Collection virtuelle sur le thème du portrait masculin en peinture, dessin, sculpture et photographie. Chaque portrait est analysé et commenté en français et, quelquefois, détaillé dans un podcast. Biographie de peintres, sculpteurs, photographes et artistes. Portraits historiques, autoportraits, Nus académiques, portraits officiels, Histoire de la mode, Histoire du costume, Histoire de l'art.
mardi 31 mai 2016
dimanche 29 mai 2016
Carolus Duran (1837-1917) - Le Convalescent
Carolus Duran (1837-1917)
Le convaslescent ou le Blessé, 1860
Huile sur toile, 99 x 126 cm
Musée d’Orsay, Paris,
Le convaslescent ou le Blessé, 1860
Huile sur toile, 99 x 126 cm
Musée d’Orsay, Paris,
Alors que la peinture française était en pleine évolution avec les impressionnistes et leurs disciples, il a souvent été reproché à Carolus-Duran, notamment par Camille Pissarro, de ne pas utiliser sa technique et son talent évidents de façon plus aventureuse et de ne se consacrer qu'à des portraits, certes rémunérateurs, mais conventionnels. Émile Zola écrit : « Carolus-Duran est un adroit ; il rend Manet compréhensible au bourgeois, il s'en inspire seulement jusqu'à des limites connues, en l'assaisonnant au goût du public. Ajoutez que c'est un technicien fort habile, sachant plaire à la majorité»
Carolus-Duran, ami de Degas et d'Édouard Manet, a su naviguer entre l'académisme d'un Cabanel et de ses disciples, et l'expérimentation de ses contemporains plus hardis. Il a su insuffler à ses portraits un naturel et une vie qui les font sortir du lot..
L'atelier de Carolus-Duran compte en moyenne vingt-cinq étudiants, dont les deux tiers sont anglais ou américains, parmi lesquels : John Singer Sargent, Ralph Wormeley Curtis, Maximilien Luce, Ramon Casas, James Carroll Beckwith, Hamilton Minchin, Will Hicok Low, Paul Helleu, Robert Alan Mowbray Stevenson, Theodore Robinson et Ernest Ange Duez.
Fils d'aubergiste, Charles Duran apprend le dessin auprès du sculpteur Jean-Baptiste Cadet de Beaupré à l'Académie de Lille, puis étudie pendant deux ans la peinture auprès de François Souchon, lui-même élève de Jacques-Louis David. Il arrive à Paris en 1853 et prend alors le pseudonyme de « Carolus-Duran ». Il suit les cours de l'Académie Suisse de 1859 à 1861. Il est influencé au début de sa carrière par le réalisme de Gustave Courbet, qu'il rencontre à cette époque, et se lie d'amitié avec Édouard Manet, Henri Fantin-Latour, Félix Bracquemond et Zacharie Astruc. C'est aussi en 1859 qu'il expose pour la première fois au Salon.
À partir de 1870, à la suite de la renommée de La Dame au gant, il se consacre principalement aux portraits. Son succès lui permet d'ouvrir un atelier à Paris au 81, boulevard du Montparnasse (proche de son domicile du 58, rue Notre-Dame-des-Champs), où il enseigne la peinture en prenant Vélasquez comme référence. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1872 et il est promu officier en 1878, commandeur en 1889 et grand officier en 1900.
De 1889 à 1900, il est membre du jury de chaque Exposition universelle. Il est cofondateur de la Société nationale des beaux-arts en 1890. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1904. Bien que n'ayant jamais obtenu le prix de Rome et du fait de l'absence de candidat, il est nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1905, poste qu'il occupe jusqu'en 1913. Il est nommé Rosati d'honneur en 1892.
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2016 - Men Portraits
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samedi 28 mai 2016
vendredi 27 mai 2016
jeudi 26 mai 2016
mercredi 25 mai 2016
Thomas Eakins (1844-1916) - The Wrestlers 1899
Thomas Eakins (1844-1916)
The Wrestlers, 1899
Los Angeles County Museum of Arts
Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...
