Collection virtuelle sur le thème du portrait masculin en peinture, dessin, sculpture et photographie. Chaque portrait est analysé et commenté en français et, quelquefois, détaillé dans un podcast. Biographie de peintres, sculpteurs, photographes et artistes. Portraits historiques, autoportraits, Nus académiques, portraits officiels, Histoire de la mode, Histoire du costume, Histoire de l'art.
lundi 13 juin 2016
dimanche 12 juin 2016
Corneille de Lyon (1500-1575) - Homme au béret noir tenant une pair de gant
Corneille de Lyon (1500-1575)
Homme au béret noir tenant une pair de gant, 1530
Musée des Beaux Arts de Lyon, France
L'art de Corneille de Lyon est novateur et tranche avec les canons du portrait de l'époque. Produites en grande quantité, ces œuvres trouvent leur public et le terme de « Corneille » est communément utilisé pour désigner ces portraits de petits formats qui sont presque des "miniatures".
Après sa mort, il tombe progressivement dans l'oubli. Redécouvert au 19e siècle, l'établissement du corpus de ces œuvres se révèle complexe et passe par des périodes de confusions et d'erreurs. La première synthèse complète sur l'artiste n'est publiée qu'en 1996 par Dubois de Groër :
Corneille réussit « la synthèse de sa culture nordique et de la tradition de Perréal, vive à Lyon. Naturels et immédiats, toujours vifs d'expression et lumineux de matière, ses portraits, tels ceux de Pierre Aymeric ou de la duchesse d'Étampes, se caractérisent, selon les cas, par des accents graphiques francs qui se distinguent de la manière plus fondue de Clouet et s'inscrivent dans le lignage d'un Jacob Cornelisz van Oostsanen ou d'un Lucas de Leyde, ou par une fluidité de matière et une transparence dans les carnations qui lui sont propres et qui sont inédites ».
Il travaille principalement à l’huile sur des supports de bois. Il peint les zones de chair très légèrement alors que les arrière-plans naturels sont plus forts. Son style se rapproche de celui d’Hans Holbein l'Ancien, particulièrement dans l’utilisation de bordures.
D'origine hollandaise, Corneille arrive au début des années 1530 à Lyon. Il connaît immédiatement une grande réussite dans le genre du portrait et devient peintre royal, titre qu'il garde toute sa vie. Marié à une Lyonnaise, bien intégré dans sa cité et jouissant d'une aisance confortable, il ne la quitte pas même durant les guerres de religion. Protestant, il est persécuté et revient à la religion catholique pour éviter l'exil.
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samedi 11 juin 2016
jeudi 9 juin 2016
mercredi 8 juin 2016
Ares dit " Borghese"
ALCAMENE
Arès dit "Borghese"
Musée du Louvre, Paris
L’Arиs Borghèse est une statue en marbre, copie romaine d'un original grec perdu, représentant un jeune homme nu et casqué, probablement le dieu Arès. Le type est généralement attribué au sculpteur grec Alcamène. Provenant de la collection Borghèse, d'où son nom, elle a été achetée par Napoléon Ier au prince Camille Borghèse en 1807 et appartient désormais aux collections du musée du Louvre à Paris .
mardi 7 juin 2016
lundi 6 juin 2016
dimanche 5 juin 2016
Lucian Freud (1922-2011) - Naked Man, Back View
LUCIAN FREUD (1922-2011)
Naked Man, Back View (1991-92)
The MET museum
The MET notice about the work :
As one of Britain's leading realist painters, Freud's compositions focus on the human figure and face, often revealing the humanity of his subjects while depicting their physical ugliness. From the late 1980s through the mid-1990s, one of his favorite models was Leigh Bowery (Australian, 1961-1994), a fashion designer and popular avant-garde performance artist who began working the London club scene in the 1980s. Ironically, although Bowery was known for his outlandishly freakish costumes and makeup, Freud records him with stark truthfulness, naked of his theatrical regalia. Inspired by what he called Bowery's "wonderfully buoyant bulk … and those extraordinary dancer's legs," Freud painted many full-length portraits of him that emphasize his imposing, yet oddly graceful physique. Viewed here, however, seated from the back, his hulking body squats ungainfully on a low, wide stool in the artist's studio. The terrain of his fleshy mountainous back is almost sculpted by the artist's thick application of paint. In essence, this is not a traditional portrait, but a still life of skin. One is reminded of an observation by Willem de Kooning, another painter of grotesque figures: "Flesh is the reason why oil painting was developed."
