Collection virtuelle sur le thème du portrait masculin en peinture, dessin, sculpture et photographie. Chaque portrait est analysé et commenté en français et, quelquefois, détaillé dans un podcast. Biographie de peintres, sculpteurs, photographes et artistes. Portraits historiques, autoportraits, Nus académiques, portraits officiels, Histoire de la mode, Histoire du costume, Histoire de l'art.
mercredi 28 février 2018
mardi 27 février 2018
Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)
Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)
Portrait dit de "l'homme au noeud rose", c.1670-75
Jacob Ferdinand Voet (c. 1639 - c. 1689/1700) est un peintre portraitiste baroque flamand.
Selon l’Institut néerlandais d’histoire de l’art (RKD), il nait à Anvers et il est le fils du peintre Elias Voët. Il se rend à Rome en 1679-1680, à Milan en 1680, à Florence en 1681, à Turin en 1682-1684 et retourne à Anvers en 16841. Tandis qu’il est à Rome, il vit avec le peintre-graveur Cornelis Bloemaert jusqu’à ce qu’il soit banni pour ses portraits de femmes représentées avec des décolletés indécents, après quoi ils quittent Rome ensemble.
Il entreprend alors un voyage à Paris en 1686 où il devient peintre de cour jusqu’à son décès. Il y est inscrit en tant que peintre de miniatures.
А propos de Jacob Ferdinand Voet, Houbraken mentionne qu'il aurait fait un dessin au fusain de tous les Bentvueghels sur le mur blanchi à la chaux d’une auberge à Rome, lieu de rencontre populaire de cette confrérie. L’image a été assez appréciée pour être épargnée chaque fois que les murs ont été repeints par la suite...
lundi 26 février 2018
dimanche 25 février 2018
samedi 24 février 2018
Edward Melcarth (1914-1973)
Edward Melcarth (1914-1973)
Sailor
Private collection
Private collection
Depuis sa mort en 1973 à Venise, Edward Melcarth a été largement oublié du public et des organisateurs d'expositions. A tel point qu'il n'y a , à ce jour, aucune biographie officielle de Melcarth, peu d'articles le concernant et même pas de page Wikipedia !
De nombreux détails de sa vie demeurent encore un mystère.
Pourtant Melcarth fut célèbre de son vivant (pas si lointain) et comptait parmi ses amis et mécènes l'éditeur flamboyant Malcolm Forbes, les écrivains Tennessee Williams et Gore Vidal et la célèbre collectionneur d'art Peggy Guggenheim, pour qui il avait d'ailleurs conçu ses célèbres lunettes de soleil en forme d'aile de chauve-souris.
Tentons d'élucider un peu le mystère de sa biographie (en français et en anglais)
Melcarth est né Edward Epstein en 1914 à Louisville (Etats-Unis). Il est allé à l'Université à Harvard et a étudié l'art à Londres et à Paris.
Dans les années 1930, Melcarth s'engage dans la marine marchande et passe pas mal de temps au Moyen-Orient. Il revient a New York, vraisemblablement après la deuxième guerre mondiale (à confirmer) et vit avec avec Thomas Painter, qui se revendique homosexuel et entretient une correspondance fournie et continue avec le chercheur sur le sexe Alfred Kinsey.
En 1949-1950, Le couple Eptsein/Melcarth-Painter eut un autre compagnon de vie en commun : l'artiste Henry Lex Faulkner.
Le choix du pseudonyme Melcarth reste encore d e os jours un mystère et personne ne sait exactement ni où ni comment Edward Epstein se l'ait trouvé. Le spécialiste de son oeuvre, Coleman pense que l'artiste aurait pu s'inspirer de "Melqart", un dieu phénicien, connu des seuls érudits de la mythologie, du temps où il était étudiant en Histoire à Harvard.
Les œuvres de Melcarth ressemblent à la fois à celles des maîtres de la Renaissance et des peintres figuratifs du XXe siècle comme Thomas Hart Benton. De nombreuses pièces mettent en scène de jeunes hommes musclés dans des scènes mêlant mythologie, religion, sexualité, conflits de travail et consommation de drogue. Ses peintures ont souvent des compositions et des perspectives inhabituelles. Son peinture se trouve, pour beaucoup de ceux qui l'étudie, en correspondance étrange avec l'oeuvre de l'écrivain français Jean Genet, bien qu'ils ne se rencontrèrent jamais.
