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lundi 8 juin 2020

Jean-Baptiste Debret (1768-1848) - Caboclo ou indien chassant l'oiseau,

 


Jean-Baptiste Debret (1768-1848)
 Caboclo ou indien chassant l'oiseau, 1834
 Collection privée.

Ce qui est intéressant dans cette représentation de l'acte de chasser est la position très suggestive du chasseur pour bander son arc vers le ciel.

Jean-Baptiste Debret est un peintre d'histoire français, frère de l'architecte François Debret et le cousin de Jacques-Louis David dont il devint l'élève. Sous le Premier Empire il réalisa, comme son cousin,  de nombreuses peintures officielles pour le régime et pour l'empereur. Après la chute de Napoléon 1er,  il accepta une proposition du roi du Portugal Jean VI en exil au Brésil, et fit partie d'une mission d'artistes venus rejoindre la cour.
La défaite de Napoléon en 1815 fut un rude coup pour les artistes néoclassiques comme lui  qui perdaient le principal pilier financier et idéologique de leur art. À cette époque, lui et l'architecte Grandjean de Montigny furent invités à participer à une mission d'artistes français qui devait partir pour la Russie à la demande du tsar Alexandre Ier. En même temps le marquis de Marialva, ambassadeur du Portugal à Paris préparait une mission vers le Brésil. Joachim Lebreton, futur directeur de cette mission, les sollicita. Ils choisirent le Brésil et s'embarquèrent au Havre le 22 janvier 1816 sur le Calpe, voilier nord-américain, avec les 40 artistes qui composaient la mission, dont le plus notable était le peintre Nicolas-Antoine Taunay. Le Calpe accosta à Rio de Janeiro le 26 mars 1816.
 Debret vécut au Brésil 15 années et fit une carrière de peintre officiel de l'empire brésilien. Son carnet d'aquarelles intitulé Voyage pittoresque et historique au Brésil, révèle la profondeur de la relation personnelle et émotionnelle qu'il a eu avec ce pays.  En 1831, il  revint en France en avançant des raisons de santé et ne retourna plus au Brésil qui lui-même connaissait des bouleversements politiques.  La légende raconte que après son abdication, l'empereur du Brésil Pedro Ier et Debret se rencontrèrent par hasard au coin d’une rue de Paris. L’ancien empereur et son peintre d’histoire y auraient fait échange de politesses. Le premier aurait civilement offert sa maison de Paris à l’artiste qu’il avait naguère décoré de l’Ordre du Christ en le traitant d’homme vertueux.


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samedi 5 janvier 2019

François-Édouard Picot (1786-1868) - Portrait de Nicolas-Pierre Tiolier, 1817


François-Édouard Picot (1786-1868)
Portrait de Nicolas-Pierre Tiolier, 1817
Collection privée. 

François Édouard Picot  est un peintre néo-classique français, élève de Jacques-Louis David à l'École des beaux-arts de Paris. En 1811,  il reçoit le second grand prix de Rome, puis le prix d'honneur en 1813. De retour à Paris après son séjour romain à la Villa Médicis, il expose L'Amour et Psyché au Salon de 1819  et peint la même année La Mort de Saphire pour l'église Saint-Séverin de Paris.
 Il décore avec Hippolyte Flandrin l'église Saint-Vincent-de-Paul de Paris et peint à la cire la fresque figurant Les Pèlerins d'Emmaüs pour l'église parisienne de Saint-Denys-du-Saint-Sacrement. Il réalise également des tableaux et des fresques pour le musée du Louvre, le château de Versailles et le palais du Luxembourg. À la fois peintre d'histoire, peintre de genre et portraitiste, François-Édouard Picot fut  plus apprécié pour les mérites de son enseignement que pour ses talents de peintre.

Nicolas-Pierre Tiolier (1784 -1843) fils du médailleur Pierre-Joseph Tiolier (1763-1819) est un sculpteur et médailleur  formé sous le Premier Empire, et qui l devint le 16e graveur général des monnaies. En 1805, il avait obtenu le premier Prix de Rome en gravure de médaille et pierre fine avec Le Génie de la gravure présente un cachet à l'Empereur.


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mercredi 20 octobre 2021

Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867) - Etude (2) pour Le Martyre de Saint Symphorien

Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867) Le Martyre de Saint Symphorien, Dessin préparatoire, Collection privée

Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867)
Le Martyre de Saint Symphorien
Huile et graphite sur toile, 49.5 x 60.3 cm
Harvard Art Museums