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2016 - Men Portraits
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mardi 24 mai 2016
dimanche 22 mai 2016
samedi 21 mai 2016
vendredi 20 mai 2016
jeudi 19 mai 2016
Maximilien Luce (1858-1941) - La toilette
Maximilien Luce (1858-1941)
La toilette, 1887
Musée du Petit Palais, Genève
Maximilien Luce est un peintre français. Militant libertaire, il produit de nombreuses illustrations engagées. Il est également graveur, portraitiste et affichiste.
Son premier tableau connu date de 1876. А partir de 1885, et durant une quinzaine d'années, il s'inscrit dans le mouvement néo-impressionniste : il use de la technique du divisionnisme (ou pointillisme), développée par Georges Seurat. Il revient par la suite à une facture plus classique, mais qui garde l'harmonie et la luminosité de sa première période.
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mercredi 18 mai 2016
mardi 17 mai 2016
lundi 16 mai 2016
dimanche 15 mai 2016
Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)
Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)
Philippe, duc de Vendôme (1655-1727)
Grand maître des Chevaliers de l'Ordre de Malte
Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700) est un peintre portraitiste baroque flamand.
Selon l’Institut néerlandais d’histoire de l’art (RKD), il nait à Anvers et il est le fils du peintre Elias Voët. Il se rend à Rome en 1679-1680, à Milan en 1680, à Florence en 1681, à Turin en 1682-1684 et retourne à Anvers en 16841. Tandis qu’il est à Rome, il vit avec le peintre-graveur Cornelis Bloemaert jusqu’à ce qu’il soit banni pour ses portraits de femmes représentées avec des décolletés indécents, après quoi ils quittent Rome ensemble.
Il entreprend alors un voyage à Paris en 1686 où il devient peintre de cour jusqu’à son décès. Il y est inscrit en tant que peintre de miniatures.
А propos de Jacob Ferdinand Voet, Houbraken mentionne qu'il aurait fait un dessin au fusain de tous les Bentvueghels sur le mur blanchi à la chaux d’une auberge à Rome, lieu de rencontre populaire de cette confrérie. L’image a été assez appréciée pour être épargnée chaque fois que les murs ont été repeints par la suite...
samedi 14 mai 2016
vendredi 13 mai 2016
jeudi 12 mai 2016
David Hockney (bn.1937)
David Hockney (bn.1937)
Jacques de Bascher de Beaumarchais, 1975.
Private Collection
Extrait d'une correspondance avec le peintre David Hockney que Jacques de Bascher avait fait paraître en 1980 dans le journal L’Officiel, en marge de séries mode dont il avait réalisé le stylisme :
Lettre 1 :
“Mon cher David, l’esprit (de cette série) est un peu à la Leyendecker pour certaines images, un peu à la Seeberger pour d’autres. La tempête qui faisait rage m’a aussi fait penser à Fire Island de l’autre côté de l’Atlantique. Lee Brevard a dû te dire qu’en septembre j’y étais en même temps que toi, juste avant que l’ouragan David (quel joli prénom) vienne esquinter quelques villas de bois. J’étais bien triste de ne pas te voir dans l’île de feu mais j’ai comme excuse d’être tombé amoureux. Lee te dira de qui.”
Lettre 2 :
" A New Odessa Life.
Que je te rassure tout de suite sur la signification du titre. Il ne s’agit ni d’une suite à la fameuse filière du trésor de guerre nazi, ni d’une apologie de cette affreuse ville industrielle des bords de la mer Noire, qui doit son seul intérêt historique à sa participation, comme décor, à la révolte des matelots du cuirassé Potemkine. Serge Eisenstein en a tiré le parti esthétique que l’on connaît… Je voulais recréer l’atmosphère de ces établissements un peu troubles où l’on ne savait s’il s’agissait d’un lupanar ou bien d’une maison de repos pour jeunes officiers de la garde impériale. Est-ce un hommage à Joseph Arthur, comte de Gobineau, dont les Nouvelles asiatiques sont revenues à la mode et surtout sa Danseuse de Shamakha dont l’ambiguïté fait souvent penser à l’Aziyadé de Pierre Loti très à la mode lui aussi, ou aux Voyages du chevalier Chardin en Perse ?… Introuvable.”
