google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS

mardi 25 décembre 2018

Boris Kustodiyev (1878 - 1927) - Portrait of Nicholas Roerich


Boris Kustodiyev (1878 - 1927)
Portrait of Nicholas Roerich, 1913
pastel on cardboard,( 60 x 52.5,cm)
State Russian Museum


Le peintre russe et décorateur de theatre Boris Mikhaïlovitch Koustodiev (Борис Михайлович Кустодиев) devient paraplégique en 1916. « Maintenant ma chambre est mon monde entier. » écrit-il. Sa capacité de rester joyeux et vif en dépit de sa paralysie est étonnante. Ses peintures pleines de couleurs joyeuses ne révèlent pas sa souffrance physique ; au contraire, elles donnent l'impression d'une vie heureuse et sans soucis. Son Mardi de Maslenitsa (Mardi gras) (1916) et Fontanka (1916) sont peints à partir de ses souvenirs. Il restaure méticuleusement son enfance dans la grande ville sur les rives de la Volga.  Repin avait dit de lui  : « J'ai beaucoup d'espoir pour Koustodiev. C'est un artiste talentueux et un homme pensif et sérieux, avec un grand amour pour l'art ; il fait de soigneuses études de la nature... » 

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lundi 24 décembre 2018

Almada Negreiros (1893-1970) - Retrato de Fernando Pessoa


Almada Negreiros (1893-1970)
Retrato de Fernando Pessoa, 1954
oleo sobre tela (201 x 201cm)
Private collection

José Sobral de Almada Negreiros est un artiste portugais lié au mouvement moderniste. Il s'est illustré aussi bien comme peintre, écrivain, poète, essayiste, dramaturge ou encore comme romancier. Il fut l'un des principaux collaborateurs de la revue Orpheu avec Fernando Pessoa.

"Si après ma mort, quelqu'un veut écrire ma biographie
Ce sera très simple.
Il a seulement deux dates :
celle de ma naissance et celle de ma mort.
Entre des deux, chaque jour m'appartient. "-
Fernando Pessoa

"Si después de yo morir quisieran escribir mi biografía
no hay nada más sencillo.
Tiene sólo dos fechas
la de mi nacimiento y la de mi muerte.
Entre una y otra todos los días son míos."
Fernando  Pessoa

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dimanche 23 décembre 2018

Edward Hopper (1882-1967) - Male Nude


Edward Hopper (1882-1967)
Male Nude, 1902-04
Private collection 

C'est à notre connaissance, le seul nu qu'Edward Hooper ait peint, étant plutôt connu pour ses paysages urbains et ruraux, ses descriptions architecturales, et sa peinture de la société américaine. 
Ce nu  date du tout début de sa carrière, avant même qu'il ne fasse son premier séjour à  Paris en 1906, avant de s'y installer comme dessinateur publicitaire.  Il est contemporain de son premeir tableau généralement répertorié  "Painter and model " qui se trouve au Whitney Museum of American Art.   On décèle déjà dans cette toile de jeunesse, où les influences de Velasquez, de Manet et de Degas sont perceptibles à des degrés divers, une  volonté de figurer des personnages anonymes. Le silence, la tension, l’exclusion, la mélancolie dans lesquels les biographes ont lu la conséquence de sa surdité, sont aussi perceptibles dans cette toile baigne de cette lumière transversale caractéristique des intérieurs de Hopper. 

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samedi 22 décembre 2018

Duncan Grant (1885-1978) - Self Portrait


Duncan Grant (1885-1978)  
Self Portrait
Private collection 

Duncan James Corrow Grant est un peintre britannique (écossais), designer de textiles, de poteries, de décors de théâtre et de costumes qui occupa une place centrale dans le Bloomsbury Group principalement composé de Virginia Woolf, E. M. Forster et Mary (Molly) MacCarthy, Lytton Strachey, John Maynard Keynes,  Vanessa Bell, Roger Fry,  Desmond MacCarthy, Clive Bell et Leonard Woolf..
En tant que fils de militaire, il passa une grande partie de son enfance en Birmanie et en Inde, mais pas du tout  dans l'atmosphère exotique et luxueuse de l'armée des Indes que l 'on pourrait imaginer, son père faisant partie des soldats les plus pauvres de l'Empire, ce que l'on appelait, "l'Armée des Pauvres".  
Entre 1899 et 1900, Grant a vécu avec sa tante et son oncle, Sir Richard et Lady Strachey et leurs enfants (Lytton Stachey) découvrant un monde d 'élégance et de raffinements esthétiques qui lui étaient jusqu'alors inconnus. 
Pendant cette année qui fut décisive dans la formation du jeune Grant, il accompagna assidument sa tante Lady Strachey dans ses activités de peintre du dimanche, ce qui lui donna accessoirement l'opportunité de rencontrer toute une série de  peintres assez connus.  Etonnée par les talents de son neveu "pauvre", Lady Strachey réussit à persuader ses parents de l'autoriser à se charger de son éducation artistique.  Ainsi au cours de l'hiver 1904-1905, Grant visita l'Italie où, à la demande de Harry Strachey, il réalisa des copies d'une partie des fresques de Masaccio dans la chapelle de Brancacci. 
En 1909 Grant, rendit visite à Gertrude Stein à Paris et vit sa collection qui comprenait des peintures, entre autres, de Picasso et de Matisse. Pendant l'été de cet même année, Grant rendit visite à Matisse lui-même dans sa maison de Clamart.
Au delà de ses moeurs très libres et de sa vie sentimentale bisexuelle très fournie, à la fois avec  Vanessa Bell, John Maynard Keynes, David Garnett, Roger Fry et Paul Roche (entre autres)... Duncan Grant est surtout connu pour un style de peinture, qui se situe dans le prolongement des post-impressionnistes français, dont  Roger Fry avec lequel il travailla souvent, surtout dans le cadre des Ateliers Omega,  qu'il fonda en 1913 et qui était une véritable entreprise d'art décoratifs mêlant céramiques, textiles et décors peints d'un genre très particulier...
En 1916, la fantaisie lui prend de devenir objecteur de conscience et de s'établir avec son nouvel amant, David Garnett comme fruiticulteurs dans le Suffolk. Leur demande auprès du tribunal pour faire reconnaître leur statut d'objecteurs de conscience n'aboutit pas immédiatement,  le tribunal ne leur faisant droit de leur demande qu'à condition qu'ils s'installent dans des locaux plus décents que ceux qu'ils avaient choisis, entre l'étable et le poulailler de ferme !  Vanessa Bell leur trouve alors la maison, Charleston Farmhouse, située près de Firle, dans le Sussex. Tous trois y emménagèrent formant ce qu'il est convenu d'appeler un "ménage à trois"... augmenter d'une quatrième personne,  en l'occurrence Mary Hutchinson, la maîtresse de Clive Bell. Il faut avouer qu'on s'y perd peu et que cela n'a d'autre interêt que d'afficher une liberté de moeurs assez nouvelle dans une Angleterre toujours très puritaine où l'homosexualité par exemple était considérée comme un crime jusqu'en 1967.
A méditer dans les temps de retour en arrière et d'obscurantisme que nous traversons !   
Vanessa Bell et Duncan Grant continuèrent à vivre ensemble pendant plus de quarante ans, ce qui n'empêcha nullement Grant d'avoir des relations homosexuelles régulières.
Durant les dernières années de la vie de Grant, son ancien amant le poète Paul Roche (1916-2007), qu'il connaissait depuis1946, prit soin de lui et lui permit de maintenir son mode de vie à Charleston, où Angelica s'installa à son tour. En contrepartie, Grant fit de Roche son cohéritier avec sa fille Angelica. 
Grant mourut finalement dans la maison même de Paul Roche en 1978.