© Francis Rousseau - Men Portraits
Edward Melcarth was largely forgotten after he died of cancer while living in Venice in 1973. There are no Melcarth biographies and few scholarly articles, and many details of his life remain a mystery. He has no Wikipedia entry.
Melcarth counted among his friends and patrons the flamboyant publisher Malcolm Forbes, writers Tennessee Williams and Gore Vidal, and art collector and socialite Peggy Guggenheim, for whom he designed some famous sunglasses shaped like bat wings.
Melcarth was born Edward Epstein in 1914 in Louisville.
He went to Harvard University and studied art in London and Paris.
Melcarth joined the Merchant Marine in the 1930s and spent time in the Middle East.
He then lived in New York for many years with Thomas Painter, a gay man who corresponded for decades with sex researcher Alfred Kinsey. In 1949-50, they also had another roommate: Lexington artist Henry Faulkner.
One mystery is where the name Melcarth came from. Coleman said the artist might have invented it from Melqart, an ancient Phoenician god, because he was a student of history.
Melcarth’s works resembles both those of Renaissance masters and 20th-century figurative painters like Thomas Hart Benton. Many pieces feature muscular young men in scenes that mix mythology, religion, sexuality, labor struggles and drug use. His paintings often have unusual compositions and perspectives. His art is a “bonanza” for an academic museum, Horodner said, because there is so much there for students to discuss.One mystery is where the name Melcarth came from. Coleman said the artist might have invented it from Melqart, an ancient Phoenician god, because he was a student of history.
© Tom Eblen - Lexington Herald Leader 2018
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vendredi 23 février 2018
Peter Paul Rubens (1577-1640) - Four Studies of a Male Head
Peter Paul Rubens (1577-1640)
Four Studies of a Male Head c 1617-19
Musées Royaux des Beaux-Arts, Bruxelles
Musées Royaux des Beaux-Arts, Bruxelles
Il existe une autre version sur ce même thème conservée au Getty Museum à Los Angeles, c'est une copie de l'orignal de Bruxelles attribuée à l'Atelier de Rubens. Les personnages sont exactement les mêmes, mais ils sont repartis différemment dans le cadre.
Voici le lien sur lequel on peut aller voir cette copie réalisée aussi entre 1617 et 1620 :
Voici le lien sur lequel on peut aller voir cette copie réalisée aussi entre 1617 et 1620 :
jeudi 22 février 2018
mercredi 21 février 2018
mardi 20 février 2018
George Catlin (1796-1872)
George Catlin (1796-1872)
Portrait of H-tchoo-t-c-knee (Snapping Turtle),1834
George Catlin est un artiste-peintre américain spécialisé dans la représentation des Indiens d'Amérique et de leurs us et coutumes.
En 1821, George Catlin abandonne une brillante carrière d'avocat, pour se consacrer а sa passion : peindre les indiens. Il voyage beaucoup dans les vastes territoires américains, et rapporte des peintures, des dessins et des objets d'artisanat. Son œuvre offre un témoignage essentiel sur la culture amérindienne.
Son style est caractérisé par un trait synthétique et un minimalisme des couleurs, révélateur des conditions difficiles de ses voyages, et de la rapidité d'exécution nécessaire. En 1838, Catlin crée l'Indian Gallery, destinée à rassembler le matériel qu'il a constitué. Elle est présentée sur la côte Est des Etats-Unis, ainsi qu'en Europe, oщ elle rencontre un grand succès.
En 1845, Le roi de France Louis-Philippe reçoit à Paris, au Palais des Tuileries, le peintre américain George Catlin accompagné d'une troupe de danseurs amérindiens. Ces derniers interprètent un spectacle de danses traditionnelles. Le roi et la Cour sont charmés et impressionnés par le coup de pinceau artistique du maître qui peint l'évènement. Louis-Philippe commanda une série de toiles de l'artiste. Ces œuvres sont exposées au Musée du Quai Branly à Paris
En 1852, victime d'une spéculation financière, Catlin fait faillite et, s'intégrant difficilement à la vie urbaine, il repart en voyage parmi les tribus d'Indiens. En 1860, il tente l'exploration de la jungle équatoriale sud-américaine, mais n'y retrouve pas son rapport particulier avec le monde amérindien.
lundi 19 février 2018
dimanche 18 février 2018
Thomas Eakins (1844-1916)- Oarsmen on the schuylkill
Thomas Eakins (1844-1916),
Oarsmen on the schuylkill (1874)
Private Collection
(Previously in The Brooklyn Museum until 1975)
Private Collection
(Previously in The Brooklyn Museum until 1975)
Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ) Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...