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samedi 4 juin 2016
vendredi 3 juin 2016
jeudi 2 juin 2016
Fairfield Porter (1907-1975) - Lawrence in two Lights
Fairfield Porter (1907-1975)
Lawrence in two Lights 1963
Pendant ses études à Harvard, Porter se spécialisa en beaux-arts. il poursuivit ses études à la Art Students' League après son déménagement à New York en 1928. Ses études à la Art Students' League l'auraient prédisposé à produire un "art socialement pertinent" et, bien qu'il ait bordé de nombreux thèmes dans sa vie, il resta fidèle au style réaliste pendant toute sa carrière. Il fuit à la fois critiqué et vénéré pour être resté fidèle à ce style tout en faisant partie du mouvement expressionniste abstrait.
Ses sujets furent principalement des paysages , des intérieurs et des portraits de famille, d'amis et de collègues artistes, dont beaucoup étaient affiliés à la New York School of Writers School , notamment John Ashbery, Frank O'Hara et James Schuyler.
Beaucoup de ses peintures ont été conservées dans et autour de la maison d'été familiale de Great Spruce Head Island, dans le Maine, et dans la maison familiale située au 49 South Main Street, à Southampton, dans l'État de New York.
Sa vision picturale qui englobait une fascination pour la nature et une capacité à relever dans la vie quotidienne, les détails extraordinaires, devait beaucoup aux peintres français Pierre Bonnard et Édouard Vuillard qui'l admirait.
Porter a dit un jour: "Quand je peins, je pense que ce qui me satisferait le plus serait d'exprimer ce que Bonnard disait avoir entendu dire à Renoir :" Rends tout plus beau. "
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mercredi 1 juin 2016
mardi 31 mai 2016
dimanche 29 mai 2016
Carolus Duran (1837-1917) - Le Convalescent
Carolus Duran (1837-1917)
Le convaslescent ou le Blessé, 1860
Huile sur toile, 99 x 126 cm
Musée d’Orsay, Paris,
Le convaslescent ou le Blessé, 1860
Huile sur toile, 99 x 126 cm
Musée d’Orsay, Paris,
Alors que la peinture française était en pleine évolution avec les impressionnistes et leurs disciples, il a souvent été reproché à Carolus-Duran, notamment par Camille Pissarro, de ne pas utiliser sa technique et son talent évidents de façon plus aventureuse et de ne se consacrer qu'à des portraits, certes rémunérateurs, mais conventionnels. Émile Zola écrit : « Carolus-Duran est un adroit ; il rend Manet compréhensible au bourgeois, il s'en inspire seulement jusqu'à des limites connues, en l'assaisonnant au goût du public. Ajoutez que c'est un technicien fort habile, sachant plaire à la majorité»
Carolus-Duran, ami de Degas et d'Édouard Manet, a su naviguer entre l'académisme d'un Cabanel et de ses disciples, et l'expérimentation de ses contemporains plus hardis. Il a su insuffler à ses portraits un naturel et une vie qui les font sortir du lot..
L'atelier de Carolus-Duran compte en moyenne vingt-cinq étudiants, dont les deux tiers sont anglais ou américains, parmi lesquels : John Singer Sargent, Ralph Wormeley Curtis, Maximilien Luce, Ramon Casas, James Carroll Beckwith, Hamilton Minchin, Will Hicok Low, Paul Helleu, Robert Alan Mowbray Stevenson, Theodore Robinson et Ernest Ange Duez.
Fils d'aubergiste, Charles Duran apprend le dessin auprès du sculpteur Jean-Baptiste Cadet de Beaupré à l'Académie de Lille, puis étudie pendant deux ans la peinture auprès de François Souchon, lui-même élève de Jacques-Louis David. Il arrive à Paris en 1853 et prend alors le pseudonyme de « Carolus-Duran ». Il suit les cours de l'Académie Suisse de 1859 à 1861. Il est influencé au début de sa carrière par le réalisme de Gustave Courbet, qu'il rencontre à cette époque, et se lie d'amitié avec Édouard Manet, Henri Fantin-Latour, Félix Bracquemond et Zacharie Astruc. C'est aussi en 1859 qu'il expose pour la première fois au Salon.
À partir de 1870, à la suite de la renommée de La Dame au gant, il se consacre principalement aux portraits. Son succès lui permet d'ouvrir un atelier à Paris au 81, boulevard du Montparnasse (proche de son domicile du 58, rue Notre-Dame-des-Champs), où il enseigne la peinture en prenant Vélasquez comme référence. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1872 et il est promu officier en 1878, commandeur en 1889 et grand officier en 1900.
