de Côme de Médicis et d'Éléonore de Tolède pour laquelle il décorera toute une chapelle du Palazzo Vecchio et dont il fera le portrait en 1545. Ses portraits offrent l'image officielle de la cour des Médicis. Ils sont l'expression d'un pouvoir aristocratique, hors des contingences matérielles.

_________________________________

2016 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau 

vendredi 8 juillet 2016

Nicolas de Largilliere (1656-1746) - Portrait d' Anne-Louis Goislard de Montsabert

http://menportraits.blogspot.com

Nicolas de Largilliere (1656-1746)
Portrait d' Anne-Louis Goislard de Montsabert, 1734.


Largilliere est l’artiste le plus complet de sa génération. Ce peintre aux talents multiples était à l’aise aussi bien avec les natures mortes, qu’avec les tableaux historiques, les paysages ou les portraits, sa maîtrise technique lui permettant de jouer avec les matières, les couleurs et les lumières sans en faire un exercice froid. S’il s’était signalé par quelques tableaux historiques, il s’adonna plus particulièrement, sans renoncer à la grande peinture, au genre du portrait, dans lequel il excellait, surtout ceux des femmes où il savait démêler, dans leur physionomie, les traits constituant à la fois la beauté et le caractère. Il pouvait, sans s’écarter du modèle, y découvrir des grâces inaperçues et faire valoir les beautés apparentes, de façon que les femmes étaient d’autant plus sensibles aux flatteries de son pinceau, qu’il semblait n’avoir exprimé que la vérité, et qu’ainsi en regardant leur portrait, en les trouvait ressemblantes avant de les trouver belles. La ville de Paris ayant donné un repas à Louis XIV à l’occasion de sa convalescence, en 1687, voulut consacrer le souvenir de ce repas mémorable. Largilliere fut choisi pour le peindre, et, comme s’il eut compris ce que désiraient, au fond, les officiers du corps de ville, il fit leur portrait de grandeur naturelle au premier plan, leur prêta quelques gestes insignifiants, pour avoir l’occasion de peindre de belles mains à la Van Dyck, et rejeta Louis XIV et sa cour dans le vaporeux de la perspective. Cette représentation des échevins parisiens en costume et perruque s’appelle néanmoins la Convalescence de Louis XIV. Ses portraits, dans la tradition flamande de Rubens et van Dyck, gardent toujours une vie et une sensibilité qui font de lui l’un des plus grands peintres du règne de Louis XIV et de la Régence. Il laisserait, à sa mort, 4 500 portraits.

____________________________________________
2016 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau

mardi 5 juillet 2016

Jacques Réattu (1760-1833)




Jacques Réattu (1760-1833)
Etude de nu
Musée Réattu, Arles, France

Jacques Réattu est un peintre français, grand prix de l'Académie royale de peinture et sculpture en 1790. Dès 1775, il entre à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il est d'abord l'élève de Simon Julien (Toulon 1735 - Paris 1800) puis de Jean-Baptiste Regnault.
Son grand prix en 1790 lui ouvre les portes d'un séjour en Italie en tant que pensionné du Roi, année où le concours fut tout de même ouvert malgré les évènements révolutionnaires. Le contexte politique ne lui permet pas de séjourner comme prévu quatre années dans la capitale pontificale. Ce séjour sera néanmoins l'occasion pour Jacques Réattu de réaliser une œuvre majeure, Prométhée protégé par Minerve et élevé au Ciel par le Génie de la Liberté, dérobe le feu, première œuvre à discours révolutionnaire de l'artiste. De retour en France en 1793, il séjourne d'abord à Marseille où il obtient en 1795 la commande pour le décor du Temple de la Raison de dix tableaux monumentaux peints en grisaille à l’imitation de bas reliefs illustrant les idéaux révolutionnaires. En 1798, il revient définitivement en Arles où il acquiert la commanderie de Saliers puis la totalité des lots du Grand Prieuré de l'Ordre de Malte dont les biens furent confisqués et vendus dès 1793.

 C'est là qu'il installe son atelier et que se trouve aujourd'hui le musée Réattu qui abrite une grande partie de son oeuvre. 

vendredi 1 juillet 2016

GEORGE CATLIN (1796-1872)



GEORGE CATLIN (1796-1872)
Portrait of George Lowery, second Chief of the Eastern Cherokee and cousin of Sequoyah.