Jacques de Bascher (1951- 1989) dit Jacques "de Bascher de Beaumarchais" fut un dandy parisien, figure des milieux de la mode, de la jet set et du monde de la nuit...
Jacques de Bascher rencontra Karl Lagerfeld à l'âge de 22 ans. Sans jamais partager le même appartement, ils vécurent ensemble jusqu'à sa mort, en 1989, une relation sentimentale et totalement platonique.
En 1973, Yves Saint Laurent, à l'époque compagnon de Pierre Bergé, tomba amoureux de Jacques de Bascher. Alors que Karl Lagerfeld ferme les yeux, Yves Saint Laurent et Jacques de Bascher auront une liaison déséquilibrée et destructrice. À leur rupture commencera une « descente aux enfers » pour Yves Saint Laurent.
En 1984, Jacques de Bascher se découvre positif au test du VIH.
Il meurt des suites du sida à l'hôpital de Garches en 1989, veillé par Karl Lagerfeld, qui avait fait installer un lit d'appoint à son chevet.
L'année suivante, Karl Lagerfeld achète près de Hambourg une maison qu'il nomme Villa Jako en sa mémoire. Il lance en 1998 un parfum baptisé Jako.
mercredi 11 mai 2016
mardi 10 mai 2016
lundi 9 mai 2016
dimanche 8 mai 2016
GEORGE CATLIN (1796-1872)
GEORGE CATLIN (1796-1872)
Sha co pay (The Six), chief of the Plains Ojibwa (1832)
Smithsonian American Art Museum
George Catlin est un artiste-peintre américain spécialisé dans la représentation des Indiens d'Amérique et de leurs us et coutumes.
En 1821, George Catlin abandonne une brillante carrière d'avocat, pour se consacrer а sa passion : peindre les indiens. Il voyage beaucoup dans les vastes territoires américains, et rapporte des peintures, des dessins et des objets d'artisanat. Son œuvre offre un témoignage essentiel sur la culture amérindienne.
Son style est caractérisé par un trait synthétique et un minimalisme des couleurs, révélateur des conditions difficiles de ses voyages, et de la rapidité d'exécution nécessaire. En 1838, Catlin crée l'Indian Gallery, destinée à rassembler le matériel qu'il a constitué. Elle est présentée sur la côte Est des Etats-Unis, ainsi qu'en Europe, oщ elle rencontre un grand succès.
En 1845, Le roi de France Louis-Philippe reçoit à Paris, au Palais des Tuileries, le peintre américain George Catlin accompagné d'une troupe de danseurs amérindiens. Ces derniers interprètent un spectacle de danses traditionnelles. Le roi et la Cour sont charmés et impressionnés par le coup de pinceau artistique du maître qui peint l'évènement. Louis-Philippe commanda une série de toiles de l'artiste. Ces œuvres sont exposées au Musée du Quai Branly à Paris
En 1852, victime d'une spéculation financière, Catlin fait faillite et, s'intégrant difficilement à la vie urbaine, il repart en voyage parmi les tribus d'Indiens. En 1860, il tente l'exploration de la jungle équatoriale sud-américaine, mais n'y retrouve pas son rapport particulier avec le monde amérindien.
samedi 7 mai 2016
vendredi 6 mai 2016
jeudi 5 mai 2016
mercredi 4 mai 2016
mardi 3 mai 2016
François-Xavier Fabre (1766-1837) - Portrait of a Man
François-Xavier Fabre (1766-1837)
Portrait of a Man, 1809
Musée Fabre, Montpellier
Né à Montpellier, lauréat du Grand Prix de Rome en 1787 et disciple du grand David, François-Xavier Fabre (1766-1837) réalise la majeure partie de sa carrière à Florence, où il réside de 1793 à 1824. Portraitiste, peintre d’histoire et paysagiste, il se distingue par la pureté de son dessin qui doit beaucoup à Poussin comme par son usage raffiné de la couleur. II connaît de son vivant un grand succès auprès d’une clientèle élégante et cosmopolite qu’il croise dans le salon de la comtesse Louise d’Albany et du poète Alfieri, ses plus fidèles et fervents admirateurs. Il est aussi l’un des plus célèbres collectionneurs de son temps et le fondateur du musée qui porte son nom dans sa ville natale, auquel il lègue sa fabuleuse collection. C’est à la rencontre d’un artiste brillant et d’un homme fascinant et secret qu’invite cette monographie.