De 1889 à 1900, il est membre du jury de chaque Exposition universelle. Il est cofondateur de la Société nationale des beaux-arts en 1890. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1904. Bien que n'ayant jamais obtenu le prix de Rome et du fait de l'absence de candidat, il est nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1905, poste qu'il occupe jusqu'en 1913. Il est nommé Rosati d'honneur en 1892.
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2016 - Men Portraits
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samedi 28 mai 2016
vendredi 27 mai 2016
jeudi 26 mai 2016
mercredi 25 mai 2016
Thomas Eakins (1844-1916) - The Wrestlers 1899
Thomas Eakins (1844-1916)
The Wrestlers, 1899
Los Angeles County Museum of Arts
Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...
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2016 - Men Portraits
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mardi 24 mai 2016
dimanche 22 mai 2016
samedi 21 mai 2016
vendredi 20 mai 2016
jeudi 19 mai 2016
Maximilien Luce (1858-1941) - La toilette
Maximilien Luce (1858-1941)
La toilette, 1887
Musée du Petit Palais, Genève
Maximilien Luce est un peintre français. Militant libertaire, il produit de nombreuses illustrations engagées. Il est également graveur, portraitiste et affichiste.
Son premier tableau connu date de 1876. А partir de 1885, et durant une quinzaine d'années, il s'inscrit dans le mouvement néo-impressionniste : il use de la technique du divisionnisme (ou pointillisme), développée par Georges Seurat. Il revient par la suite à une facture plus classique, mais qui garde l'harmonie et la luminosité de sa première période.
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2019 - Men Portraits
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mercredi 18 mai 2016
mardi 17 mai 2016
lundi 16 mai 2016
dimanche 15 mai 2016
Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)
Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)
Philippe, duc de Vendôme (1655-1727)
Grand maître des Chevaliers de l'Ordre de Malte
Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700) est un peintre portraitiste baroque flamand.
Selon l’Institut néerlandais d’histoire de l’art (RKD), il nait à Anvers et il est le fils du peintre Elias Voët. Il se rend à Rome en 1679-1680, à Milan en 1680, à Florence en 1681, à Turin en 1682-1684 et retourne à Anvers en 16841. Tandis qu’il est à Rome, il vit avec le peintre-graveur Cornelis Bloemaert jusqu’à ce qu’il soit banni pour ses portraits de femmes représentées avec des décolletés indécents, après quoi ils quittent Rome ensemble.
Il entreprend alors un voyage à Paris en 1686 où il devient peintre de cour jusqu’à son décès. Il y est inscrit en tant que peintre de miniatures.
А propos de Jacob Ferdinand Voet, Houbraken mentionne qu'il aurait fait un dessin au fusain de tous les Bentvueghels sur le mur blanchi à la chaux d’une auberge à Rome, lieu de rencontre populaire de cette confrérie. L’image a été assez appréciée pour être épargnée chaque fois que les murs ont été repeints par la suite...
samedi 14 mai 2016
vendredi 13 mai 2016
jeudi 12 mai 2016
David Hockney (bn.1937)
David Hockney (bn.1937)
Jacques de Bascher de Beaumarchais, 1975.
Private Collection
Extrait d'une correspondance avec le peintre David Hockney que Jacques de Bascher avait fait paraître en 1980 dans le journal L’Officiel, en marge de séries mode dont il avait réalisé le stylisme :
Lettre 1 :
“Mon cher David, l’esprit (de cette série) est un peu à la Leyendecker pour certaines images, un peu à la Seeberger pour d’autres. La tempête qui faisait rage m’a aussi fait penser à Fire Island de l’autre côté de l’Atlantique. Lee Brevard a dû te dire qu’en septembre j’y étais en même temps que toi, juste avant que l’ouragan David (quel joli prénom) vienne esquinter quelques villas de bois. J’étais bien triste de ne pas te voir dans l’île de feu mais j’ai comme excuse d’être tombé amoureux. Lee te dira de qui.”
Lettre 2 :
" A New Odessa Life.