Lowery was the Second Chief (Assistant Chief) of the Eastern Cherokee, and was a cousin of Sequoyah. He served as Assistant Chief under Principal Chief John Ross from 1843 until 1851. 
He was born at Tuhskegee on the Tennessee River about 1770, and died October 20, 1852 at the age of 82. He is buried in Tahlequah City Cemetery. Lowery is credited with many accomplishments in his life, and fought in the War of 1812 and was a member of two Cherokee Constitution Conventions (1827 and 1839).

jeudi 30 juin 2016

mercredi 29 juin 2016

Franz-Xaver Winterhalter ( 1805-1873) - Maharadjah Duleep Singh

http://menportraits.blogspot.com

Franz-Xaver Winterhalter ( 1805-1873)
Maharadjah  Duleep Singh, the last maharadjah of Punjab in 1854
The Royal Trust Collection 

Queen Victoria was captivated by Dalip Singh (1838-93) when first introduced to him in 1854, the year in which he was brought to England, having surrendered his sovereignty of the Punjab in 1849. She recorded in her journal on 10 July 1854 that 'Winterhalter was in ecstasies at the beauty and nobility of bearing of the young Maharaja. He was very amiable and patient, standing so still and giving a sitting of upwards of 2 hrs'. Queen Victoria's fascination with India continued throughout her life and this was one of many portraits that she commissioned of Indian sitters. However, Winterhalter's male portraits are rarely as romantic or exotic as this image, which places the young Maharaja in an imaginary landscape in Indian dress. 
The Maharaja is shown wearing his diamond aigrette and star in his turban and a jewel-framed miniature of Queen Victoria by Emily Eden. During one of the sittings he was shown the Koh-i N?r diamond that he had surrendered in 1849. Queen Victoria recorded how she had given him the newly recut jewel to inspect and that he then handed it back to her, saying how much pleasure it gave him to be able to make the gift in person. He quickly became a close friend of the royal family, visiting them at Osborne and inviting the Prince of Wales to shooting parties on his estate at Elveden Hall in Suffolk. However, Dalip Singh's financial difficulties and disaffection with British politics led him to become involved in various international intrigues in an attempt to regain his throne and he died in exile in Paris.
Commissioned by Queen Victoria, 1854

____________________________________________
2016 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau


mardi 28 juin 2016

Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)




Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700), 
Portrait d'un jeune homme de la famille Chigi 


Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700) est un peintre portraitiste baroque flamand.
Selon l’Institut néerlandais d’histoire de l’art (RKD), il nait à Anvers et il est le  fils du peintre Elias Voët. Il se rend à Rome en 1679-1680, à Milan en 1680, à Florence en 1681, à Turin en 1682-1684 et retourne à Anvers en 16841. Tandis qu’il est à Rome, il vit avec le peintre-graveur Cornelis Bloemaert jusqu’à ce qu’il soit banni pour ses portraits de femmes représentées avec des décolletés indécents, après quoi ils quittent Rome ensemble. 
Il entreprend alors un voyage à Paris en 1686 où il devient peintre de cour jusqu’à son décès. Il y est inscrit en tant que peintre de miniatures.
А propos de Jacob Ferdinand Voet, Houbraken mentionne qu'il aurait  fait un dessin au fusain de tous les Bentvueghels sur le mur blanchi à la chaux d’une auberge à Rome, lieu de rencontre populaire de cette confrérie. L’image a été assez appréciée  pour être épargnée chaque fois que les murs ont été repeints par la suite...

vendredi 24 juin 2016

jeudi 23 juin 2016

mardi 21 juin 2016

lundi 20 juin 2016

Agnolo Bronzino (1503-1572) - Portrait d'Andrea Doria enNeptune



AGNOLO BRONZINO  (1503-1572)
Portrait d'Andrea Doria en Neptune (1530)
Pinacoteca di Brera, Milano