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vendredi 21 décembre 2018

Leonard de Vinci (1452-1519) - Study of the Heads of an Old Man and a Youth



Leonardo da Vinci (1452-1519)
Study of the Heads of an Old Man and a Youth Seen in Profile  
William & Mary 's Muscarelle Museum of Art  

Deux grands érudits, Bernard Berenson et Sir Kenneth Clark, ont considéré ce dessin comme l'un des  plus intrigants de Leonard de Vinci,  résumant  à lui seul l’obsession du peintre  pour la destruction naturelle impitoyable que le  temps qui passe inflige à la  beauté.

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jeudi 20 décembre 2018

Pablo Picasso (1881-1973) - Homme Nu Observant une Femme Endormie


Pablo Picasso (1881-1973)
Homme Nu Observant une Femme Endormie, 1922
Collection privée 


Pendant cette période des années 1920, Picasso, dans un climat de reconnaissance mondaine généralisée, fait dans ses tableaux un retour à la figuration et au classicisme : Trois femmes à la fontaine (1921), et certaines œuvres comme les Flûtes de Pan (1923), s'inspirent de la mythologie. Le tableau ci-dessus, inachevée et laissé volontairement en l'état, entre dessin et peinture,  fait partie de ce retour voulu au classicisme.  En décembre, de la meme année 1922,  il réalise le décor pour L'Antigone de Cocteau, créée par Charles Dullin au théâtre de l'Atelier.
Il est alors marié avec Olga depuis 1918 et son fil Paulo est né un ana plus tôt. 

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mercredi 19 décembre 2018

Edvard Munch (1863-1944) - Self Portrait 1882



Edvard Munch (1863-1944) 
Self Portrait, 1882
Oil on canvas (26 x 19cm)
Munch Museum 


Le 8 novembre 1880, alors qu'il a 16 ans, le peintre et graveur expressionniste Norvégien Edvard  Munch, écrit dans son journal : « Ma décision est arrêtée, je serai peintre. »  Son père, patriarche autoritaire, ne l'entend cependant pas ainsi et le contraint à des études techniques d'ingénierie, tout en le laissant s'adonner à ce qu'il considère seulement comme un passe-temps. Il l'inscrit d'office à l'école technique de Christiana. Edvard Munch est un enfant et un adolescent de santé fragile, né d'une mère morte de tuberculose chronique. 
Jeune homme, comme sur ce portrait à l'âge de 18 ans, il continue à être de faible constitution, accablé de bronchites chroniques et de poussées fiévreuses, mais c'est sa sœur aînée Johanne Sophie qui est la première des enfants victime de la phtisie, une des formes de la tuberculose, en 1877. Celle qui était la jeune artiste de la famille décède à 15 ans dans le fauteuil d'osier que gardera la famille, puis Edvard lui-même jusqu'à sa mort. Une plus jeune sœur, Laura Cathrine, est rapidement diagnostiquée comme souffrant de « mélancolie » (aujourd'hui dépression grave). Laura Cathrine est internée à l'asile à vingt ans à cause de profondes névroses et y demeure toute sa vie durant. 
Des cinq enfants, seul son frère Andreas devenu médecin, se marie, mais il meurt brusquement d'une pneumonie quelques mois après son mariage. 
Inger immortalisée dans ces jeunes années dans le tableau Ma sœur Inger exposé avec succès en 1885 à l'exposition universelle d'Anvers reste, comme Edvard, célibataire toute sa vie. 
Munch reviendra très souvent aux impressions de maladie, de mort et de tristesse.... 
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mardi 18 décembre 2018

Etienne Dinet ( 1861-1929)- Portrait d'Ahmed Es Seghir


Etienne Dinet ( 1861-1929) 
 Portrait d'Ahmed Es Seghir dit Baba Ahmed
Collection privée

Étienne Dinet (1861-1929) est un peintre orientaliste et lithographe français, qui a vécu une grande partie de sa vie en Algérie où il a finit sa vie et s'est converti à l'Islam et adopte le patronime musulman de  Nasr-Eddine.
Après avoir décroché une bourse en 1884, Dinet entreprit son premier voyage dans la région de Bou-Saâda dans le sud de l'Algérie, en compagnie d'une équipe de savants entomologistes. Ce voyage le marqua profondément et le choc de la découverte du désert  le poursuivra toute sa vie. 
Dès l'année suivante, un second voyage algérien le conduit à Laghouat et au Mzab. Il peint ses deux premiers tableaux figurant cette région : Sur les terrasses de Laghouat et L'Oued M'Sila après l'orage. 
De plus en plus fasciné, comme hypnotisé même par la beauté de l'Algérie, il commence  à apprendre l'arabe pour mieux comprendre les cultures du sud algérien. 
En 1887, il effectue son troisième voyage en Algérie.  Dorénavant, il va y passer en moyenne six mois par an. En 1900, il installe son premier atelier algérien à Biskra. 
Son tableau  L'Arabe en prière amorce le mouvement qui le conduit à se convertir à l'Islam. 
En 1905, il achète une maison à Bou-Saâda pour y passer les trois quarts de l'année. En février de la même année, l'artiste  dont le talent commence a être reconnu est fait officier de la Légion d'honneur. 
En 1907, sur ses conseils, est créée à Alger la villa Abd-el-Tif, sur le modèle de la villa Médicis à Rome. Il participe à l'Exposition universelle de Bruxelles en 1908, puis à l'Exposition universelle d'Amsterdam en 1910.  En 1913, il fait savoir à ses amis le choix de son nouveau patronyme musulman : Nasr-Eddine. Il participe à l'exposition universelle de Gand. 
Durant la Première Guerre mondiale, la famille Dinet transforme le château familial d'Héricy en hôpital pour accueillir les blessés de guerre. Il s'inquiète du moral des troupes musulmanes et esquisse des projets de stèles mortuaires pour les combattants musulmans tombés au combat. 
Les premiers tableaux de Dinet sont de facture religieuse (Golgotha, Saint Julien l'Hospitalier...), inspirées par ses maîtres avec lesquels il rompt après sa découverte du désert. Son œuvre s'inspire ensuite, à partir du milieu des années 1880 des traditions, des histoires et de la vie à Bou-Saâda, considérée alors comme la « porte » du Sahara. Sachant capter la lumière et les tonalités du sud, ce peintre orientaliste se consacre d'abord à des portraits de facture ethnographique, à des figures et scènes de la vie quotidienne et à des paysages, mais il est également portraitiste de son entourage familial. 

