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samedi 14 juillet 2018

Carolus Duran (1837-1917) - Henri Regnault mort...

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 Carolus Duran (1837-1917) 
Henri Regnault mort au champ de bataille, 1871 
Musée des  beaux-arts de Lille

Le peintre orientaliste Henri Regnault trouve la mort à l'âge de 27 ans à la bataille de Buzenval le 19 janvier 1871, atteint à la tempe par une balle prussienne. Il comptait, après la guerre, visiter l'Inde puis s'installer à Tanger, il avait acheté avec Georges Clairin un terrain et une maison surplombant le Socco où ils voulaient faire aménager un atelier.

Alors que la peinture française était en pleine évolution avec les impressionnistes et leurs disciples, il a souvent été reproché à Carolus-Duran, notamment par Camille Pissarro, de ne pas utiliser sa technique et son talent évidents de façon plus aventureuse et de ne se consacrer qu'à des portraits, certes rémunérateurs, mais conventionnels. Émile Zola écrit : « Carolus-Duran est un adroit ; il rend Manet compréhensible au bourgeois, il s'en inspire seulement jusqu'à des limites connues, en l'assaisonnant au goût du public. Ajoutez que c'est un technicien fort habile, sachant plaire à la majorité»
Carolus-Duran, ami de Degas et d'Édouard Manet, a su naviguer entre l'académisme d'un Cabanel et de ses disciples, et l'expérimentation de ses contemporains plus hardis. Il a su insuffler à ses portraits un naturel et une vie qui les font sortir du lot..
L'atelier de Carolus-Duran compte en moyenne vingt-cinq étudiants, dont les deux tiers sont anglais ou américains, parmi lesquels : John Singer Sargent, Ralph Wormeley Curtis, Maximilien Luce, Ramon Casas, James Carroll Beckwith, Hamilton Minchin, Will Hicok Low, Paul Helleu, Robert Alan Mowbray Stevenson, Theodore Robinson et Ernest Ange Duez.

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2018 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau 

samedi 9 mai 2020

Joseph Blanc (1846-1904) - Nu aux pistolets

 


Joseph Blanc (1846-1904)  
Nu aux pistolets, 1871 
Pierre noire et craie blanche 55,6 x 38,2 cm
Galerie La Nouvelle Athènes, Paris

 Note à propos de cette oeuvre :
"Dans le coin supérieur droit de sa feuille, l’artiste a esquissé une figure masculine acéphale. Sans doute réalisée au cours d’une séance d’après le modèle vivant, sa pose s’inspire de celle d’un antique ou de l’un des ignudi de Michel-Ange. Cette première étude modeste, laissée inachevée, est reprise sur le reste de la feuille pour en occuper toute la surface. Jambes croisées, l’éphèbe nu, assis sur un bloc d’atelier, tourne la tête vers la droite. Tracée à la pierre noire, sa physionomie athlétique relevée de craie blanche semble s’échapper de la feuille tel un trompe-l’œil de bas-relief. Le dessinateur quitte l’exercice en armant son modèle de deux pistolets et d’une épée qui lui donne des airs de corsaire. Devenu œuvre, le dessin est dédicacé à « Mon ami Thomas ». Le destinataire doit être le lauréat du grand prix d’architecture, Albert-Félix-Théophile Thomas (1847-1907).  Arrivé à la Villa Médicis en 1871, le jeune architecte peut se lier à Joseph Blanc qui effectue sa dernière année de pensionnat à Rome."

 Joseph Blanc, principalement connu pour ses peintures d'histoire fut l'élève d'Alexandre Cabanel à l'École des beaux-arts de Paris. Il obtint le prix de Rome en peinture de 1867 pour Le Meurtre de Laïus par Œdipe. Il accueillit de nombreux  élèves dans son atelier à Montmartre avant d'être nommé professeur à l'École des beaux-arts de Paris en 1889. Il peignit des sujets religieux, mythologiques, historiques, et réalisa des portraits d'hommes politiques tels que Clemenceau, Gambetta ou Paul Bert.  Devenu l’un des principaux peintres décorateurs de la IIIe République, c’est à lui que l’on confie la réalisation des cartons pour l’immense céramique qui orne encore aujourd’hui la façade du Grand-Palais inauguré pour l’Exposition universelle de 1900.I l participa aussi à  la décoration du Panthéon où l'on peut voir  son  Vœu de Clovis à la bataille de Tolbiac,  son Baptême de Clovis et son Triomphe de Clovis. Il participa aussi à la décoration de l'Opéra-Comique et l'Hôtel de ville de Paris.