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samedi 17 février 2018
Zinaida Serebriakova (1884-1967) - Portrait of Serge Lifar,
Zinaida Serebriakova (1884-1967)
Portrait of Serge Lifar, 1961
Zinaïda Evguenievna Serebriakova (Зинаи́да Евге́ньевна Серебряко́ва), née Lanceray est une artiste peintre russe. Son nom de jeune fille, d'origine française se transcrit parfois directement du russe en Lansere (Лансере). Elle signait habituellement ses toiles : Z. Serebriakova en caractères latins ou cyrilliques. Elle se faisait aussi appeler à l'ancienne manière française de transcription des noms russes (usitée jusque dans les années 1960) Serebriakoff avec deux f. Ses intimes l'appelaient affectueusement Zika ou Zina . Elle fut la première femme russe à être reconnue comme peintre important.Elle est enterrée au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, à côté de Paris.
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vendredi 16 février 2018
Arturo Noci (1874-1953)
Arturo Noci (1874-1953)
Self Portrait In White Jacket, 1909.
L'artiste italien Artuo Noci s'est fait connaitre en exposant ses œuvres à la Biennale de Venise de 1901. Parallèlement à la réalisation de travaux paysagers, Arturo Noci commence l'étude de la subdivision de la couleur selon les dogmes du divisionnisme, un nouveau courant pictural né à Rome.
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jeudi 15 février 2018
Edgar Degas (1834-1917) - Homme nu debout
Edgar Degas (1834-1917)
Homme nu debout
Edgar Degas était un aristocrate, fils d'Auguste de Gas, banquier, et de Célestine Musson, une créole américaine de La Nouvelle-Orléans. Son grand-père maternel, Germain Musson, d'origine française, est né à Port-au-Prince (Haпti) et s'est installé à La Nouvelle-Orlйans en 1810.
Même à la fin de sa carrière, Degas n’abandonna pas l’approche académique qui consiste à mettre en place une composition à l’aide de dessins préparatoires, et notamment d’études d’après modèle vivant. De la même façon qu’il préparait ses tableaux d’histoire, il a souvent recours au dessin pour ses dernières scènes de la vie moderne. Il continue à appliquer les préceptes d’Ingres.
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mercredi 14 février 2018
mardi 13 février 2018
lundi 12 février 2018
dimanche 11 février 2018
samedi 10 février 2018
Frederick Sandys (1829-1904) - Self Portrait c. 1848
Frederick Sandys (1829-1904)
Self Portrait c. 1848
The Leicester Galleries
Anthony Frederick Augustus Sandys, est un peintre, illustrateur et dessinateur préraphaelite britannique de l'époque victorienne. Ses travaux se basent surtout sur la mythologie et les portraits. En 1846, il est élève à la Norwich School of Art & Design. En 1899 il devient membre de l'Executive Committee of the International Society of Sculptors, Painters and Gravers. Sa sœur, Emma, était également une artiste importante.
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2018 - A Still Life Collection
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vendredi 9 février 2018
jeudi 8 février 2018
Christen Kobke (1810-1848) - Portrait of Valdemar Hjartvar Købke
Kristen Kobke (1810-1848)
Portrait of Valdemar Hjartvar Købke (1813–1893)
The MET
The MET
Le peintre danois Købke a surtout peint des portraits, etdes paysages naturels ou architecturaux.
La plupart de ses portraits sont ceux de sa famille, d'amis ou d'artistes proches. Son inspiration vient de son environnement immédiat. Presque oublié durant sa vie, probablement en raison d'une œuvre rare, d'une période productive courte, Købke est reconnu aujourd'hui comme représentatif de " l'âge d'or danois " pour la qualité de ses compositions, l'harmonie des couleurs et le réalisme des situations quotidiennes... Cependant que, de son vivant, il n'avait jamais réussi à vivre de son métier.
Le Musée du Louvre à Paris ou le Getty Center à Los Angeles l'ont fait entrer dans leur collection et la première exposition qui lui est entièrement consacré en dehors du Danemark a eu lieu à Londres et à Edimbourg en 2010.