Le travail de Dinet fut vendu par les galeries Georges Petit, Paul Durand-Ruel et Allard. 
La ville de Bou-Saâda a fondé le musée Nasr-eddine-Dinet en sa mémoire.
Le musée d'Orsay expose les premières toiles de Dinet, ainsi que celles de sa pleine maturité.
Le musée du Louvre, département des Arts graphiques, conserve près de 270  de ses dessins.

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lundi 17 décembre 2018

Dioscoride d'Egée (-1er siecle) - Camée d'Auguste


Dioscoride d'Egée   (-1er siecle) 
Camée d'Auguste 
BnF. Cabinet des Médailles

Ce camée est attribué au sculpteur lithoglyphe grec Dioscoride d'Egée,  si célèbre en son temps qu'il fut invité à venir exercer son  art de graver les pierres fines  à Rome par l'Empereur Auguste dont il illumina le règne par ses oeuvres.
Dans l' art de graver les pierres fines (la glyptique), on distinguait deux techniques : l'une qui consistait à graver les pierres en creux, l'autre qui consistait à les graver en relief.
La première de ces techniques produisit les intailles ou pierres gravées ; la seconde, les camées.

Celui-ci en sardonyx à deux couches, a été réalisé environ en l'an 20 av. JC.  Sa monture de facture parisienne en argent doré, saphirs et perles, a été réalisée à la fin du 14e siècle.
L'Empereur Auguste (63 av. JC - 14) né Caius Octavius, y est  représenté sous son  profil  droit.
Il porte une couronne faite de deux minces branches entrelacées, l’une de chêne, l’autre d’olivier, chacune ornée de feuilles et de fruits, et nouées ensemble sur la nuque par des bandelettes retombantes. Au globe de l’oeil convexe, le bord de l’iris est légèrement incisé; la pupille percée, assez grande, fut peut-être sertie d’une pierre. La monture qui l’entoure est composée de trois saphirs et de trois cristaux sur paillons rouges, alternant avec des troches de trois perles.

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dimanche 16 décembre 2018

Edvard Munch (1863-1944) - Bathing Man


Edvard Munch (1863-1944)
Bathing Man, 1918 
oil on canvas 
Nasjonalgalleriet, Oslo 


Le peintre et graveur norvégien Edvard Munch,  peut  être considéré, après l'exposition berlinoise de 1892, comme le pionnier de l'expressionnisme dans la peinture moderne. Il est très tôt réputé pour son appartenance à une nouvelle époque artistique en Allemagne et en Europe centrale. Son œuvre et son importance sont aujourd'hui reconnues en Europe et dans le monde.
Les œuvres de Munch les plus connues sont celles conçues au début des années 1890, notamment Le Cri. Son œuvre ne connaît véritablement le succès dans les pays nordiques qu'à partir de 1909, grâce à la grande exposition rétrospective organisée par son ami Jappe Nilssen et par Jens Thiis, directeur de la galerie nationale d'Oslo. Le peintre absent est momentanément convalescent dans une clinique privée de Copenhague, après y être entré en état de dépression nerveuse, victime de troubles graves du comportement, physiques et nerveux, en 1908.
Ses techniques de prédilection sont essentiellement la peinture et la tempera sur carton. Il est aussi un pionnier de l'art accessible à tous, un art dévoilé, montré et non caché, dans les rues et les espaces publics, dans les divers lieux de nature
L'artiste, au-delà de ses dessins, peintures, aquarelles, sculptures, laisse plus de 13 000 pages manuscrites, partagées entre journaux intimes, correspondances, carnets de création artistique et annotations, notes et croquis commentés parfois sur feuilles volantes. Les manuscrits sont environnés ou mêlés indissociablement de couleurs, de dessins et d'esquisses.
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samedi 15 décembre 2018

Matthias Grunewald (1475-1528) - Autoportrait supposé en St Sebastien



Matthias Grunewald (1475-1528)  
Retable d 'Issenheim (détail du panneau gauche) 
Autoportrait  supposé en St Sebastien  1512
Unterlinden Museum, Colmar 


Le question de l'autoportrait de Mathis Grunewald s'est posée à plusieurs reprises dans son oeuvre au travers de la représentation de saints, comme le Saint Jean-Baptiste ou le Saint Paul du retable d'Issenheim ou de le Saint Jean l'évangéliste déjà publié dans ce blog. 
Il a été supposé par les experts, sur la base d'un dessin de sa plume d'une part et d'un autoportrait à l'huile d'un jeune artiste inconnu conservé à Stockholm d'autre part, que Grünewald se soit
- ou bien représenté lui-même sous les traits du saint Sébastien du retable d'Issenheim (ressemblance confirmée par un examen radiographique du retable effectué en 1974, qui montra que l'identité des deux visages était encore plus nette avant les retouches finales),
- ou bien sous les traits du saint Paul de la même œuvre, très proche du personnage représenté sur le même dessin.
Vers 1515, et à en juger par la même peinture, Grünewald aurait donc été soit un trentenaire brun au nez arrondi, soit un quinquagénaire blond aux yeux bleus, au nez pointu ! 
Bien que plusieurs générations d'historiens de l'art aient considéré que  Grunewald comme son contemporain Albrecht Dürer, avait  dû lui aussi se représenter quelque part dans son œuvre, depuis les années 1990, on en doute ! 
Dans les années 1930?  Wilhelm Fraenger déjà pensait que Grünewald, qui n'entretenait pas de correspondance et n'a laissé aucun écrit autobiographique, ne se serait  représenté nulle part dans son corpus peint ou dessiné.
Le mystère de l'autoportrait de Grunewald reste donc entier...