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lundi 2 mai 2016
Alonzo Sanchez Coello (1532-1588)
Alonzo Sanchez Coello (1532-1588)
Autoritratto
Alonso Sánchez Coello ( était un portraitiste de la Renaissance espagnole et portugaise. Il est principalement connu pour ses portraits exécutés dans un style alliant l’objectivité de la tradition flamande à la sensualité de la peinture vénitienne. Il était peintre à la cour de Philippe II. [
Sánchez Coello a réalisé des portraits et des peintures religieuses. Les œuvres religieuses, dont beaucoup ont été créées pour le Palais de l'Escurial, sont assez conventionnelles et austères.
Sánchez Coello fut un disciple de Titien et, comme lui, excellait dans les portraits et les figures isolées, élaborant les textures de ses armures, draperies et autres accessoires à tel point qu'on l'on retrouve son influence dans ce domaine jusque chez Velázquez . Chez Antonis Mor, Coello a appris la précision de la représentation et, chez Titien, les tonalités dorées vénitiennes, une finition soignée et là peu près tout de l'’utilisation de la lumière sur une toile.
C'est donc surtout pour ses portraits que cet artiste est retnu par la postérité souvient. Ils sont marqués par une facilité de pose et d'exécution, une dignité et une sobriété de représentation et une chaleur de couleur. Ses portraits de Philippe II (vers 1580) et de l'infante Isabel Clara Eugenia (1571), toutes deux conservées au Prado à Madrid, sont deux de ses plus belles œuvres. Sánchez Coello a également produit une série touchante de peintures des enfants de Philippe II. La délicatesse extrême du portrait des enfants adoucit l'étiquette rigide et la mode de la cour.
La réputation de Sánchez Coello en tant que portraitiste a été cependant entachée par les innombrables copies et imitations qui lui ont été attribuées à tort.
Il n'y a jamais eu de réelles biographies de Coello et beaucoup de ses œuvres sont encore confondues avec celles de Sofonisba Anguissola, qui a peint des portraits royaux à la même période, et de Juan Pantoja de la Cruz, élève de Coello.
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dimanche 1 mai 2016
vendredi 29 avril 2016
jeudi 28 avril 2016
Gian-Lorenzo Bernini (1598-1680)
The man Splashed
Project for the fountain of the four rivers (Roma)
The MET, New-York
La fontaine des Quatre-Fleuves (Fontana dei Quattro Fiumi) (1648-1651) fut bâtie par le Bernin au centre de la piazza Navona à Rome, devant l'église de Sant'Agnese in Agone.
Les quatre fleuves qu'elle représente symbolisent chacun un continent : le Danube (Europe) sculpté par Antonio Raggi, le Gange (Asie) sculpté par Claude Poussin, le Nil (Afrique) (le visage voilé car on ne connaissait pas sa source) sculpté par Giacomo Antonio Fancelli et le Rio de la Plata (Amérique) sculptй par Francesco Borromini. L'absence du continent océanien s'explique par le fait que ce continent n'avait pas encore été découvert.
C'est une œuvre de commande du Pape Innocent X : la colombe et le rameau d'olivier en haut de l'obélisque au centre de la fontaine sont l'emblème de sa famille (les Pamphili) qui avait un palais sur la place. Cet obélisque rapportée d'Egypte à Rome par Caracalla provient du cirque de Maxence.
