google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS

jeudi 30 juin 2016

mercredi 29 juin 2016

Franz-Xaver Winterhalter ( 1805-1873) - Maharadjah Duleep Singh

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Franz-Xaver Winterhalter ( 1805-1873)
Maharadjah  Duleep Singh, the last maharadjah of Punjab in 1854
The Royal Trust Collection 

Queen Victoria was captivated by Dalip Singh (1838-93) when first introduced to him in 1854, the year in which he was brought to England, having surrendered his sovereignty of the Punjab in 1849. She recorded in her journal on 10 July 1854 that 'Winterhalter was in ecstasies at the beauty and nobility of bearing of the young Maharaja. He was very amiable and patient, standing so still and giving a sitting of upwards of 2 hrs'. Queen Victoria's fascination with India continued throughout her life and this was one of many portraits that she commissioned of Indian sitters. However, Winterhalter's male portraits are rarely as romantic or exotic as this image, which places the young Maharaja in an imaginary landscape in Indian dress. 
The Maharaja is shown wearing his diamond aigrette and star in his turban and a jewel-framed miniature of Queen Victoria by Emily Eden. During one of the sittings he was shown the Koh-i N?r diamond that he had surrendered in 1849. Queen Victoria recorded how she had given him the newly recut jewel to inspect and that he then handed it back to her, saying how much pleasure it gave him to be able to make the gift in person. He quickly became a close friend of the royal family, visiting them at Osborne and inviting the Prince of Wales to shooting parties on his estate at Elveden Hall in Suffolk. However, Dalip Singh's financial difficulties and disaffection with British politics led him to become involved in various international intrigues in an attempt to regain his throne and he died in exile in Paris.
Commissioned by Queen Victoria, 1854

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mardi 28 juin 2016

Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)




Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700), 
Portrait d'un jeune homme de la famille Chigi 


Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700) est un peintre portraitiste baroque flamand.
Selon l’Institut néerlandais d’histoire de l’art (RKD), il nait à Anvers et il est le  fils du peintre Elias Voët. Il se rend à Rome en 1679-1680, à Milan en 1680, à Florence en 1681, à Turin en 1682-1684 et retourne à Anvers en 16841. Tandis qu’il est à Rome, il vit avec le peintre-graveur Cornelis Bloemaert jusqu’à ce qu’il soit banni pour ses portraits de femmes représentées avec des décolletés indécents, après quoi ils quittent Rome ensemble. 
Il entreprend alors un voyage à Paris en 1686 où il devient peintre de cour jusqu’à son décès. Il y est inscrit en tant que peintre de miniatures.
А propos de Jacob Ferdinand Voet, Houbraken mentionne qu'il aurait  fait un dessin au fusain de tous les Bentvueghels sur le mur blanchi à la chaux d’une auberge à Rome, lieu de rencontre populaire de cette confrérie. L’image a été assez appréciée  pour être épargnée chaque fois que les murs ont été repeints par la suite...

vendredi 24 juin 2016

jeudi 23 juin 2016

mardi 21 juin 2016

lundi 20 juin 2016

Agnolo Bronzino (1503-1572) - Portrait d'Andrea Doria enNeptune



AGNOLO BRONZINO  (1503-1572)
Portrait d'Andrea Doria en Neptune (1530)
Pinacoteca di Brera, Milano

Angelo di Cosimo ou Agnolo di Cosimo dit le Bronzino ou Agnolo Bronzino est un peintre maniériste italien, fils adoptif et apprenti de Pontormo, et élève de Girolamo Genga. Il devrait son surnom à son teint sombre ou à la couleur de ses cheveux. Son disciple et fils adoptif, Alessandro Allori, était également surnommé « il Bronzino ». Il a eu sa part dans les débats qui ont animé les artistes de l'époque sur la supériorité de la peinture ou de la sculpture. Ardent défenseur de la peinture, le Bronzino réalise un tableau à deux faces, le Nain Morgante, où il représente un homme de face et de dos, pour démontrer la capacité de la peinture à faire sentir les volumes de la chair.
lL entre au service des Médicis en 1539 pour les décorations du mariage de Côme de Médicis et d'Éléonore de Tolède pour laquelle il décorera toute une chapelle du Palazzo Vecchio et dont il fera le portrait en 1545. Ses portraits offrent l'image officielle de la cour des Médicis. Ils sont l'expression d'un pouvoir aristocratique, hors des contingences matérielles.