Angelo di Cosimo ou Agnolo di Cosimo dit le Bronzino ou Agnolo Bronzino est un peintre maniériste italien, fils adoptif et apprenti de Pontormo, et élève de Girolamo Genga. Il devrait son surnom à son teint sombre ou à la couleur de ses cheveux. Son disciple et fils adoptif, Alessandro Allori, était également surnommé « il Bronzino ». Il a eu sa part dans les débats qui ont animé les artistes de l'époque sur la supériorité de la peinture ou de la sculpture. Ardent défenseur de la peinture, le Bronzino réalise un tableau à deux faces, le Nain Morgante, où il représente un homme de face et de dos, pour démontrer la capacité de la peinture à faire sentir les volumes de la chair.
lL entre au service des Médicis en 1539 pour les décorations du mariage de Côme de Médicis et d'Éléonore de Tolède pour laquelle il décorera toute une chapelle du Palazzo Vecchio et dont il fera le portrait en 1545. Ses portraits offrent l'image officielle de la cour des Médicis. Ils sont l'expression d'un pouvoir aristocratique, hors des contingences matérielles.

_________________________________

2016 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau 


dimanche 19 juin 2016

FRANS POURBUS THE ELDER (1545-1581)


FRANS POURBUS THE ELDER  (1545-1581) 
Emmanuel-Philibert, duc de Savoie, surnommé " tête de fer " 

jeudi 16 juin 2016

STEVEN VAN DER MEULEN (active 1543-1563)


STEVEN VAN DER MEULEN (active 1543-1563)
Thomas Butler, Earl of Ormonde
National gallery of Ireland 





























STEVEN VAN DER MEULEN (active 1543-1563)
Thomas Butler, Earl of Ormond, 1569

National gallery of Ireland

mercredi 15 juin 2016

François Clouet (1510-1572) - Le roi Charles IX et ses frères, le duc d'Anjou et le duc d'Alençon


François Clouet (1510-1572)
 Le roi Charles IX et ses frères, le duc d'Anjou et le duc d'Alençon,  en 1572
Musée du Louvre, Paris

François Clouet est un artiste-peintre dessinateur français de la Renaissance. Fils de Jean Clouet, lui même dessinateur et peintre célèbre en son temps, François Clouet continue l’œuvre de portraitiste de son père, et son art présente beaucoup d'analogie avec le style dont Jean a été l’inventeur : même sobriété, concentration sur la recherche de ressemblance et même soin d'éviter tout détail superflu.  Les dessins de François Clouet toutefois sont réputés ne pas posséder la légèreté aérienne de ceux de Jean Clouet, mais en tant que portraits ils ne sont pas moins saisissants. C'est lui  qui le premier  s'est avisé de leur donner un fini qui atteste qu'il ne les considérait plus comme des esquisses préparatoires, mais comme des œuvres d'art achevées en elles-mêmes. On pourrait dire, que les 54 dessins authentiques de François Clouet, répartis entre le musée Condé de Chantilly et le Cabinet des estampes au Musée du Louvre à Paris, surpassent encore ceux de son père dans la voie que celui-ci avait ouverte.

dimanche 12 juin 2016

Corneille de Lyon (1500-1575) - Homme au béret noir tenant une pair de gant


Corneille de Lyon (1500-1575)
Homme au béret noir tenant une pair de gant, 1530
Musée des Beaux Arts de Lyon, France


L'art de Corneille de Lyon est novateur et tranche avec les canons du portrait de l'époque. Produites en grande quantité, ces œuvres trouvent leur public et le terme de « Corneille » est communément  utilisé pour désigner ces portraits de petits formats qui sont presque des "miniatures". 
Après sa mort, il tombe progressivement dans l'oubli. Redécouvert au 19e siècle, l'établissement du corpus de ces œuvres se révèle complexe et passe par des périodes de confusions et d'erreurs. La première synthèse complète sur l'artiste n'est publiée qu'en 1996 par Dubois de Groër : 
Corneille réussit « la synthèse de sa culture nordique et de la tradition de Perréal, vive à Lyon. Naturels et immédiats, toujours vifs d'expression et lumineux de matière, ses portraits, tels ceux de Pierre Aymeric ou de la duchesse d'Étampes, se caractérisent, selon les cas, par des accents graphiques francs qui se distinguent de la manière plus fondue de Clouet et s'inscrivent dans le lignage d'un Jacob Cornelisz van Oostsanen ou d'un Lucas de Leyde, ou par une fluidité de matière et une transparence dans les carnations qui lui sont propres et qui sont inédites ».
Il travaille principalement à l’huile sur des supports de bois. Il peint les zones de chair très légèrement alors que les arrière-plans naturels sont plus forts. Son style se rapproche de celui d’Hans Holbein l'Ancien, particulièrement dans l’utilisation de bordures.