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jeudi 11 juillet 2019

Paul-Albert Besnard (1849-1934) - Portrait d'Alfred Lenoir


Paul-Albert Besnard (1849-1934) 
 Portrait d'Alfred Lenoir, 1870
Huile sur panneau de bois 
(Propriétaire inconnu)

Paul-Albert Besnard, élève d'Alexandre Cabanel aux Beaux Arts de Paris fut un portraitiste reconnu de son vivant. Il reçut de nombreuses commandes officielles et contribua notamment à la décoration de plusieurs monuments parisiens : le plafond du salon des Sciences de l’Hôtel de ville de Paris, le vestibule de l'Ecole de pharmacie de Paris, l’amphithéâtre de chimie de la Sorbonne, le plafond de la Comédie-Française, la coupole du Petit-Palais, la salle des mariages de la mairie du 1er arrondissement. Il participa également à la décoration de demeures privées parisiennes, comme l'hôtel Rouché, rue de Prony, aux côtés de Maurice Denis et George Desvallières.
Il réalisa aussi des décors а l'étranger : en 1908, il peint Union de l'Autriche-Hongrie et de la France à l'ambassade de France а Vienne (Autriche), et en 1914, La Paix par l'arbitrage pour la salle de Justice du Palais de la Paix а La Haye.
Peintre académique comblé d'honneurs, Albert Besnard fut nommé directeur de la Villa Médicis à Rome en 1913, succédant à Carolus-Duran puis directeur des Beaux-Arts de Paris en 1922.
Au moment de son décès, des obsèques nationales furent organisées à l'église Saint-Ferdinand-des-Ternes à Paris, puis dans la cour Napoléon du palais du Louvre.

Charles Alfred Lenoir, (1850 -1920) était un sculpteur français. Les Goncourt mentionnent qu'il obtient le second prix de Rome, et que, découragé, il va passer néanmoins huit mois en Italie à ses frais.  Alfred Lenoir expose au Salon à partir de 1874. Il obtient une médaille de deuxième classe à l'Exposition universelle de 1878. En 1889 et 1900, on lui décerne des médailles d'or à l'Exposition universelle de 1889 et à celle de 1900 à Paris.
Il réalise plusieurs statues allégoriques de la République, des statues pour le Palais de justice du Havre et pour l'Hôtel de ville de Paris. on lui doit aussi  le Monument à Berlioz, puis celui de Paul Bert, du maréchal Canrobert (à Saint-Céré), de Victor Duruy (à Villeneuve-Saint-Georges), ainsi qu'une France de Charlemagne pour le pont Alexandre-III.
En 1908, Alfred Lenoir est nommé inspecteur général de l'enseignement du dessin : « Bouclant ce sac de curé de campagne qui constituait son bagage, il s'en alla par la France, semant les bons conseils dans les écoles, indulgent aux tentatives intéressantes, pèlerin de l'art, missionnaire qui croyait à son apostolat… ». 
Besnard fit le portrait de ce personnage studieux, attachant et sincère, toujours second partout et jamais premier nulle part, alors qu'il avait 20 ans (ci-dessus).
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vendredi 12 février 2021

Aimé Morot (1850-1913) - Le Bon Samaritain

https://menportraits.blogspot.com/2021/02/aime-morot-1850-1913-le-bon-samaritain.html

Aimé Morot (1850-1913)
Le Bon Samaritain, 1880
Musée du Petit Palais, Paris


Marie Bashkirtseff note son admiration pour Le Bon Samaritain (ci dessus) dans son journal, en 1880 :  