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vendredi 14 décembre 2018

Gottfried Lindauer (1839-1926) - Portrait de Kewene Te Haho


Gottfried Lindauer (1839-1926)
Portrait of Kewene Te Haho
(oil on canvas)
Auckland Art Gallery Toi o Tāmaki, Nouvelle Zélande

Le chef  maori Kewene Te Haho, représenté sur cette toile de Linduaer,  serait né, selon le journal West Coast Time, en 1813  et a vécu jusqu'en juillet 1902,  Il vivait à  Te Makaka, près du port d'Aotea. Il a participé à la bataille de Taumatawiwi 1830 entre Te Waharoa de Tainui et Ngāti Maru de Hauraki. Entre 1835 et 1836, Kewene Te Haho accompagna Te Waharoa lors d’une incursion de combat à Rotorua et à Maketu. 
Le portrait  ci-dessus a été exposé, comme beaucoup d'autres portraits de chefs maori de Lindauer,  à l'Exposition universelle de St Louis en 1904.  Le 31 janvier 1902, Ratapu Kewene, le fils de Kewene Te Haho, a signé le livre des visiteurs maoris à la Lindauer Art Gallery et a rendu hommage à son père. 
Une copie  de ce portrait est conservée dans la collection du Waikato Museum and Art Gallery.

Gottfried Lindauer (1839- 1926) d'origine tchèque commença  par  étudier dès 1855,  la peinture  à
l'Académie des beaux-arts de Vienne (Autriche). Après avoir commencé une honnête carrière de sujets religieux en Autriche, il quitte soudainement la Bohême où il résidait pour aller s'installer en Moravie pendant trois ans.  De là, pour éviter d'être enrôlé dans les troupes de l'empire austro-hongrois, il part pour l'Allemagne et, en 1874, embarque sur un bateau en partance pour la Nouvelle-Zйlande, une terre lointaine et réputée sauvage dont l 'éloignement suffisant lui convient. 
C'est sur cette terre de Nouvelle Zélande, que Lindauer va devenir célèbre en peignant les portraits de tous les grands chefs Maoris de son temps. Les chefs maoris appréciant  hautement que Lindauer, peignent avec une précision jamais atteintes jusqu'alors leur tatouage rituels (les mokos) aussi bien que leur costumes, leurs ornements et leurs armes,  défilèrent littéralement dans son atelier lui passant commande de ce qui allait devenir la plus grande collection de portraits maoris de tous les temps.
Cette série de spectaculaires portraits grandeur nature des chefs maoris et des guerriers  fut exposée par Sir Walter Buller à l' Exposition coloniale et indienne de 1886,  propulsant ainsi  Lindauer sur la scène artistique coloniale comme le spécialiste incontesté des "Maoris at home", qui devint un sujet d'étude particulier.
L'un de ces portraits représentant un jeune danseur Poi (sans moko sur le visage), était tellement admiré par le prince de Galles que Sir Walter Buller le lui offrit.
Les portraits maoris de Lindauer, comme beaucoup de ceux que peignirent aussi Ellen von Meyern et Frances Hodgkins, ne représentaient pas seulement des hommes mais aussi des femmes symbolisant souvent une maternité primitive heureuse.  Son portrait de femme maori le plus célèbre est celui  de Heeni Hirini, aussi connue sous le nom d’Ana Rupene, portant un bébé sur le dos  et que Lindauer a peint plus de 30 fois !
Après être revenu une seule fois dans son pays natal en 1886–1887, Lindauer choisit de retourner s'installer définitivement en Nouvelle Zélande et de s'établir à Woodville, près de Wellington, après qu'il eut épousé Rebecca, fille de Benjamin Prance Petty.
Lindauer est est enterré dans le cimetière Old Gorge de Woodville en Nouvelle Zélande. 
Depuis son décès ses portraits maoris ont fait le tour du monde et l'ont établi comme un portraitiste sans équivalent des maori au tournant des 19 et 20e siècle.

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jeudi 13 décembre 2018

Edgar Degas (1834-1917) - Tête d'homme



Edgar Degas (1834-1917)
 'Tête d'homme,  1860
crayon et mine sur papier, (38, 4x 24, 4cm) 
Collection privée 


 De la même façon qu’il préparait ses tableaux d’histoire, Degas a souvent recours au dessin pour ses dernières scènes de la vie moderne. Ce faisant, il continuait ainsi à appliquer les préceptes d’Ingres. 
L’influence d’Ingres fut certainement prépondérante dans sa jeunesse. À 21 ans, le jeune Degas obtint de rencontrer le vieux maître dans son atelier. La même année, il copiait avec passion des œuvres présentées dans la rétrospective consacrée à Ingres. Peint à cette époque, le premier grand autoportrait de Degas fait clairement référence à celui d’Ingres datant de 1804.


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mercredi 12 décembre 2018

Nicolai Ivanovich Fechin (1881-1955) - Self portrait



Nicolai Ivanovich Fechin (1881-1955), 
Self portrait, 1920.

Nicolai Ivanovich Fechin (Николай Иванович Фешин) est un peintre américain, d'origine russe. Né à Kazan, il est décédé à Santa Monica (Californie). Fechin est essentiellement connu comme portraitiste et aussi pour quelques unes de ses oeuvres représentant les peuples amérindiens.
 À 13 ans, il entre dans une école d'art de Kazan puis poursuit ses études à l'Académie russe des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. En 1904, il voyage en Sibérie où il est fasciné par les paysages et les indigènes. 
En 1909, il obtient le Prix de Rome et parcourt plusieurs capitales d'Europe. 
À Munich, il reçoit une médaille d'or à l'Exposition internationale.  En 1910, il est alors invité à exposer à l'Institut Carnegie à Pittsburgh (Pennsylvanie). De retour à Kazan, il y devient professeur.  En 1923, devant la famine en Russie, il émigre avec sa famille à New York et enseigne à la New York Academy of Art. Il expose aussi à la National Academy of Design où il remporte, en 1924, le premier prix. En 1926, il obtient de même une médaille à l'Exposition internationale de Philadelphie.
En 1926, atteint par la tuberculose il part s'installer à Taos au Nouveau-Mexique puis commença à voyager  eu Mexique, au Japon, à Java et Bali et à travers le Pacifique.

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mardi 11 décembre 2018

Filippino Lippi (1457-1504) - Portrait of a young man



Filippino Lippi (1457-1504)
Portrait of a young man 
Tempera on panel, 1485
 National Gallery of Art Washington 
(Andrew W. Mellon Collection) 

Filippino Lippi était le fils du peintre Fra Filippo Lippi, qui fut sans aucun doute le premier maître du jeune garçon. Après la mort de son père en 1469, il devint l'élève de Botticelli, qui influa profondément sur son style, ce qui est très visible dans ce portrait. En réalité, ce portrait se rapproche tellement du style de Botticelli qu'il y a eu pendant longtemps désaccord entre les experts sur le fait de  savoir t qui de Botticelli ou de Lippi l 'avait réellement peint.  Bien qu'il ait été attribué plus souvent à Botticelli qu'à Filippino, les experts s'accordent désormais pour dire qu'il s'agit bien là d'une oeuvre de Filippino Lippi, mais  peinte dans sa jeunesse sous l'influence de Botticelli.  
En 1483 ou 1484, Filippino fut chargé de terminer les grandes fresques de Masaccio dans la chapelle Brancacci à Florence et ce portrait ressemble beaucoup à un jeune homme déjà peint par Filippino sur ces fresques.