Une légende, encore très populaire aujourd'hui, est liée а la rivalité entre Le Bernin et Francesco Borromini. On prétend que la statue du Rio de la Plata a le bras tendu de peur d'un effondrement de l'église de Sant'Agnese in Agone et aussi que la statue du Nil couvre son visage pour ne pas la voir. Ce n'est qu'une légende, puisque la fontaine a été construite avant l'église, entre 1648 et 1651. Pour cette fontaine, Le Bernin réalisa plusieurs études en terre cuite pour des personnages qui ne figurent souvent meme pas dans l'œuvre achevée. Celle qui est présentée dans ce blog fait partie de celles ci.
mercredi 27 avril 2016
mardi 26 avril 2016
lundi 25 avril 2016
dimanche 24 avril 2016
samedi 23 avril 2016
Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929)
Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929)
Un jeune breton
Pascal Dagnan-Bouveret est un peintre français, fils d'un tailleur parisien, élevé à Melun chez son grand-pиre Gabriel Bouveret. En 1869, il est admis 0 l'Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme. Il se lie d'amitié à cette époque avec Bastien-Lepage Gustave Courtois, avec lequel il partage un atelier à Neuilly-sur-Seine.
Il est classé second au concours du prix de Rome en 1876, puis part en Franche-Comté où il se consacre aux scènes de la vie quotidienne d'inspiration naturaliste. Ce n'est qu'après la mort de son ami Bastien-Lepage, en 1884, qu'il connait le succès public.
А partir de 1885, il voyage souvent en Bretagne qui lui inspire de nombreuses toiles. Le Pardon en Bretagne lui vaut un médaille d'honneur à l'Exposition universelle de 1889.
Dans les années 1896-1897, il s'intéresse à des sujets religieux, et vers la fin de sa carrière il exécute surtout des portraits. Il reçoit le grand prix de l'Exposition universelle de 1900 pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts le 27 octobre 1900.
Le peintre catalan Jean Sala, ainsi que le peintre chinois Xu Beihong, sont sesélèves.
Il meurt а Quincey le 3 juillet 1929, dans sa maison . Il avait épousé Anne-Marie Walter, cousine du peintre Gustave Courtois. Le musée d'Orsay à Paris onserve une série d'épreuves argentiques représentant la famille.
Il a laissé de nombreuses œuvres au musée Georges-Garret de Vesoul.
vendredi 22 avril 2016
mercredi 20 avril 2016
Franck Hurley (1885-1962) - Portrait of Tom Crean
Franck Hurley (1885-1962)
Portrait of Tom Crean (1877-1938) , Antarctic explorer in 1915
Thomas « Tom » Crean (1877-1938) est un explorateur de l'Antarctique irlandais. Il est né а Annascaul, dans le comté de Kerry. Il entre dans la Royal Navy а l'âge de 15 ans, en mentant sur son âge pour pouvoir être admis.
Tom Crean a pris part а trois des quatre grandes expéditions britanniques en Antarctique au cours de cette période. Parmi celles-ci, deux étaient celles conduites par Robert Scott et avaient pour but (parmi d'autres buts purement scientifiques) d'atteindre le Pôle Sud : l'expédition de 1901-1904 sur le Discovery et celle de 1911-1913 sur le Terra Nova. Durant cette expédition, Crean parcourt seul 35 milles (56 km) à travers la barrière de glace, afin de sauver la vie d'Edward Evans, ce qui lui vaut de recevoir la médaille Albert. La troisième expédition était celle conduite par Ernest Shackleton sur l’Endurance, sur lequel Crean sert en tant qu'officier second, de 1914à1916. Alors que l’Endurance se retrouve encerclée par la banquise, il vit avec l'équipage une série d'évènements dramatiques, comme une dérive de plusieurs mois dans les glaces, une tentative de sauvetage, et un périple de 800 milles (920 milles 1,500 km) jusqu'à la Géorgie du Sud. Au moment d'atteindre cette terre, Crean entreprend avec Shackleton et le capitaine Worsley, la première traversée terrestre par les hautes montagnes, sans cartes ni équipement d'alpinisme approprié.
Sa participation aux trois expéditions lui vaut de recevoir trois médailles polaires et une réputation de d' aventurier polaire plutôt fiable.