Que je te rassure tout de suite sur la signification du titre. Il ne s’agit ni d’une suite à la fameuse filière du trésor de guerre nazi, ni d’une apologie de cette affreuse ville industrielle des bords de la mer Noire, qui doit son seul intérêt historique à sa participation, comme décor, à la révolte des matelots du cuirassé Potemkine. Serge Eisenstein en a tiré le parti esthétique que l’on connaît… Je voulais recréer l’atmosphère de ces établissements un peu troubles où l’on ne savait s’il s’agissait d’un lupanar ou bien d’une maison de repos pour jeunes officiers de la garde impériale. Est-ce un hommage à Joseph Arthur, comte de Gobineau, dont les Nouvelles asiatiques sont revenues à la mode et surtout sa Danseuse de Shamakha dont l’ambiguïté fait souvent penser à l’Aziyadé de Pierre Loti très à la mode lui aussi, ou aux Voyages du chevalier Chardin en Perse ?… Introuvable.”
Jacques de Bascher (1951- 1989) dit Jacques "de Bascher de Beaumarchais" fut un dandy parisien, figure des milieux de la mode, de la jet set et du monde de la nuit...
Jacques de Bascher rencontra Karl Lagerfeld à l'âge de 22 ans. Sans jamais partager le même appartement, ils vécurent ensemble jusqu'à sa mort, en 1989, une relation sentimentale et totalement platonique.
En 1973, Yves Saint Laurent, à l'époque compagnon de Pierre Bergé, tomba amoureux de Jacques de Bascher. Alors que Karl Lagerfeld ferme les yeux, Yves Saint Laurent et Jacques de Bascher auront une liaison déséquilibrée et destructrice. À leur rupture commencera une « descente aux enfers » pour Yves Saint Laurent.
En 1984, Jacques de Bascher se découvre positif au test du VIH.
Il meurt des suites du sida à l'hôpital de Garches en 1989, veillé par Karl Lagerfeld, qui avait fait installer un lit d'appoint à son chevet.
L'année suivante, Karl Lagerfeld achète près de Hambourg une maison qu'il nomme Villa Jako en sa mémoire. Il lance en 1998 un parfum baptisé Jako.
mercredi 11 mai 2016
mardi 10 mai 2016
lundi 9 mai 2016
dimanche 8 mai 2016
GEORGE CATLIN (1796-1872)
GEORGE CATLIN (1796-1872)
Sha co pay (The Six), chief of the Plains Ojibwa (1832)
Smithsonian American Art Museum
George Catlin est un artiste-peintre américain spécialisé dans la représentation des Indiens d'Amérique et de leurs us et coutumes.
En 1821, George Catlin abandonne une brillante carrière d'avocat, pour se consacrer а sa passion : peindre les indiens. Il voyage beaucoup dans les vastes territoires américains, et rapporte des peintures, des dessins et des objets d'artisanat. Son œuvre offre un témoignage essentiel sur la culture amérindienne.
Son style est caractérisé par un trait synthétique et un minimalisme des couleurs, révélateur des conditions difficiles de ses voyages, et de la rapidité d'exécution nécessaire. En 1838, Catlin crée l'Indian Gallery, destinée à rassembler le matériel qu'il a constitué. Elle est présentée sur la côte Est des Etats-Unis, ainsi qu'en Europe, oщ elle rencontre un grand succès.
En 1845, Le roi de France Louis-Philippe reçoit à Paris, au Palais des Tuileries, le peintre américain George Catlin accompagné d'une troupe de danseurs amérindiens. Ces derniers interprètent un spectacle de danses traditionnelles. Le roi et la Cour sont charmés et impressionnés par le coup de pinceau artistique du maître qui peint l'évènement. Louis-Philippe commanda une série de toiles de l'artiste. Ces œuvres sont exposées au Musée du Quai Branly à Paris
En 1852, victime d'une spéculation financière, Catlin fait faillite et, s'intégrant difficilement à la vie urbaine, il repart en voyage parmi les tribus d'Indiens. En 1860, il tente l'exploration de la jungle équatoriale sud-américaine, mais n'y retrouve pas son rapport particulier avec le monde amérindien.
samedi 7 mai 2016
vendredi 6 mai 2016
jeudi 5 mai 2016
mercredi 4 mai 2016
mardi 3 mai 2016
François-Xavier Fabre (1766-1837) - Portrait of a Man
François-Xavier Fabre (1766-1837)
Portrait of a Man, 1809
Musée Fabre, Montpellier
Né à Montpellier, lauréat du Grand Prix de Rome en 1787 et disciple du grand David, François-Xavier Fabre (1766-1837) réalise la majeure partie de sa carrière à Florence, où il réside de 1793 à 1824. Portraitiste, peintre d’histoire et paysagiste, il se distingue par la pureté de son dessin qui doit beaucoup à Poussin comme par son usage raffiné de la couleur. II connaît de son vivant un grand succès auprès d’une clientèle élégante et cosmopolite qu’il croise dans le salon de la comtesse Louise d’Albany et du poète Alfieri, ses plus fidèles et fervents admirateurs. Il est aussi l’un des plus célèbres collectionneurs de son temps et le fondateur du musée qui porte son nom dans sa ville natale, auquel il lègue sa fabuleuse collection. C’est à la rencontre d’un artiste brillant et d’un homme fascinant et secret qu’invite cette monographie.