À l'époque gothique et au début de la Renaissance, les donateurs d'un tableau étaient souvent décrits comme de minuscules personnages priant à la base ou sur les côtés d'un tableau. Sous  la Renaissance, un nouvel intérêt pour l’individu, pour le caractère et les sentiments de l’être humain, connut sous le nom d'humanisme,  donna naissance au genre du portrait en tant qu’expression artistique. Ce magnifique portrait montre un jeune homme (anonyme) vêtu du costume typique de l'aristocratie florentine aisée de l'époque.

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lundi 10 décembre 2018

Rudolf Swoboda Jr. (1859-1914) - Cheikh Chidda


Rudolf Swoboda Jr. (1859-1914)
Cheikh Chidda
oil on canvas,  1893
The Royal Trust Collection 

Rudolf Swoboda Jr.  est un artiste peintre autrichien, qui connut une popularité certaine en tant que peintre orientaliste. En 1886, la reine Victoria, Reine d'Angleterre et Impératrice des Indes, lui commanda une peinture d’un groupe d’artisans indiens qu'elle avait invités à Windsor à l’occasion du Golden Jubilee. La reine apprécia tellement le travail de Swoboda, qu’elle lui paya le voyage en Inde pour qu’il réalise des portraits de ses habitants.
En Inde, Swoboda  rencontra Rudyard Kipling, lequel écrivit une lettre apparemment très critique sur lui l'accusant de "ne rechercher que le pittoresque et de ne choisir pour que des personnages  caricaturaux de l'Inde" .  C'est ignoré que la Reine Victoria avait laissé des instructions très directives à Swoboda :  "Les croquis que Sa Majesté souhaite avoir - représenteront les différents types de nationalités qui composent les Indes. Ils devront être constitués de têtes de même taille que celles déjà réalisées pour La Reine, ainsi que de petits portraits en pieds.  Sa Majesté ne souhaite pas que les images soient trop grandes, et vous  propose plutôt de rapporter des croquis d'apres lesquels vous peindrez vos tableaux apres votre retour. " 
Lorsque la reine Victoria reçut les peintures, elle en fut  très satisfaite et les considéra comme , "de si belles têtes… de belles choses". Swoboda travailla ensuite pour la reine pendant onze ans, produisant plus de 40 portraits de ses sujets du sud-asiatiques, (dont celui ci dessus) qui sont conservés aujourd'hui à Osborne House. et dans les collections du Royal Trust.
А son retour des Indes, Swoboda peignit également pour la reine un portrait d'Abdul Karim, dit Munshi (traducteur indien) qui resta célèbre dans l'histoire pour avoir été le favori "indien " de Victoria.

Sheikh Chidda (ci-dessus) fait partie de la cohorte de serviteurs indiens que la reine Victoria prend à son service  à partir des années 1880.  Dans Confident Royal, l'auteur Shrabani Basu, note leur nom :
"Ahmed Hussain, un bel homme de soldat svelte et très grand ; Hourmet Ali;  Scheikh Goulam Musptapha e tScheikh  Chidda"

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dimanche 9 décembre 2018

Gustave Roud (1897-1976) - Fermier suisse (4)


Gustave Roud (1897-1976)  
Fermier suisse, 1940  
Série " Corps de Paysans "  
Tirage photographique  sur papier 
 Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne 

Gustave Roud (1897-1976), un des principaux auteurs francophones de Suisse, est principalement connu pour ses proses poétiques. Depuis quelques années cependant, son activité de photographe apparaît également au premier plan : Gustave Roud est ainsi considéré comme l’un des grands écrivains-photographes européens de l’entre-deux-guerres  et de l’immédiat après-guerre.
Loin d’être simplement un écrivain qui illustrerait sa démarche littéraire, Gustave Roud a eu une activité photographique intense dès l’âge de 16 ans jusqu’à la fin de sa vie, bien que celle ci n'ait jamais été  exposée de son vivant.  Malgré des expositions posthumes au Centre Beaubourg (Paris) et au musée de l’Elysée (Lausanne), ainsi que la publication d’un catalogue (Terre d’ombres, Slatkine, 2002), son statut de photographe est longtemps resté en marge de la littérature, selon la volonté d’ailleurs de Philippe Jaccottet qui a géré son œuvre après sa mort. Pourtant, Gustave Roud a conservé et transmis son travail abondant, accompli avec détermination et rigueur.
Les photos diffusées sur ce blog pour aider à la connaissance de ce grand photographe, appartiennent au Fonds photographique Gustave Roud, déposé à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne par Françoise Subilia, et qui comprend 13.000 clichés divisées en 5 series.

La série "Corps de Paysans " constitue une part importante pour ne pas dire essentielle   de la photographie de Gustave Roud. Posant généralement le torse dénudé, le jeune paysan au champ engage une imagerie de la puissance virile. Loin des photo reportages des campagnes, ces séries montrent un protocole de prise de vue réitéré avec différents modèles. Le paysan célébré dans la photographie se détache de la figure littéraire d’Aimé, dans la mesure où il ressemble davantage à une statue grecque ou à un athlète qu’à l’ange intercesseur. Modèle par excellence, Fernand Cherpillod a permis au photographe la mise en place d’une esthétique du paysan proche de l’athlétisme agricole ou d’un être premier accordé à la terre. Prenant son essor à la fin des années trente, cette esthétique déployée ensuite pendant des décennies entretient des liens étroits avec des pratiques de l’époque : la contre-plongée, l’arrière-fond du ciel, le choix du modèle lui-même jeune, musclé, imberbe ou glabre. La célébration du paysan est accompagnée d’une esthétique du désir que certaines mises en scène avec les ombres ou les objets érotisent. Mais ces mises en scène, peu nombreuses, laissent le plus souvent la place à la fascination du corps athlétique en tant que tel, dans une épopée silencieuse du faucheur solitaire.
Extrait de la  notice du Site Gustave Roud.com

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samedi 8 décembre 2018

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Portrait en buste d'Eugène Lami



Gustave Caillebotte (1848-1894)
Portrait en buste d'Eugène-Louis Lami, 
Huile sur toile  (65,6 x 54,5cm),  1888
 Collection Privée 

Gustave Caillebotte a peint plusieurs portraits d'Eugène-Louis Lami avec lequel il était ami.   Peintre, aquarelliste, illustrateur, lithographe et décorateur Lami dut le peintre favori de la vie élégante à Paris sous la monarchie de Juillet et le Second Empire.Louis-Philippe lui commanda de nombreux tableaux à sujets militaires pour le musée de l'histoire du France qu'il avait créé au château de Versailles.En 1844, Henri d'Orléans, duc d'Aumale, fait appel à lui pour l'aménagement de ses appartements privés au château de Chantilly.Il fut également chargé par le baron James de Rothschild de la décoration du château de Ferrières, achevé en 1859 et du château Rothschild à Boulogne-Billancourt, achevé en 1861.  À soixante-dix-neuf ans, il fonda la Société des aquarellistes français. Il continua à peindre jusqu'à sa mort, à l'âge de quatre-vingt-dix ans. 
 Cette toile de Caillebotte resta dans la famille de Lami jusqu'en 1990 avant d'être mise  en vente une premiere fois chez Christie's  London en 1990, puis une seconde fois chez Christie's New York en 2014 où elle a été adjugée à son actuel propriétaire pour 365,000 dollars.