Après l'expédition de l’Endurance, Crean regagne la Royal Navy et sa carrière navale prend fin en 1920 ; il retourne alors dans le comté de Kerry, à Annascaul, sa ville natale. Il y ouvre une taverne appelée « L'auberge du pôle Sud » avec son épouse Ellen.
Il y vécut tranquillement et discrètement jusqu'à sa mort en 1938.
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Après l'expédition de l’Endurance, Crean regagne la Royal Navy et sa carrière navale prend fin en 1920 ; il retourne alors dans le comté de Kerry, à Annascaul, sa ville natale. Il y ouvre une taverne appelée « L'auberge du pôle Sud » avec son épouse Ellen.
Il y vécut tranquillement et discrètement jusqu'à sa mort en 1938.
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mardi 19 avril 2016
lundi 18 avril 2016
Charles M. Russell (1864-1926) - Self Portrait with horse
Charles M. Russell (1864-1926)
Self Portrait with horse
Comme dans ses autres autoportrait il apparait est debout, les pieds solidement plantés et le chapeau posé en arrière du crâne, comme a son habitude. Il est toujours habillé de la meme façon, portant son éternelle ceinture métisse rouge et ses bottes de cheval.
Dans une de ses lettres il écrivait : « Je suis démodé et particulier dans ma façon de m'habiller. On dit que suis excentrique (une façon polie de dire que je suis un peu givré!). Je crois en la chance et j'en ai beaucoup… Tout homme qui peut gagner sa vie en faisant ce qu'il aime a de la chance, et c'est mon cas. » Considéré comme un homme sensible, modeste et sans prétention, Russell percevait son grand talent tout simplement comme une "chance.".... Une chance qui lui a permis de peindre comme personne plus de 2000 tableaux représentant les cow-boys, des indiens et des paysages du Far West de la fin du 19e siècle.
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dimanche 17 avril 2016
Thomas Eakins (1844-1916) - Taking the count
Thomas Eakins (1844-1916)
Taking the count (1898)
Yale University Gallery (Whitney Collections of Sporting Art)
Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...
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samedi 16 avril 2016
vendredi 15 avril 2016
Frank Albert Rinehart (1861-1928) - Bartelda, chef Apache
Frank Albert Rinehart (1861-1928)
Portrait of Bartelda, chef Apach, 1899
Boston Library, USA
Apache (« ennemi » en langue zuñi) est un nom générique donné à différentes tribus amérindiennes d'Amérique du Nord vivant dans le sud-ouest des États-Unis et le Nord des États mexicains de Chihuahua et du Sonora, formant le territoire de l'Apacheria et partageant la même langue athapascane méridionale (proche des langues athapascanes septentrionales parlées par les Amérindiens d'Alaska et de l'ouest du Canada).
Les Navajos parlent une langue très proche et partagent la même culture, ils sont donc souvent considérés comme des Apaches.
Venus du sud du Canada à une date indéterminée (entre 1200 et 1500 de notre ère), les Apaches vécurent d'abord dans les plaines du Kansas, du Nebraska et de l'est du Colorado où les rencontrèrent les explorateurs espagnols au 16e siècle. Par la suite, ils furent repoussés vers le sud-ouest par les Comanches et les Kiowas. Seuls les Apaches des Plaines restèrent en Oklahoma comme alliés et vassaux de ces derniers.
Les Apaches avaient des modes de vie différents selon les lieux où ils résidaient et les influences auxquels ils étaient soumises. Ainsi les Lipans du Texas, les Mescaleros et les Jicarillas Llaneros chassaient le bison et étaient fortement influencés par la culture des Plaines. Les Jicarillas Oleros avaient quant à eux adopté un mode de vie proche de celui des Pueblos, pratiquant l'agriculture, la fabrication de poterie et vivaient dans des villages constitués de maisons rectangulaires en adobe. Les Chiricahuas et les Apaches de l'Ouest étaient des nomades vivant de chasse et de cueillette, parfois d'agriculture de subsistance.
Les Apaches résistèrent longtemps aux étrangers, affrontant d'abord les Espagnols (1520-1821), puis les Mexicains et enfin les Américains qui parviendront à les soumettre à la fin du 19e siècle.