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dimanche 19 juin 2016

FRANS POURBUS THE ELDER (1545-1581)


FRANS POURBUS THE ELDER  (1545-1581) 
Emmanuel-Philibert, duc de Savoie, surnommé " tête de fer " 

jeudi 16 juin 2016

STEVEN VAN DER MEULEN (active 1543-1563)


STEVEN VAN DER MEULEN (active 1543-1563)
Thomas Butler, Earl of Ormonde
National gallery of Ireland 





























STEVEN VAN DER MEULEN (active 1543-1563)
Thomas Butler, Earl of Ormond, 1569

National gallery of Ireland

mercredi 15 juin 2016

François Clouet (1510-1572) - Le roi Charles IX et ses frères, le duc d'Anjou et le duc d'Alençon


François Clouet (1510-1572)
 Le roi Charles IX et ses frères, le duc d'Anjou et le duc d'Alençon,  en 1572
Musée du Louvre, Paris

François Clouet est un artiste-peintre dessinateur français de la Renaissance. Fils de Jean Clouet, lui même dessinateur et peintre célèbre en son temps, François Clouet continue l’œuvre de portraitiste de son père, et son art présente beaucoup d'analogie avec le style dont Jean a été l’inventeur : même sobriété, concentration sur la recherche de ressemblance et même soin d'éviter tout détail superflu.  Les dessins de François Clouet toutefois sont réputés ne pas posséder la légèreté aérienne de ceux de Jean Clouet, mais en tant que portraits ils ne sont pas moins saisissants. C'est lui  qui le premier  s'est avisé de leur donner un fini qui atteste qu'il ne les considérait plus comme des esquisses préparatoires, mais comme des œuvres d'art achevées en elles-mêmes. On pourrait dire, que les 54 dessins authentiques de François Clouet, répartis entre le musée Condé de Chantilly et le Cabinet des estampes au Musée du Louvre à Paris, surpassent encore ceux de son père dans la voie que celui-ci avait ouverte.

dimanche 12 juin 2016

Corneille de Lyon (1500-1575) - Homme au béret noir tenant une pair de gant


Corneille de Lyon (1500-1575)
Homme au béret noir tenant une pair de gant, 1530
Musée des Beaux Arts de Lyon, France


L'art de Corneille de Lyon est novateur et tranche avec les canons du portrait de l'époque. Produites en grande quantité, ces œuvres trouvent leur public et le terme de « Corneille » est communément  utilisé pour désigner ces portraits de petits formats qui sont presque des "miniatures". 
Après sa mort, il tombe progressivement dans l'oubli. Redécouvert au 19e siècle, l'établissement du corpus de ces œuvres se révèle complexe et passe par des périodes de confusions et d'erreurs. La première synthèse complète sur l'artiste n'est publiée qu'en 1996 par Dubois de Groër : 
Corneille réussit « la synthèse de sa culture nordique et de la tradition de Perréal, vive à Lyon. Naturels et immédiats, toujours vifs d'expression et lumineux de matière, ses portraits, tels ceux de Pierre Aymeric ou de la duchesse d'Étampes, se caractérisent, selon les cas, par des accents graphiques francs qui se distinguent de la manière plus fondue de Clouet et s'inscrivent dans le lignage d'un Jacob Cornelisz van Oostsanen ou d'un Lucas de Leyde, ou par une fluidité de matière et une transparence dans les carnations qui lui sont propres et qui sont inédites ».
Il travaille principalement à l’huile sur des supports de bois. Il peint les zones de chair très légèrement alors que les arrière-plans naturels sont plus forts. Son style se rapproche de celui d’Hans Holbein l'Ancien, particulièrement dans l’utilisation de bordures.

D'origine hollandaise, Corneille arrive au début des années 1530 à Lyon. Il connaît immédiatement une grande réussite dans le genre du portrait et devient peintre royal, titre qu'il garde toute sa vie. Marié à une Lyonnaise, bien intégré dans sa cité et jouissant d'une aisance confortable, il ne la quitte pas même durant les guerres de religion. Protestant, il est persécuté et revient à la religion catholique pour éviter l'exil.