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mercredi 7 février 2018
Léon Cogniet (1794-1880)
Léon Cogniet (1794-1880)
Portrait du peintre Achille-Etna Michallon
Musée des Beaux-arts d'Orléans, France
Léon Cogniet entre en 1812 à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Pierre-Narcisse Guérin qui déclare dans une lettre à Léon Cogniet : « Croyez-bien que j'ai été votre ami plus encore que votre maître ».
Dans l'atelier de Guérin, il rencontre Eugène Delacroix et Théodore Géricault, avec lequel il se lie d'une grande amitié. Il fréquente également l'atelier de Jean-Victor Bertin. En 1814, il est prix de perspective et, en 1815, prix du Torse, ce qui lui ouvre les portes du concours pour le prix de Rome.
Il s'y présente en 1815, peignant Briseis pleurant Patrocle pendant les Cent-Jours, et y est reçu deuxième prix. Il tente à nouveau le concours l'année suivante. Après un échec en 1816 avec Œnone refusant de secourir Pâris blessé, son Hélène délivrée par Castor et Pollux lui vaut le prix de Rome en 1817. La même année, il débute au Salon.
Il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome de 1817 à 1822.
À partir de 1843, n'exposant que rarement au Salon, Léon Cogniet se consacre essentiellement à l'enseignement dont il est une des figures les plus importantes au 19e siècle. Il est professeur de dessin à Paris au lycée Louis-le-Grand de 1831 à 1876, où il a pour élève Edgar Degas, et à l'École polytechnique de 1847 à 1861. En 1849, Léon Cogniet est élu et nommé membre de l'Institut. Il est nommé professeur de peinture à l'École des beaux-arts de Paris en 1851.
En 1662 selon Ernest Vinet, Léon Cogniet ne peint plus beaucoup : « Toujours plus soucieux des autres que de lui-même, sa grande préoccupation, depuis des années, c’est d’ouvrir les voies à la jeunesse artiste, de la guider, de la soutenir avec une persistance et une sagesse que l’on ne saurait trop louer ».
À partir de 1843, n'exposant que rarement au Salon, Léon Cogniet se consacre essentiellement à l'enseignement dont il est une des figures les plus importantes au 19e siècle. Il est professeur de dessin à Paris au lycée Louis-le-Grand de 1831 à 1876, où il a pour élève Edgar Degas, et à l'École polytechnique de 1847 à 1861. En 1849, Léon Cogniet est élu et nommé membre de l'Institut. Il est nommé professeur de peinture à l'École des beaux-arts de Paris en 1851.
En 1662 selon Ernest Vinet, Léon Cogniet ne peint plus beaucoup : « Toujours plus soucieux des autres que de lui-même, sa grande préoccupation, depuis des années, c’est d’ouvrir les voies à la jeunesse artiste, de la guider, de la soutenir avec une persistance et une sagesse que l’on ne saurait trop louer ».
Le Musée des Beaux Arts d'Orléans possède une très belle collection de Coignet.
mardi 6 février 2018
lundi 5 février 2018
dimanche 4 février 2018
Henri Fantin Latour (1836-1904) - Autoportrait 1858
Henri Fantin Latour (1836-1904)
Autoportrait, 1858
Alte Nationalgalerie, Berlin
Il étudia avec son père Théodore Fantin-Latour (1805-1872), peintre, puis à la petite École de dessin de Paris avec Louis-Alexandre Péron et Horace Lecoq de Boisbaudran.
Il entre à l'École des beaux-arts en 1854. Il a pour condisciples Edgar Degas, Alphonse Legros et Jean-Charles Cazin. En 1861, il fréquente brièvement l'atelier de Gustave Courbet, rue Notre-Dame-des-Champs.
Membre du groupe dit « de 1863 », puis du Cénacle des Batignolles d'où surgira l'Impressionnisme, il est un peu, remarquait Gustave Kahn, le chaînon qui unit les peintres d'aujourd'hui à la peinture romantique. En 1867, il fait également partie des neuf membres de la « Société japonaise du Jinglar » avec Carolus Duran et les céramistes Bracquemond et Solon, qui se réunissaient pour dîner à la japonaise. « On éprouvait toujours en l'abordant un petit sentiment de frayeur, à cause de ces façons rudes que les artistes de sa génération affectaient souvent comme inséparables d'une noble indépendance », dira Jacques-Emile Blanche, un ami peintre de la génération suivante.