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vendredi 7 décembre 2018

Gustav Klimt (1862-1918) - Nu masculin



Gustav Klimt (1862-1918)
 Nu masculin
Collection  privée 

Le maître de la Sécession viennoise  Gustav Klimt, aujourd'hui surtout connu pour ses flamboyants portraits féminins, a peint aussi dans sa jeunesse et  sa période académique, beaucoup de portraits masculins, comme celui-ci.  Elève de Ferdinand Laufberger  et de Julius Victor Berger ils dessinent avec son frère, des portraits de ce genre, d'après photographies, qu'ils vendent six gulden pièce.
Les qualités artistiques de Gustav Klimt sont reconnues officiellement en 1888 lorsqu'il reçoit la croix d'or du Mérite artistique des mains de l'empereur François-Joseph.  Ainsi, jusqu'en 1890, Gustav Klimt a un début de carrière fait d'une solide réputation de peintre décorateur répondant à des demandes officielles de peintures architecturales, mais sans réelle originalité. 
A partir des années 1890, il se dégage des modèles académiques, inspiré par les estampes japonaises, le symbolisme et l'impressionnisme français. Par la suite, son art devient moderne et plus original. Il s'exprime totalement et librement, comme l'indiquent les inscriptions sur le tableau Nuda Veritas : « Si l’on ne peut par ses actions et son art plaire à tous, il faut choisir de plaire au petit nombre. Plaire à beaucoup n’est pas une solution. »

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jeudi 6 décembre 2018

Pierre Tal Coat (1905-1985) - Autoportrait 1941



Pierre Tal Coat (1905-1985)   
Autoportrait 1941 

Pierre Tal Coat, pseudonyme de Pierre Jacob est un peintre, graveur et illustrateur français de l'École de Paris. Fils de marin pêcheur, il devint commence des etudes de peinture apres avoir obtenu une bourse de pupille de la nation.
En 1956, seize de ses peintures sont présentées à la Biennale de Venise avec celles de Jacques Villon et de Bernard Buffet. Aux côtés de Joan Miró et de Raoul Ubac, il collabore en 1963 aux réalisations de la Fondation Maeght par une mosaïque pour le mur d'entrée et reçoit en 1968 le grand prix national des arts. Une exposition rétrospective lui est consacrée au Grand Palais à Paris en 1976. 

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mercredi 5 décembre 2018

Eero Nelimarkka (1891-1977) - Self-portrait 1922 (1)


Eero Nelimarkka (1891-1977) 
Self-portrait, 1922
Private collection 

Le peintre finlandais Eero Aleksander Nelimarkka est connu pour ses paysages plats d' Ostrobotnie (les Lakeus), mais également pour ses nombreux autoportraits,  portraits de notables finlandais et de membres de leur famille et pour ses natures mortes aux sujets souvent inhabituels. 
 En 1912, Nelimarkka vient  étudier à Pari à  l'Académie de la Grande Chaumière et à l' Académie Julian .  En 1945, devenu un artiste connu, il se consacre à l'enseignement et crée la "Fondation Nelimarkka"avec mission de préserver et de promouvoir la production et le travail de la vie d'Eero Nelimarkka. En 1964, la fondation construit  le Musée Nelimarkka dans la ferme de son père à Alajärvi, dans le sud de l'Ostrobotnie. Sa collection est riche d'environ 1700 œuvres.

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mardi 4 décembre 2018

Paolo Veronese (1528-1588) - Il Falconiere



Paolo Veronese (1528-1588) 
Il Falconiere, ca. 1560
Huile sur toile (220cm x 120 cm)
Fondation Bemberg, Toulouse 

Paolo Caliari, dit  Il Veronese, en référence à sa ville de naissance, Vérone, est un peintre vénitien qui eut une réelle popularité de son vivant.  Connu comme un grand coloriste mais aussi comme un fresquiste hors pair surtout dans le domaine  du  trompe-l’œil, ses travaux les plus célèbres sont des cycles narratifs raffinés, d'inspiration religieuse, mythologique ou allégorique,  exécutés selon un style dramatique et coloré, avec des arrangements majestueux et scintillants.qu'amplifie encore plus la  dimension  monumentale des oeuvres.
Sa palette claire, ses ombres colorées, son univers poétique, la grâce sensuelle de ses personnages et son sens du décor en font un maître incontournable de la peinture du16e siècle.
Il est également célèbre pour sa série de portraits aux visages éblouissants de naturel.
À sa mort, en 1588, Véronèse ne laisse pas d’école, mais son œuvre va influencer toute la peinture postérieure et de nombreux artistes comme Vélasquez ou Rubens puis, au 19e siècle, Delacroix et Cézanne.

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lundi 3 décembre 2018

Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898) - Deux hommes nus debout



Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898)
Deux hommes nus debout écoutant un homme nu assis
Musée d'Orsay, Paris 


Le peintre français Pierre Cécile Puvis de Chavannes est considéré comme un précurseur du symbolisme et est une figure majeure de la peinture française du 19e siècle.
Ses débuts au Salon sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix.
La première est achetée par l'État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardie nutrix, puis quinze ans plus tard par Ludus pro Patria. Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique dont il devient à la fin du 19e siècle le plus brillant représentant. Ces œuvres sont conservées au Musée de Picardie d'Amiens.
À son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly. Il vit avenue de Villiers, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène (1820-1898), qu'il rencontre en 1856, sans doute dans l'atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l'amie. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, son inspiratrice. Il en fait en 1883 un portrait, aujourd'hui visible au Musée des beaux-arts de Lyon. Elle lui sert également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l'hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.
Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux : au palais Longchamp à Marseille (1867-1869), à l'hôtel de ville de Poitiers (1870-1875), à l'hôtel de ville de Paris (1887-1894), à la bibliothèque publique de Boston (1881-1896). À ceux-ci s'ajoutent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traite de la vie de Sainte Geneviève (1874-1878) et (1893-1898) ; le décor de l'escalier du musée des beaux-arts de Lyon (1884-1886) avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de l'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (1886-1889), qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.
Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels qu'Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, jusqu'au jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.
En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, à la suite de la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d'honneur en 1882.