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samedi 11 juin 2016

PIERRE PAUL PRUD'HON (1758-1823)






PIERRE-PAUL PRUD'HON (1758-1823)
Portait d'Arnaud de Beaufort, 1818
Saint Louis Art Museum, St. Louis,  USA

mercredi 8 juin 2016

Ares dit " Borghese"


ALCAMENE
Arès dit  "Borghese"
Musée du Louvre, Paris



L’Arиs Borghèse est une statue en marbre, copie romaine d'un original grec perdu, représentant un jeune homme nu et casqué, probablement le dieu Arès. Le type est généralement attribué au sculpteur grec Alcamène. Provenant de la collection Borghèse, d'où son nom, elle a été achetée par Napoléon Ier au prince Camille Borghèse en 1807 et appartient désormais aux collections du musée du Louvre à Paris .

mardi 7 juin 2016

dimanche 5 juin 2016

Lucian Freud (1922-2011) - Naked Man, Back View









LUCIAN FREUD (1922-2011)
Naked Man, Back View (1991-92)
The MET museum

The MET notice about the work :
As one of Britain's leading realist painters, Freud's compositions focus on the human figure and face, often revealing the humanity of his subjects while depicting their physical ugliness. From the late 1980s through the mid-1990s, one of his favorite models was Leigh Bowery (Australian, 1961-1994), a fashion designer and popular avant-garde performance artist who began working the London club scene in the 1980s. Ironically, although Bowery was known for his outlandishly freakish costumes and makeup, Freud records him with stark truthfulness, naked of his theatrical regalia. Inspired by what he called Bowery's "wonderfully buoyant bulk … and those extraordinary dancer's legs," Freud painted many full-length portraits of him that emphasize his imposing, yet oddly graceful physique. Viewed here, however, seated from the back, his hulking body squats ungainfully on a low, wide stool in the artist's studio. The terrain of his fleshy mountainous back is almost sculpted by the artist's thick application of paint. In essence, this is not a traditional portrait, but a still life of skin. One is reminded of an observation by Willem de Kooning, another painter of grotesque figures: "Flesh is the reason why oil painting was developed."

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samedi 4 juin 2016

jeudi 2 juin 2016

Fairfield Porter (1907-1975) - Lawrence in two Lights


Fairfield Porter (1907-1975)
Lawrence in two Lights 1963


Fairfield Porter était un peintre et critique d'art américain. Il était le quatrième des cinq enfants issu d'une famille d'artistes, en l'occurrence l'architecte James Porter et la poétesse de Ruth Furness.
Pendant ses études à Harvard, Porter se spécialisa en beaux-arts. il poursuivit ses études à la Art Students' League après son déménagement à New York en 1928. Ses études à la Art Students' League l'auraient prédisposé à produire un "art socialement pertinent" et, bien qu'il ait bordé de nombreux thèmes dans sa vie, il resta fidèle au style réaliste pendant toute sa carrière. Il fuit à la fois critiqué et vénéré pour être resté fidèle à ce style tout en faisant partie du mouvement expressionniste abstrait.
Ses sujets furent principalement des paysages , des intérieurs et des portraits de famille, d'amis et de collègues artistes, dont beaucoup étaient affiliés à la New York School of Writers School , notamment John Ashbery, Frank O'Hara et James Schuyler.
Beaucoup de ses peintures ont été conservées dans et autour de la maison d'été familiale de Great Spruce Head Island, dans le Maine, et dans la maison familiale située au 49 South Main Street, à Southampton, dans l'État de New York.
Sa vision picturale qui englobait une fascination pour la nature et une capacité à relever dans la vie quotidienne, les détails extraordinaires, devait beaucoup aux peintres français Pierre Bonnard et Édouard Vuillard qui'l admirait.
Porter a dit un jour: "Quand je peins, je pense que ce qui me satisferait le plus serait d'exprimer ce que Bonnard disait avoir entendu dire à Renoir :" Rends tout plus beau. "

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mercredi 1 juin 2016

mardi 31 mai 2016

dimanche 29 mai 2016

Carolus Duran (1837-1917) - Le Convalescent

Carolus Duran (1837-1917) Le convaslescent ou le Blessé, 1860 Huile sur toile,  99 x 126 cm Musée d’Orsay, Paris,