Tableau  religieux, peint par Jean-Auguste-Dominique Ingres en 1834, Le Martyre de saint Symphorien fut commandé dix ans plus tôt,  par Roch-Étienne de Vichy, évêque d'AutunL L'évêque répondait  ainsi à une supplique des habitants d'Autun exigeant la réalisation, aux frais de l'État, d'une œuvre de grande ampleur en dédommagement du départ, en 1800, de deux tableaux de grande valeur qui se trouvaient dans la ville et dont le Directoire décida le transfert à Paris : La Vierge du chancelier Rolin de Jan van Eyck et le Mariage mystique de sainte Catherine de Sienne de Fra Bartolomeo. Fruit d'un travail laborieux qui commença l'année même de sa commande et préparé par un nombre important d'études (près de 200 dessins dont celle-dessus fait partie de même que celle déjà postée dans ce blog), l'œuvre représente Symphorien d'Autun premier martyr chrétien gaulois. Présentée comme l'œuvre maîtresse du peintre, et l'aboutissement de ses recherches formelles, la peinture qui devait être le clou du Salon de 1834, fut un échec critique retentissant, soulevant des réactions hostiles. Ingres à la suite de cet échec décida de ne plus participer au Salon de peinture, et de refuser les commandes publiques. Il s'expatria à Rome en acceptant le poste de directeur de l'Académie de France.  Le tableau, remis à la ville d'Autun le 30 juin 1834, est accroché dans l'une des chapelles latérales de la cathédrale Saint-Lazare d'Autun, après avoir été longtemps exposé dans une salle de l'évêché. Une trentaine d'années plus tard, Ingres a peint une réplique à petite échelle conservée au Philadelphia Museum of Art.


Jean-Auguste-Dominique Ingres commence ses études de peinture à Montauban, sa ville natale. Une fois à Paris, il devient élève de Jacques-Louis David. Prix de Rome en 1801, il ne se rend en Italie, faute d’argent, qu'en 1806, et y reste jusqu'en 1824. De retour à Paris, il connaît la reconnaissance officielle, apparaissant comme le champion de la doctrine du beau et de la primauté du dessin sur la couleur, en opposition successive aux courants romantiques et réalistes. Nommé directeur de l'Académie de France à Rome, il y retourne de 1835 à 1842.
Ingres a d'abord et à plusieurs étapes de sa carrière vécu de ses portraits, peints ou dessinés. Réputé peu sociable, il fut souvent mal traité par la critique. Les tenants d'un style plus libre et d'une exécution plus rapide condamnaient sa manière tout comme les académiques, qui lui reprochaient notamment les déformations expressives qu'il faisait subir aux corps dans ses nus.Les déformations n'étaient pas uniquement expressives d'ailleurs puisqu'il lui arrivait fréquemment de rajouter une ou deux vertèbres à ses personnages pour les grandir ou d'allonger leur visage.  _________________________________________
 

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mardi 6 décembre 2022

Michel Martin Drolling (1786–1851) - Portrait de Nicolas Baptiste dit Baptiste aîné dans le rôle d'Horace


Michel Martin Drolling (1786 – 1851) Portrait de Nicolas Baptiste dit Baptiste aîné dans le rôle d'Horace Huile sur toile, nd Musée des Beaux-Arts, Caen, France



Michel Martin Drolling (1786 – 1851)
Portrait de Nicolas Baptiste dit Baptiste aîné dans le rôle d'Horace
Huile sur toile, nd
Musée des Beaux-Arts, Caen, France


Issu de la célèbre famille Baptiste, Baptiste aîné  (1761-1835) commence sa carrière théâtrale en 1791. Il devient alors rapidement reconnu dans les rôles de pères et de raisonneurs1. Ses grands succès furent : Robert chef de brigands de Lamartellière, le Glorieux de Destouches et les Deux Frères de Kotzebue. Il quitte le théâtre en 1828 pour devenir professeur à l'école de déclamation et se retire à Batignolles où il finit sa vie. Son frère Paul Eustache Anselme dit Baptiste cadet était aussi un comédien. Baptiste aîné était le père de Françoise-Joséphine Anselme Baptiste, comédienne et sociétaire de la Comédie-Française sous le nom de Madame Desmousseaux.


Michel Martin Drölling (1786-1851) est un peintre néoclassique français. Il est l’élève de son père Martin Drölling, puis de Jacques Louis David en 1806. Sa Colère d’Achille lui vaut d’obtenir le prix de Rome en 1810. Après avoir séjourné à l’Académie de France à Rome, de 1811 à 1816, il se fait connaître pour sa Mort d’Abel exposé au Salon de 1817. Il reçoit dès lors de nombreuses commandes et produit notamment La Loi descend sur terre, elle y établit son empire et y répand ses bienfaits pour le plafond de la salle des Hommes illustres du palais du Louvre, Les États-Généraux de Tours en 1836 et La Convention d'Alexandrie en 1837 pour le musée de l'Histoire de France au château de Versailles, Jésus au milieu des docteurs pour l’église Notre-Dame-de-Lorette de Paris en 1840. Il est élu membre de l’Académie des beaux-arts de l'Institut de France en 1837, et il est nommé professeur à l'École des beaux-arts de Paris. Ses peintures d’histoire répondent au style néoclassique.