« Je me suis assise en face du Morot avec une lorgnette et je l'ai étudié. C'est le tableau qui me fait le plus complètement plaisir depuis que j'existe. Rien n'accroche, tout est simple, vrai, bien ; tout est fait d'après nature et ne rappelle en rien les affreuses beautés académiques et convenues. C'est adorable à regarder ; la tête de l'âne est bien, le paysage, le manteau, les ongles des pieds. C'est heureux, c'est juste, c'est bien ».
Aimé Morot étudie à l'Ecole de dessin et de peinture de Nancy avant de devenir, sur concours, l'élève du peintre Alexandre Cabanel à l'Ecole des beaux-arts de Paris le 31 mai 1869. Il concourt quatre fois, sans succès, pour le prix de Rome, avant de l'emporter en 1873 avec La Captivité des Juifs à Babylone. En épousant Suzanne Mélanie Gérôme, il devient le gendre du peintre Jean-Léon Gérôme. Il expose au Salon des artistes français de 1880 à 1912, où il obtient une médaille d'honneur lors de sa première participation pour Le Bon Samaritain (ci dessus).  Morot réalise des décors pour les édifices publics, tels que La Danse pour le plafond du salon d'honneur de l'hôtel de ville de Nancy, et La Danse à travers les âges pour le plafond de la salle des fêtes de celui de Paris. Il termine sa carrière au grade de commandeur de la Légion d'honneur, nommé le 16 mai 1910. 

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mercredi 20 janvier 2021

Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929) - Les Conscrits

https://menportraits.blogspot.com/2021/01/pascal-dagnan-bouveret-18521929-les.html

Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929)
Les Conscrits
Collection privée


Fils d'un tailleur parisien, Pascal Dagnan-Bouveret est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme. Il se lie d'amitié à cette époque avec Jules Bastien-Lepage et Gustave Courtois, avec qui il partage un atelier à Neuilly-sur-Seine.
Dans les années 1896-1897, il s'intéresse à des sujets religieux, et fréquente les cercles symbolistes. Il est proche de la comtesse René de Béarn qui lui achète La Cène, important tableau installé dans la "salle byzantine" de l'hôtel de Béarn. Il obtient de nombreux succès en particulier aux États-Unis où il reçoit des commandes de la famille Frick, là l'origine de la célèbre Frick collection  Vers la fin de sa carrière il exécute surtout des portraits. Il reçoit le grand prix de l'Exposition universelle de 1900 pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts le 27 octobre 1900 et en deviendra président en 1914. La fin de sa vie est endeuillée par la perte de son fils Jean Dagnan, médecin et agrégé de philosophie, victime de la grippe espagnole.
Il laisse de nombreuses œuvres au musée Georges-Garret de Vesoul.


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lundi 16 avril 2018

Raphael Collin (1850-1916)


Raphael Collin  (1850-1916) 
Portrait de  Paul-Victor Grandhomme, 1870

Louis-Joseph-Raphaël Collin dit Raphaël Collin, est un peintre et un illustrateur français proche du symbolisme. En 1860, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de William Bouguereau (1825-1905), puis il rejoint Bastien Lepage dans l'atelier d'Alexandre Cabanel (1823-1889), avec Fernand Cormon, Aimé Morot, Henri Gervex et Jean-Joseph Benjamin-Constant.
Quasiment inconnu en France aujourd'hui bien que célèbre de son vivant,, sa peinture rencontre un vif succès au Japon ou ses ouvres sont introduites par le le marchand d'art Hayashi Tadamasa. Peintre de  nus, de nature mortes, et de scènes de genre, et de peintures décoratives,  il a laissé dans paris quelques beaux souvenirs que l'on peut voir encore comme le plafond pour le petit foyer du Théâtre de l'Odéon, ou  un plafond en rotonde de  l'Opéra-Comique à Paris.
 Grand collectionneur de  terres cuites antiques, de grès et poteries du Japon, sa fabuleuse  collection de céramiques japonaises pour la cérémonie du thé a été acquise en 1917 par le Musée des beaux-arts de Lyon.