Carolus Duran (1837-1917)
Le convaslescent ou le Blessé, 1860
Huile sur toile,  99 x 126 cm
Musée d’Orsay, Paris,
 

Alors que la peinture française était en pleine évolution avec les impressionnistes et leurs disciples, il a souvent été reproché à Carolus-Duran, notamment par Camille Pissarro, de ne pas utiliser sa technique et son talent évidents de façon plus aventureuse et de ne se consacrer qu'à des portraits, certes rémunérateurs, mais conventionnels. Émile Zola écrit : « Carolus-Duran est un adroit ; il rend Manet compréhensible au bourgeois, il s'en inspire seulement jusqu'à des limites connues, en l'assaisonnant au goût du public. Ajoutez que c'est un technicien fort habile, sachant plaire à la majorité»
Carolus-Duran, ami de Degas et d'Édouard Manet, a su naviguer entre l'académisme d'un Cabanel et de ses disciples, et l'expérimentation de ses contemporains plus hardis. Il a su insuffler à ses portraits un naturel et une vie qui les font sortir du lot..
L'atelier de Carolus-Duran compte en moyenne vingt-cinq étudiants, dont les deux tiers sont anglais ou américains, parmi lesquels : John Singer Sargent, Ralph Wormeley Curtis, Maximilien Luce, Ramon Casas, James Carroll Beckwith, Hamilton Minchin, Will Hicok Low, Paul Helleu, Robert Alan Mowbray Stevenson, Theodore Robinson et Ernest Ange Duez.


Fils d'aubergiste, Charles Duran apprend le dessin auprès du sculpteur Jean-Baptiste Cadet de Beaupré à l'Académie de Lille, puis étudie pendant deux ans la peinture auprès de François Souchon, lui-même élève de Jacques-Louis David. Il arrive à Paris en 1853 et prend alors le pseudonyme de « Carolus-Duran ». Il suit les cours de l'Académie Suisse de 1859 à 1861. Il est influencé au début de sa carrière par le réalisme de Gustave Courbet, qu'il rencontre à cette époque, et se lie d'amitié avec Édouard Manet, Henri Fantin-Latour, Félix Bracquemond et Zacharie Astruc. C'est aussi en 1859 qu'il expose pour la première fois au Salon.
À partir de 1870, à la suite de la renommée de La Dame au gant, il se consacre principalement aux portraits. Son succès lui permet d'ouvrir un atelier à Paris au 81, boulevard du Montparnasse (proche de son domicile du 58, rue Notre-Dame-des-Champs), où il enseigne la peinture en prenant Vélasquez comme référence. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1872 et il est promu officier en 1878, commandeur en 1889 et grand officier en 1900.
De 1889 à 1900, il est membre du jury de chaque Exposition universelle. Il est cofondateur de la Société nationale des beaux-arts en 1890. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1904. Bien que n'ayant jamais obtenu le prix de Rome et du fait de l'absence de candidat, il est nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1905, poste qu'il occupe jusqu'en 1913. Il est nommé Rosati d'honneur en 1892.

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jeudi 26 mai 2016

mercredi 25 mai 2016

Thomas Eakins (1844-1916) - The Wrestlers 1899


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Thomas Eakins (1844-1916) 
The Wrestlers, 1899
Los Angeles County Museum of Arts

Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin... 

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samedi 21 mai 2016

jeudi 19 mai 2016

Maximilien Luce (1858-1941) - La toilette


Maximilien Luce (1858-1941)
La toilette, 1887 
Musée du Petit Palais, Genève


Maximilien Luce est un peintre français. Militant libertaire, il produit de nombreuses illustrations engagées. Il est également graveur, portraitiste et affichiste.
Son premier tableau connu date de 1876. А partir de 1885, et durant une quinzaine d'années, il s'inscrit dans le mouvement néo-impressionniste : il use de la technique du divisionnisme (ou pointillisme), développée par Georges Seurat. Il revient par la suite à une facture plus classique, mais qui garde l'harmonie et la luminosité de sa première période.
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mercredi 18 mai 2016

Mineurs de fond



1951
Un mineur de fond nourrissant  son cheval charbonnier au fond de la mine. France 

dimanche 15 mai 2016

Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)



Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)
 Philippe, duc de Vendôme (1655-1727)
Grand maître des Chevaliers de l'Ordre de Malte 


Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700) est un peintre portraitiste baroque flamand.
Selon l’Institut néerlandais d’histoire de l’art (RKD), il nait à Anvers et il est le  fils du peintre Elias Voët. Il se rend à Rome en 1679-1680, à Milan en 1680, à Florence en 1681, à Turin en 1682-1684 et retourne à Anvers en 16841. Tandis qu’il est à Rome, il vit avec le peintre-graveur Cornelis Bloemaert jusqu’à ce qu’il soit banni pour ses portraits de femmes représentées avec des décolletés indécents, après quoi ils quittent Rome ensemble. 
Il entreprend alors un voyage à Paris en 1686 où il devient peintre de cour jusqu’à son décès. Il y est inscrit en tant que peintre de miniatures.
А propos de Jacob Ferdinand Voet, Houbraken mentionne qu'il aurait  fait un dessin au fusain de tous les Bentvueghels sur le mur blanchi à la chaux d’une auberge à Rome, lieu de rencontre populaire de cette confrérie. L’image a été assez appréciée  pour être épargnée chaque fois que les murs ont été repeints par la suite...

jeudi 12 mai 2016

David Hockney (bn.1937)


David Hockney (bn.1937) 
Jacques de Bascher de Beaumarchais, 1975. 
Private Collection 

Extrait d'une correspondance avec le peintre David Hockney que  Jacques de Bascher avait fait paraître en 1980 dans le journal L’Officiel, en marge de séries mode dont il avait réalisé le stylisme : 

Lettre  1 : 
“Mon cher David, l’esprit (de cette série) est un peu à la Leyendecker pour certaines images, un peu à la Seeberger pour d’autres. La tempête qui faisait rage m’a aussi fait penser à Fire Island de l’autre côté de l’Atlantique. Lee Brevard a dû te dire qu’en septembre j’y étais en même temps que toi, juste avant que l’ouragan David (quel joli prénom) vienne esquinter quelques villas de bois. J’étais bien triste de ne pas te voir dans l’île de feu mais j’ai comme excuse d’être tombé amoureux. Lee te dira de qui.”

Lettre  2 :
" A New Odessa Life.
 Que je te rassure tout de suite sur la signification du titre. Il ne s’agit ni d’une suite à la fameuse filière du trésor de guerre nazi, ni d’une apologie de cette affreuse ville industrielle des bords de la mer Noire, qui doit son seul intérêt historique à sa participation, comme décor, à la révolte des matelots du cuirassé Potemkine. Serge Eisenstein en a tiré le parti esthétique que l’on connaît… Je voulais recréer l’atmosphère de ces établissements un peu troubles où l’on ne savait s’il s’agissait d’un lupanar ou bien d’une maison de repos pour jeunes officiers de la garde impériale. Est-ce un hommage à Joseph Arthur, comte de Gobineau, dont les Nouvelles asiatiques sont revenues à la mode et surtout sa Danseuse de Shamakha dont l’ambiguïté fait souvent penser à l’Aziyadé de Pierre Loti très à la mode lui aussi, ou aux Voyages du chevalier Chardin en Perse ?… Introuvable.”

Jacques de Bascher  (1951- 1989) dit Jacques "de Bascher de Beaumarchais" fut  un dandy parisien, figure des milieux de la mode, de la jet set et du monde de la nuit...  
Jacques de Bascher  rencontra Karl Lagerfeld  à  l'âge de 22 ans.  Sans jamais partager le même appartement, ils vécurent ensemble jusqu'à sa mort, en  1989, une relation sentimentale et totalement platonique.
En 1973, Yves Saint Laurent, à l'époque compagnon de Pierre Bergé, tomba amoureux de Jacques de Bascher. Alors que Karl Lagerfeld ferme les yeux, Yves Saint Laurent et Jacques de Bascher auront une liaison déséquilibrée et destructrice. À leur rupture commencera une « descente aux enfers » pour Yves Saint Laurent.
En 1984, Jacques de Bascher se découvre positif au test du VIH.
Il meurt des suites du sida à l'hôpital de Garches en 1989, veillé par Karl Lagerfeld, qui avait fait installer un lit d'appoint à son chevet. 
L'année suivante, Karl Lagerfeld achète près de Hambourg une maison qu'il nomme Villa Jako en sa mémoire. Il lance en 1998 un parfum baptisé Jako.