Leurs chefs les plus célèbres sont Mangas Coloradas, Cochise, Victorio et Geronimo.
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jeudi 14 avril 2016
mercredi 13 avril 2016
Anthonis Mor (1517-1576) - Guillaume d'Orange, dit Guillaume le taciturne
Anthonis Mor ( ou Antonio Moro) 1517-1576)
Portrait de Guillaume d'Orange, dit Guillaume le taciturne (1554)
Gemäldegalerie Alte Meister, Cassel.
Antonio Moro, ou Anthonis Mor (est un peintre flamand. On le connait sous divers noms : son prénom est tantôt Anthonis, Antoon, Antonis, Anthony, Anthonius ou Antonio, son nom est tantôt Mor, More ou Moro, et il est également identifié par son titre acquis au cours de sa vie : Van Dashorst. Portraitiste très apprécié, il fait une carrière internationale, qui le mène а Bruxelles, Madrid, Lisbonne, Londres, Utrecht et Anvers.
mardi 12 avril 2016
Isaac Oliver (1570-1617) - Henry Stuart, Prince of Wales
Isaac Oliver (1570-1617)
Henry Stuart, Prince of Wales (1610-12).
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In November 1612, shortly before his nineteenth birthday, Henry, Prince of Wales, the eldest son of James I of England and VI of Scotland, and Anne of Denmark, died of typhoid fever after a short illness. The nation was struck by grief at the loss of this most promising prince who, as King Henry IX, it was believed would become a king to transform Britain.
Unlike his father James, Henry was seen as militaristic, ardently Protestant and fiercely moral; he was also a precocious patron of the arts, collecting paintings, sculpture and books, commissioning ambitious garden designs and architecture, and performing in elaborate court festivities. He took an active interest in the navy and exploration, sponsoring an expedition to find the Northwest Passage and giving his name to new settlements in Virginia.
He was the first British royal to actively collect European renaissance paintings; he acquired the first collection of Italian renaissance bronzes in England, and brought the first collection of antique coins and medals to England; he also assembled the largest and most important library in the land. His patronage of court masques and festivals, architecture and garden design established his court as a rival to the great princely courts of Europe. Visitors can see examples from these collections as well as exquisite inlaid armour made for Henry and a selection of manuscript letters and writing exercises in Henry’s hand.
Henry’s death inspired an extraordinary stream of poetical and musical tributes, published in nearly 50 contemporary volumes; his lavish funeral procession, including over 2,000 official mourners, was watched by a nation lining the streets, ‘whose streaming eyes made known how much inwardly their harts did bleed.' The exhibition displays, for the first time in two centuries, the remains of Prince Henry’s funeral effigy with an engraving that shows it lying on his hearse, dressed in his clothes.
The exhibition looks at Henry’s upbringing and education, his court and patronage, his collecting, and finally his illness, death and legacy.
Exhibits have been drawn together from public and private collections, including the Royal Collection, the Devonshire Collection at Chatsworth House, Parham Park, The British Library, the British Museum, the National Maritime Museum, Trinity College, Cambridge and Dulwich Picture Gallery.
The Lost Prince: The Life and Death of Henry Stuart is curated by Catharine MacLeod, Curator of Seventeenth-Century Portraits at the National Portrait Gallery. She has previously curated Painted Ladies: Women at the Court of Charles II. Catharine is also currently co-writing a catalogue raisonné of the works of Sir Peter Lely.
She says: ‘This exhibition provides a wonderful opportunity to assemble, for the first time since Prince Henry’s death 400 years ago, a group of paintings, drawings and other extraordinary objects, which give us a glimpse into the spectacular and culturally rich life of this exceptional Prince.’
Sandy Nairne, Director of the National Portrait Gallery, London, says: ‘Henry, Prince of Wales was the focus of extraordinary developments in the visual arts, architecture, music and literature during the Jacobean period, which led to Britain’s establishment as a cultural player on the world stage. On the 400th anniversary of his death, we are delighted to be able to stage this revelatory exhibition.’
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2016 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
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