D'origine hollandaise, Corneille arrive au début des années 1530 à Lyon. Il connaît immédiatement une grande réussite dans le genre du portrait et devient peintre royal, titre qu'il garde toute sa vie. Marié à une Lyonnaise, bien intégré dans sa cité et jouissant d'une aisance confortable, il ne la quitte pas même durant les guerres de religion. Protestant, il est persécuté et revient à la religion catholique pour éviter l'exil.

2016 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau

samedi 11 juin 2016

PIERRE PAUL PRUD'HON (1758-1823)






PIERRE-PAUL PRUD'HON (1758-1823)
Portait d'Arnaud de Beaufort, 1818
Saint Louis Art Museum, St. Louis,  USA

mercredi 8 juin 2016

Ares dit " Borghese"


ALCAMENE
Arès dit  "Borghese"
Musée du Louvre, Paris



L’Arиs Borghèse est une statue en marbre, copie romaine d'un original grec perdu, représentant un jeune homme nu et casqué, probablement le dieu Arès. Le type est généralement attribué au sculpteur grec Alcamène. Provenant de la collection Borghèse, d'où son nom, elle a été achetée par Napoléon Ier au prince Camille Borghèse en 1807 et appartient désormais aux collections du musée du Louvre à Paris .

mardi 7 juin 2016

dimanche 5 juin 2016

Lucian Freud (1922-2011) - Naked Man, Back View









LUCIAN FREUD (1922-2011)
Naked Man, Back View (1991-92)
The MET museum

The MET notice about the work :
As one of Britain's leading realist painters, Freud's compositions focus on the human figure and face, often revealing the humanity of his subjects while depicting their physical ugliness. From the late 1980s through the mid-1990s, one of his favorite models was Leigh Bowery (Australian, 1961-1994), a fashion designer and popular avant-garde performance artist who began working the London club scene in the 1980s. Ironically, although Bowery was known for his outlandishly freakish costumes and makeup, Freud records him with stark truthfulness, naked of his theatrical regalia. Inspired by what he called Bowery's "wonderfully buoyant bulk … and those extraordinary dancer's legs," Freud painted many full-length portraits of him that emphasize his imposing, yet oddly graceful physique. Viewed here, however, seated from the back, his hulking body squats ungainfully on a low, wide stool in the artist's studio. The terrain of his fleshy mountainous back is almost sculpted by the artist's thick application of paint. In essence, this is not a traditional portrait, but a still life of skin. One is reminded of an observation by Willem de Kooning, another painter of grotesque figures: "Flesh is the reason why oil painting was developed."

____________________________________________
2016 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau

samedi 4 juin 2016

jeudi 2 juin 2016

Fairfield Porter (1907-1975) - Lawrence in two Lights


Fairfield Porter (1907-1975)
Lawrence in two Lights 1963


Fairfield Porter était un peintre et critique d'art américain. Il était le quatrième des cinq enfants issu d'une famille d'artistes, en l'occurrence l'architecte James Porter et la poétesse de Ruth Furness.
Pendant ses études à Harvard, Porter se spécialisa en beaux-arts. il poursuivit ses études à la Art Students' League après son déménagement à New York en 1928. Ses études à la Art Students' League l'auraient prédisposé à produire un "art socialement pertinent" et, bien qu'il ait bordé de nombreux thèmes dans sa vie, il resta fidèle au style réaliste pendant toute sa carrière. Il fuit à la fois critiqué et vénéré pour être resté fidèle à ce style tout en faisant partie du mouvement expressionniste abstrait.
Ses sujets furent principalement des paysages , des intérieurs et des portraits de famille, d'amis et de collègues artistes, dont beaucoup étaient affiliés à la New York School of Writers School , notamment John Ashbery, Frank O'Hara et James Schuyler.
Beaucoup de ses peintures ont été conservées dans et autour de la maison d'été familiale de Great Spruce Head Island, dans le Maine, et dans la maison familiale située au 49 South Main Street, à Southampton, dans l'État de New York.
Sa vision picturale qui englobait une fascination pour la nature et une capacité à relever dans la vie quotidienne, les détails extraordinaires, devait beaucoup aux peintres français Pierre Bonnard et Édouard Vuillard qui'l admirait.
Porter a dit un jour: "Quand je peins, je pense que ce qui me satisferait le plus serait d'exprimer ce que Bonnard disait avoir entendu dire à Renoir :" Rends tout plus beau. "