jeudi 24 août 2017

Jules-Bastien Lepage (1848-1884)



Jules-Bastien Lepage  (1848-1884) 
Autoportrait

Jules Bastien, dit Jules Bastien-Lepage est un peintre naturaliste français qui n'a malheureusement pas pu donner toute la mesure de son talent,  puisqu'il meurt prématurément à 36 ans,  dans son atelier de la rue Legendre à Paris, d'une tumeur cancéreuse à l'abdomen. Malgré cette carrière  très courte qui  s'étend sur à peine 10 années, il laisse une œuvre originale et innovante. Ses toiles figurent dans les plus grands musées du monde : Paris, Londres, New York, Moscou, Melbourne, Philadelphie, etc. 
Origine provinciale modeste, il monte a  Paris  en 1867 et  entre à l'Administration générale des postes en tant que surnuméraire, ce qui lui laisse le temps de travailler le dessin. 
Il tente  alors le concours de l'École des beaux-arts de Paris mais  ne sera pas reçu. L'année suivante, il est admis en tant "qu'aspirant "d ans l'atelier d'Alexandre Cabanel où il s'entraîne à dessiner. Le 20 octobre 1868, il est enfin reçu premier au concours et entre à l'École des beaux-arts dans la section peinture ainsi que son ami Louis-Joseph-Raphaël Collin. Commencent alors de nombreuses démarches pour l'allocation de bourses, aides financières diverses…
Il débute au Salon de 1870 avec ce très bel  portrait qui ne fut cependant pas remarqué !
En 1873, il expose Au printemps et, en 1874, Mon Grand-père, tous deux particulièrement appréciés par les critiques. En 1875, l'Annonciation aux bergers lui permet d'être deuxième au grand prix de Rome. Il va hésiter entre deux directions : les thèmes traditionnels et ses goûts pour les scènes de la vie paysanne. Peintre de la vie rurale, il aime travailler près des paysans, les suivre dans leurs occupations quotidiennes. Viendront : Les FoinsSaison d'octobreLe Père Jacquesl'Amour au villageLe Faucheur aiguisant sa faux... mais il peindra aussi quelques toiles assez énigmatiques  et extrêmement mélancoliques comme son magnifique Diogène. 

mardi 17 juillet 2018

Paul-Albert Besnard (1849-1934) - Autoportrait à l'âge de 18 ans

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Paul-Albert Besnard (1849-1934)  
Autoportrait à l'âge de 18 ans avec un chapeau de peintre de la Renaissance 

Paul-Albert Besnard, élève d'Alexandre Cabanel aaux Beaux Arts de  Paris fut un portraitiste reconnu de son vivant.  Il reçut de nombreuses commandes offcielles et contribua  notamment à la décoration de plusieurs monuments parisiens : le plafond du salon des Sciences de l’Hôtel de ville de Paris, le vestibule de l'Ecole de pharmacie de Paris, l’amphithéâtre de chimie de la Sorbonne, le plafond de la Comédie-Française, la coupole du Petit-Palais, la salle des mariages de la mairie du 1er arrondissement. Il participa également à la décoration de demeures privées parisiennes, comme l'hôtel Rouché, rue de Prony, aux côtés de Maurice Denis et George Desvallières.
Il réalisa aussi des décors а l'étranger : en 1908, il peint Union de l'Autriche-Hongrie et de la France à  l'ambassade de France а Vienne (Autriche), et en 1914, La Paix par l'arbitrage pour la salle de Justice du Palais de la Paix а La Haye.
Peintre académique comblé d'honneurs, Albert Besnard fut  nommé directeur de la Villa Médicis à Rome en 1913, succédant à Carolus-Duran puis directeur des Beaux-Arts de Paris en 1922.
Au moment de son décès, des obsèques nationales furent orgnaisées à l'église Saint-Ferdinand-des-Ternes à Paris, puis dans la cour Napoléon du palais du Louvre.

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