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dimanche 2 décembre 2018

Nikolaï Yaroshenko (1846-1898) - Student



Nikolaï Yaroshenko  (1846-1898) 
Student. 1881  
Oil on canvas (87 x 60cm) 
Tretyakov Gallery 

Le peintre russe Nikolaï Alexandrovitch Yarochenko ( Мико́ла Олекса́ндрович Яроше́нко) appartient au mouvement du Réalisme russe de la fin du 19e siècle. Il peignit des tableaux de genre et des portraits où pouvaient se lire toutes les passions de l'âme humaine.
Fils d'un officier de l'armée impériale, il  fit ses études au corps des cadets de Poltava, puis aux écoles des cadets Pavlovskoïe et Mikhaïlovskoïe et enfin à l'académie d'artillerie Mikhaïlovskaïa.
Entre 1867 et 1874  il prend des cours de peinture  à l'académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. Il est l'élève de Kramskoï. Il habite pendant vingt-cinq ans dans cette ville  près de l'Arsenal et sert dans l'armée jusqu'à atteindre le grade de général d'artillerie.

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samedi 1 décembre 2018

Nicolas de Largilliere (1656-1746) - Portrait allégorique


Nicolas de Largilliere (1656-1746)
Portrait allégorique 1680-85
Huile sour toile  (43 x 32 cm)
Musée du Louvre Paris 

Jadis identifié comme étant le Régent Philippe d'Orléans, le modèle est représenté en Bacchus, devant un terme figurant Silène qu'il montre du doigt.
Au premier plan, deux panthères se gavent de raisins...
Legs du baron Basile de Schlichting, 1914.
Ce tableau n'est pas montré actuellement au public.

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vendredi 30 novembre 2018

Pablo Picasso (1881-1973) - Bibi la Purée


Pablo Picasso (1881-1973) 
Bibi la Purée, 1901
Collection privée

Bibi-la-Purée de son vrai nom André-Joseph Salis (1848-1903) était un acteur français devenu une figure emblématique de la vie de bohème de Montmartre et de Pigalle. 
Vivant d'une petite pension de 315 francs versée annuellement par la compagnie d'assurances La Nationale, il se présente volontiers comme exerçant la profession de rentier.  A l'occasion, pour arrondir les fins de mois, il cire également des chaussures, vend des journaux et des cartes postales ou pose comme modèle. Bien connu des services de police, il est régulièrement condamné en correctionnelle pour des vols, des filouteries ou des troubles à l'ordre public.
Son nom apparaît dans diverses pièces (Verlaine, Jehan Rictus, Raoul Ponchon, Paul Fort, Léo Larguier). Plusieurs peintres le dessinent ; c'est notamment le cas de Pablo Picasso qui réalise en 1901 Portrait de Bibi-la-Purée,   Bibi-la-Purée assis, Portrait d'homme, et  (ci dessus), Bibi la purée.  Steinlen et Jacques Villon s'inspirent également du personnage en tant que roi de la Bohème.
En 1925 Georges Biscot interprète ce rôle dans Bibi-la-Purée, un film de Maurice Champreux, rôle qu'il reprend en 1935 dans un remake de ce film portant le même titre réalisé par Léo Joannon.
Son nom apparaît également dans des chansons de Brassens (L'enterrement de Verlaine texte de Paul Fort) et ses aventures inspirèrent James Joyce.

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jeudi 29 novembre 2018

Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867) - Jeune homme baisant la tunique d'Astrée




Jean-Auguste-Dominique  Ingres (1780-1867), 
Jeune homme baisant la tunique d'Astrée 
Etude pour L'Age d'or 
(Pierre noire sur papier)
Musée Ingres de Montauban 


Conformément à la volonté de l'artiste de léguer à sa ville natale une grande partie de ses dessins 
(4 500) ainsi que certains objets personnels, le musée Ingres ouvre ses portes au milieu du 19e siècle dans l'enceinte de l'ancien palais épiscopal de Montauban ; Armand Cambon, Montalbanais élève d'Ingres, fut son exécuteur testamentaire et le premier conservateur du musée.
Alors que la Seconde Guerre mondiale se prépare, un grand nombre d’œuvres quittent le musée du Louvre pour être cachées. C'est ainsi que le musée Ingres a servi de cachette pour la Joconde et un grand nombre d'œuvres du Louvre entre 1939 et 1945.
En janvier 2017, le musée ferme ses portes pour 36 mois afin d'entamer un vaste chantier de rénovation et de modernisation. Ses œuvres continuent néanmoins à vivre " hors les murs ", à Montauban mais aussi dans d'autres musées, en France et à l'étranger.

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mercredi 28 novembre 2018

Oleg Lomakin (1924-2011) - Soviet athletic man


Oleg Lomakin (1924-2011)
Soviet athletic man
Private owner 

Oleg Leonidovich Lomakin (Олег Леонидович Ломакин) était un peintre réaliste soviétique russe, artiste honoré de la RSFSR qui a travaillé  à Saint-Pétersbourg (anciennement Leningrad) et qui beaucoup peint le monde sportif  soviétique dont beaucoup de membres étaient considérés alors comme des héros.  Un heroïsme acquis au prix fort que beaucoup de ces hommes  devaient à l'usage institutionnalisé des anabolisants et autres substances dopantes  (souvent mortelles) interdites depuis lors  dans la pratique du sport de haut niveau.
Il est considéré comme l'un des principaux représentants de l'Ecole de peinture de Léningrad.

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mardi 27 novembre 2018

Nicolas de Largillière (1656-1746) - Autoportrait en tenue d'atelier


Nicolas de Largillière (1656-1746) 
Autoportrait en tenue d'atelier, 1707
Oil on canvas (90, 5 x 71, 1 cm)
National Gallery of Art,  Washington

Acquis entre 1860 et 1910 par le comte Alexandre-Marie de Boisgelin  à Paris et par le château de Beaumont à Beaumont-le-Roger (Eure), cet autoportrait de l'artiste échu  par héritage à son fils, le comte Georges de Boisgelin (1873-1940), puis par héritage à son fils, le comte Amaury de Boisgelin (1914-1980) ; par héritage à sa veuve [née Claudie Février, 1910-2003 ; vraisemblablement par héritage à ses enfants;  puis acheté  chez Christie's, Paris, le 24 juin 2004, n ° 88  et acquis de par Wildenstein & Co., New York,  le 2 mars 2006,  par la  National Gallery of Art de Washington.