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lundi 2 mai 2016
Alonzo Sanchez Coello (1532-1588)
Alonzo Sanchez Coello (1532-1588)
Autoritratto
Alonso Sánchez Coello ( était un portraitiste de la Renaissance espagnole et portugaise. Il est principalement connu pour ses portraits exécutés dans un style alliant l’objectivité de la tradition flamande à la sensualité de la peinture vénitienne. Il était peintre à la cour de Philippe II. [
Sánchez Coello a réalisé des portraits et des peintures religieuses. Les œuvres religieuses, dont beaucoup ont été créées pour le Palais de l'Escurial, sont assez conventionnelles et austères.
Sánchez Coello fut un disciple de Titien et, comme lui, excellait dans les portraits et les figures isolées, élaborant les textures de ses armures, draperies et autres accessoires à tel point qu'on l'on retrouve son influence dans ce domaine jusque chez Velázquez . Chez Antonis Mor, Coello a appris la précision de la représentation et, chez Titien, les tonalités dorées vénitiennes, une finition soignée et là peu près tout de l'’utilisation de la lumière sur une toile.
C'est donc surtout pour ses portraits que cet artiste est retnu par la postérité souvient. Ils sont marqués par une facilité de pose et d'exécution, une dignité et une sobriété de représentation et une chaleur de couleur. Ses portraits de Philippe II (vers 1580) et de l'infante Isabel Clara Eugenia (1571), toutes deux conservées au Prado à Madrid, sont deux de ses plus belles œuvres. Sánchez Coello a également produit une série touchante de peintures des enfants de Philippe II. La délicatesse extrême du portrait des enfants adoucit l'étiquette rigide et la mode de la cour.
La réputation de Sánchez Coello en tant que portraitiste a été cependant entachée par les innombrables copies et imitations qui lui ont été attribuées à tort.
Il n'y a jamais eu de réelles biographies de Coello et beaucoup de ses œuvres sont encore confondues avec celles de Sofonisba Anguissola, qui a peint des portraits royaux à la même période, et de Juan Pantoja de la Cruz, élève de Coello.
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dimanche 1 mai 2016
vendredi 29 avril 2016
jeudi 28 avril 2016
Gian-Lorenzo Bernini (1598-1680)
The man Splashed
Project for the fountain of the four rivers (Roma)
The MET, New-York
La fontaine des Quatre-Fleuves (Fontana dei Quattro Fiumi) (1648-1651) fut bâtie par le Bernin au centre de la piazza Navona à Rome, devant l'église de Sant'Agnese in Agone.
Les quatre fleuves qu'elle représente symbolisent chacun un continent : le Danube (Europe) sculpté par Antonio Raggi, le Gange (Asie) sculpté par Claude Poussin, le Nil (Afrique) (le visage voilé car on ne connaissait pas sa source) sculpté par Giacomo Antonio Fancelli et le Rio de la Plata (Amérique) sculptй par Francesco Borromini. L'absence du continent océanien s'explique par le fait que ce continent n'avait pas encore été découvert.
C'est une œuvre de commande du Pape Innocent X : la colombe et le rameau d'olivier en haut de l'obélisque au centre de la fontaine sont l'emblème de sa famille (les Pamphili) qui avait un palais sur la place. Cet obélisque rapportée d'Egypte à Rome par Caracalla provient du cirque de Maxence.
Une légende, encore très populaire aujourd'hui, est liée а la rivalité entre Le Bernin et Francesco Borromini. On prétend que la statue du Rio de la Plata a le bras tendu de peur d'un effondrement de l'église de Sant'Agnese in Agone et aussi que la statue du Nil couvre son visage pour ne pas la voir. Ce n'est qu'une légende, puisque la fontaine a été construite avant l'église, entre 1648 et 1651. Pour cette fontaine, Le Bernin réalisa plusieurs études en terre cuite pour des personnages qui ne figurent souvent meme pas dans l'œuvre achevée. Celle qui est présentée dans ce blog fait partie de celles ci.
mercredi 27 avril 2016
mardi 26 avril 2016
lundi 25 avril 2016
dimanche 24 avril 2016
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