____________________________________________
2016 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau

mercredi 1 juin 2016

mardi 31 mai 2016

dimanche 29 mai 2016

Carolus Duran (1837-1917) - Le Convalescent

Carolus Duran (1837-1917) Le convaslescent ou le Blessé, 1860 Huile sur toile,  99 x 126 cm Musée d’Orsay, Paris,


Carolus Duran (1837-1917)
Le convaslescent ou le Blessé, 1860
Huile sur toile,  99 x 126 cm
Musée d’Orsay, Paris,
 

Alors que la peinture française était en pleine évolution avec les impressionnistes et leurs disciples, il a souvent été reproché à Carolus-Duran, notamment par Camille Pissarro, de ne pas utiliser sa technique et son talent évidents de façon plus aventureuse et de ne se consacrer qu'à des portraits, certes rémunérateurs, mais conventionnels. Émile Zola écrit : « Carolus-Duran est un adroit ; il rend Manet compréhensible au bourgeois, il s'en inspire seulement jusqu'à des limites connues, en l'assaisonnant au goût du public. Ajoutez que c'est un technicien fort habile, sachant plaire à la majorité»
Carolus-Duran, ami de Degas et d'Édouard Manet, a su naviguer entre l'académisme d'un Cabanel et de ses disciples, et l'expérimentation de ses contemporains plus hardis. Il a su insuffler à ses portraits un naturel et une vie qui les font sortir du lot..
L'atelier de Carolus-Duran compte en moyenne vingt-cinq étudiants, dont les deux tiers sont anglais ou américains, parmi lesquels : John Singer Sargent, Ralph Wormeley Curtis, Maximilien Luce, Ramon Casas, James Carroll Beckwith, Hamilton Minchin, Will Hicok Low, Paul Helleu, Robert Alan Mowbray Stevenson, Theodore Robinson et Ernest Ange Duez.


Fils d'aubergiste, Charles Duran apprend le dessin auprès du sculpteur Jean-Baptiste Cadet de Beaupré à l'Académie de Lille, puis étudie pendant deux ans la peinture auprès de François Souchon, lui-même élève de Jacques-Louis David. Il arrive à Paris en 1853 et prend alors le pseudonyme de « Carolus-Duran ». Il suit les cours de l'Académie Suisse de 1859 à 1861. Il est influencé au début de sa carrière par le réalisme de Gustave Courbet, qu'il rencontre à cette époque, et se lie d'amitié avec Édouard Manet, Henri Fantin-Latour, Félix Bracquemond et Zacharie Astruc. C'est aussi en 1859 qu'il expose pour la première fois au Salon.
À partir de 1870, à la suite de la renommée de La Dame au gant, il se consacre principalement aux portraits. Son succès lui permet d'ouvrir un atelier à Paris au 81, boulevard du Montparnasse (proche de son domicile du 58, rue Notre-Dame-des-Champs), où il enseigne la peinture en prenant Vélasquez comme référence. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1872 et il est promu officier en 1878, commandeur en 1889 et grand officier en 1900.
De 1889 à 1900, il est membre du jury de chaque Exposition universelle. Il est cofondateur de la Société nationale des beaux-arts en 1890. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1904. Bien que n'ayant jamais obtenu le prix de Rome et du fait de l'absence de candidat, il est nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1905, poste qu'il occupe jusqu'en 1913. Il est nommé Rosati d'honneur en 1892.

___________________________________________________

2016 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau 

jeudi 26 mai 2016

mercredi 25 mai 2016

Thomas Eakins (1844-1916) - The Wrestlers 1899


http://menportraits.blogspot.com

Thomas Eakins (1844-1916) 
The Wrestlers, 1899
Los Angeles County Museum of Arts

Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin... 

____________________________________________
2016 - Men Portraits 

Un blog de Francis Rousseau

samedi 21 mai 2016