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vendredi 7 février 2020

Jean-Urbain Guérin (1760-1836) - Gaspard Noisette


Jean-Urbain Guérin (1760-1836)
Gaspard Noisette
Musée des Beaux arts de Strasbourg 


Fils du graveur Jean Guérin de Strasbourg, Jean-Urbain Guérin reçoit sa première formation de son père, puis de Huin. D'après Prévost et d'Amat, Guérin aurait aussi étudié auprès de Jean-Baptiste Regnault. Il est envoyé dans la capitale avec Jean-Baptiste Kléber, son ami d'enfance. Il y fréquente les Alsaciens de Paris, en particulier Jean-Baptiste Weyler, qui lui conseille de faire une carrière dans l'art de la miniature. Il poursuit son apprentissage auprès de David puis travaille avec Jean-Baptiste Isabey, son cadet de 7 ans, qu'il a connu dans l'atelier de David.
Guérin lui-même mentionne dans son livre de raison qu'il a réalisé, en 1791, le portrait de Georgiana, duchesse du Devonshire, amie de la reine Marie-Antoinette. Cette dernière, dont il fait également le portrait, protègera toujours le jeune artiste. Il peint encore Louis XVI et dessine le portrait de plusieurs députés du tiers-état (1785). Ceux-ci sont gravés quelque temps plus tard par Franz Gabriel Fiesinger.
On retrouve Jean-Urbain Guérin, alors membre de la section des Filles Saint-Thomas de la Garde nationale, devant les Tuileries protégeant à son tour la famille royale contre les sans-culottes lors de la journée du 20 juin 1792. Suspect sous la Terreur, il quitte la France et s'engage dans l'armée de Desaix. Il ne revient qu'en 1798.
Au cours de sa carrière, il réalise le portraits de plusieurs généraux de la République dont celui, maintes fois recopié, de Kléber, son ami d'enfance et de Bonaparte. Il laissera aussi un portrait de Mozart.
Revenu en France sous le Consulat (1798), il entre au service de Joséphine de Beauharnais et expose au Salon jusqu'en 1827.
Jean-Urbain Guérin reste, avec Jean-Baptiste Isabey et Jacques Augustin, un des miniaturistes les plus réputés de son temps. Une anecdote rend compte de l'estime que lui portait le peintre David : « David professait pour ce beau talent une estime particulière. Sur le point de marier une de ses filles, il voulut devoir le portrait de la jeune fiancée au pinceau de Jean Guérin. Celui-ci, justement fier de ce choix, consentit volontiers, mais à condition que le peintre des Sabines poserait lui-même le modèle. Nous n'avons pas besoin de dire que cet ouvrage fut un des meilleurs de l'habile miniaturiste. ».


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vendredi 6 décembre 2019

Louis Léopold Boilly (1761-1845) - Guillaume Guillon dit Lethière



Louis Léopold Boilly  (1761-1845)
Guillaume Guillon dit Lethière
Collection particulière


Guillaume Guillon  dit Lethière, (de face sur ce tableau) (1760-1832) est un peintre français. Enfant naturel de Marie-Françoise Dupepaye, une esclave affranchie de la Guadeloupe, et de Pierre Guillon, notaire royal à Saint-Pierre de la Martinique et procureur du roi en Guadeloupe, qui le reconnut à Paris le 7 avril 1799, ainsi que sa sœur Andrèze ne pouvant les reconnaître plus tôt à cause du code noir.  Guillaume Guillon Lethière présenta dès l’enfance des dispositions pour la peinture qui décidèrent son père à l’emmener en France en juin 1774 à bord de L'Éveillé, où ils accostèrent en septembre 1774 à Bordeaux.  Il fut d'abord, placé sous le nom de Letiers (étant le troisième fils de la famille), chez le peintre Jean-Baptiste Descamps, professeur à l’école publique gratuite de dessin, nouvellement fondée à Rouen, où il fit en trois ans des progrès rapides. Il changea plus tard son nom en Lethiers, ensuite en Lethière qu'il conservera finalement, même si de nombreuses œuvres étaient signées « Le Thière » . Il vint ensuite à Paris et entra chez le peintre du roi, Gabriel-François Doyen, chez qui il resta jusqu’en 1786. Il fréquente l'atelier de David, chez qui il ne fut jamais élève, où ses camarades le rebaptisèrent en « Lethière . 
 En 1784, Lethière remporte le prix de Rome. C'est l'année où Boilly le peint.  
Premier homme de couleur à s’imposer dans le monde de la peinture occidentale, Lethière a peint un tableau représentant Alexandre Pétion et Jean-Jacques Dessalines, intitulé le Serment des ancêtres et signé « Lethière, né à la Guadeloupe », qu’il offrit à la nouvelle République d’Haïti
De retour de la villa Médicis en 1816, il rouvre son atelier dans le quartier Saint-Germain-des-Prés, au no 9 de la rue Childebert, d’où sortirent nombre d'artistes, tels que le guadeloupéen Jean-Baptiste Gibert (1803-1889), premier prix de Rome de paysage historique en 1829, et le célèbre peintre français de l'école de Barbizon, Théodore Rousseau (1812-1867). 
Il fut nommé professeur de l’École des beaux-arts de Paris le 10 octobre 1819 en remplacement de Étienne-Pierre-Adrien Gois.


Louis-Léopold Boilly est un peintre, miniaturiste, et graveur français, connu notamment pour ses scènes de la vie parisienne dans les années qui suivent la Révolution et pour sa série de caricatures et grimaces 

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