Nicolas de Largilliere (qui s'écrit aussi Largillierre) est  sans doute l’artiste le plus complet de sa génération. Ce peintre aux talents multiples était à l’aise aussi bien avec les natures mortes, qu’avec les tableaux historiques, les paysages ou les portraits, sa maîtrise technique lui permettant de jouer avec les matières, les couleurs et les lumières sans jamais  en faire un exercice froid. S’il s’était signalé par quelques tableaux historiques, il s’adonna plus particulièrement, sans renoncer à la grande peinture, au genre du portrait, dans lequel il excellait, surtout ceux des femmes où il savait démêler, dans leur physionomie, les traits constituant à la fois la beauté et le caractère. Il pouvait, sans s’écarter du modèle, y découvrir des grâces inaperçues et faire valoir les beautés apparentes, de façon que les femmes étaient d’autant plus sensibles aux flatteries de son pinceau, qu’il semblait n’avoir exprimé que la vérité, et qu’ainsi en regardant leur portrait, en les trouvait ressemblantes avant de les trouver belles. La ville de Paris ayant donné un repas à Louis XIV à l’occasion de sa convalescence, en 1687, voulut consacrer le souvenir de ce repas mémorable. Largillierre fut choisi pour le peindre, et, comme s’il eut compris ce que désiraient, au fond, les officiers du corps de ville, il fit leur portrait de grandeur naturelle au premier plan, leur prêta quelques gestes insignifiants, pour avoir l’occasion de peindre de belles mains à la Van Dyck, et rejeta Louis XIV et sa cour dans le vaporeux de la perspective. Cette représentation des échevins parisiens en costume et perruque s’appelle néanmoins la Convalescence de Louis XIV
Ses portraits, dans la tradition flamande de Rubens et van Dyck, gardent toujours une vie et une sensibilité qui font de lui l’un des plus grands peintres du règne de Louis XIV et de la Régence. 
Il laissa, à sa mort, 4 500 portraits.

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lundi 26 novembre 2018

Piero della Francesca (1412-1492)- Ritratto de Sigismondo Pandolfo Malatesta


Piero della Francesca (1412-1492)
Ritratto de  Sigismondo Pandolfo Malatesta 
Tempera on panel, 1451 (44.5 x 34.5 cm)
  Musée du Louvre,  Paris 

Sigismondo Pandolfo Malatesta ( 1417-1468), seigneur de Rimini, Fano et Cesena fut un célèbre condottiere. Membre de la Maison de Malatesta, seigneurs de Rimini de 1295 à 1500, il fut aussi un personnage historique célèbre pour ses trahisons et sa provocation envers les mœurs de l'époque. Il était considéré par ses contemporains comme l'un des plus redoutables chefs militaires de son temps.
Ses idées et théories techniques sur le combat furent mises en forme par Roberto Valturio en 1472 dans son célèbre De re militari
Le jugement des historiens  le concernant est contrasté, mais ils  reconnaissent généralement volontiers qu'il se complaisait dans « le viol, l'adultère et l'inceste ». Ses abus sexuels s'étendaient à ses propres enfants qu'il viola, pour certains. Le grand biographe de la Renaissance italienne, Guichardin, le décrit comme un « ennemi de la paix et du bien-être ». Sigismond était absolument  conscient de ses creimes et s'en vanta même dans une série de sonnets érotiques dédiés à son épouse Isotta.
Il eut  pas moins de trois épouses officielles. En 1434  :  Ginevra d'Este en 1434, puis Polyxène Sforza en 1442, qui lui donna deux enfants : Galèotto (1442), et Jeanne (1444), qui fut mariée à Jules César de Verano. Sigismond épousa en troisièmes noces Iseult des Actes en 1456, qui lui donna quatre enfants : Robert (1447), Salluste, Victoire, et Robert (1440)
Ce personnage peut recommandable fut également un grand protecteur des arts et l'in des plus actifs mécènes de son temps  employant Agostino di Duccio, Leone Battista Alberti et Piero della Francesca. En outre, il rassembla une série de copistes qu'il paya grassement afin de former la Bibliotheca Malatestiana, à Rimini, qui lui permit d'étaler ses richesses et d' accroître son prestige.
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dimanche 25 novembre 2018

Nicolai Ivanovich Fechin (1881-1955) - Portrait de Nicolai Belkovich


Nicolai Ivanovich Fechin (1881-1955)
Portrait de  Nicolai Belkovich, 1915.
Collection privée 

Nicolai Ivanovich Fechin (Николай Иванович Фешин) est un peintre américain, d'origine russe. Né à Kazan, il est décédé à Santa Monica (Californie). Fechin est essentiellement connu comme portraitiste et aussi pour quelques unes de ses oeuvres représentant les peuples amérindiens.
 À 13 ans, il entre dans une école d'art de Kazan puis poursuit ses études à l'Académie russe des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. En 1904, il voyage en Sibérie où il est fasciné par les paysages et les indigènes. 
En 1909, il obtient le Prix de Rome et parcourt plusieurs capitales d'Europe. 
À Munich, il reçoit une médaille d'or à l'Exposition internationale.  En 1910, il est alors invité à exposer à l'Institut Carnegie à Pittsburgh (Pennsylvanie). De retour à Kazan, il y devient professeur.  En 1923, devant la famine en Russie, il émigre avec sa famille à New York et enseigne à la New York Academy of Art. Il expose aussi à la National Academy of Design où il remporte, en 1924, le premier prix. En 1926, il obtient de même une médaille à l'Exposition internationale de Philadelphie.
En 1926, atteint par la tuberculose il part s'installer à Taos au Nouveau-Mexique puis commença à voyager  eu Mexique, au Japon, à Java et Bali et à travers le Pacifique.

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samedi 24 novembre 2018

Francesco di Cristofano dit Franciabigio (1482 -1525) - Tête d'homme



Francesco di Cristofano dit Franciabigio (1482 -1525) 
Tête d'homme, de face, coiffé d'un bonnet
Musée du Louvre Paris 

Francesco di Cristofano dit Franciabigio (1482 -1525) ou Marcantonio Franciabigio ou encore Francia Bigio est un peintre de l'école florentine actif pendant la Renaissance.
A Florence, il  travaille d'abord avec Albertinelli jusque vers 1506. En 1505, il fait la connaissance d'Andrea del Sarto. L'année suivante, il s'installe avec celui-ci  dans un atelier commun sur la Piazza del Grano. En 1513, il réalisa le Mariage de la Vierge, dans le petit cloître des Vœux de la Santissima Annunziata. 
En 1518, Andrea del Sarto partant pour la France, le charge de compléter les fresques du cloître du Scalzo. L'expérience d'un hypothétique voyage à Rome, semble se refléter dans le Retour de Cicéron, fresque peinte en 1521 dans la villa de Poggio à Caiano, en collaboration avec Andrea del Sarto.
Franciabigio est attentif à l'exactitude anatomique et à la perspective dans ses œuvres. Il est surtout habile dans les fresques2 dont une, après sa restauration, lui sera attribuée dans l'arc central de la Porta Romana.
Francesco d'Ubertino a été l'élève du Perugino puis son assistant.

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