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samedi 3 février 2018
Glyn Warren Philpot (1884 -1937) - Man in white
Glyn Warren Philpot (1884 -1937)
Man in white, 1933.
Private owner
Private owner
Glyn Warren Philpot, est un peintre et sculpteur anglais, surtout connu pour ses portraits à l'huile.
Il étudie à la Lambeth School of Art en 1900, puis à l'académie Julian de Paris auprès de Jean-Paul Laurens.
Il étudie à la Lambeth School of Art en 1900, puis à l'académie Julian de Paris auprès de Jean-Paul Laurens.
Sa première exposition a lieu à la Royal Academy en 1904 ; il y est élu en 1923.
Il est membre de l'International Society à partir de 1913 et reçoit cette même année une médaille d'or du Carnegie Institute de Pittsburgh.
Il est membre de l'International Society à partir de 1913 et reçoit cette même année une médaille d'or du Carnegie Institute de Pittsburgh.
Fort de toutes ses recompenses et reconnaissances, Philpot se spécialise dans les portraits qu'il peint au rythme d'un par mois, ce qui lui assure des honoraires de plus en plus confortables à mesure que ses portraits gagnent en notoriété... ce qui arrive assez rapidement.
Cette relative aisance financière lui permet de voyager en France, en Italie aux États-Unis ou en Afrique du Nord, où il a le loisir de trouver des sujets à sa guise dans un style parfois symboliste.
En août 1915, Philpot fait la connaissance du jeune officier Vivian Forbes pendant qu'ils suivent ensemble leurs classes militaires aux Royal Fusiliers à Aldershot. Ils parviennent tous deux au grade d'officier et sont démobilisés en 1917.
Forbes débute alors une carrière de peintre, conseillé par Philpot, et leur relation devient intime au point qu'ils se lient d'une amitié amoureuse qui durera 20 ans.
Entre 1923 et 1935, dans leurs années de bonheur, les deux peintres partagent un appartement et un atelier à Londres à Lansdowne House (Lansdowne Road).
Le 18 décembre 1937 Philpot meurt d'une attaque cardiaque.
Le 22 décembre 1937, ses funérailles ont lieu à la cathédrale de Westminster.
Le 23 décembre 1937, Forbes se suicide par surdose de somnifères.
Philpot est enterré dans une tombe de granite rose au cimetière de l'église Saint-Pierre de Petersham (Grand Londres). Il était membre de l'International Society of Sculptors, Painters and Gravers.
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vendredi 2 février 2018
jeudi 1 février 2018
Gustave Roud (1897-1976) - Fermier suisse (2)
Gustave Roud (1897-1976)
Fermier suisse, 1940
Série " Corps de Paysans "
Fonds photographique Gustave Roud
Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Lausanne
Série " Corps de Paysans "
Fonds photographique Gustave Roud
Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Lausanne
Gustave Roud (1897-1976), un des principaux auteurs francophones de Suisse, est principalement connu pour ses proses poétiques. Depuis quelques années cependant, son activité de photographe apparaît également au premier plan : Gustave Roud est ainsi considéré comme l’un des grands écrivains-photographes européens de l’entre-deux-guerres et de l’immédiat après-guerre.
Loin d’être simplement un écrivain qui illustrerait sa démarche littéraire, Gustave Roud a eu une activité photographique intense dès l’âge de 16 ans jusqu’à la fin de sa vie, bien que celli ci n'ait jamais été exposée de son vivant. Malgré des expositions posthumes au Centre Beaubourg (Paris) et au musée de l’Elysée (Lausanne), ainsi que la publication d’un catalogue (Terre d’ombres, Slatkine, 2002), son statut de photographe est longtemps resté en marge de la littérature, selon la volonté d’ailleurs de Philippe Jaccottet qui a géré son œuvre après sa mort. Pourtant, Gustave Roud a conservé et transmis son travail abondant, accompli avec détermination et rigueur.
Les photos diffusées sur ce blog pour aider à la connaisssance de ce grand photographe, appartiennent au Fonds photographique Gustave Roud, déposé à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne par Françoise Subilia, et qui comprend 13.000 clichés divisées en 5 series .
La série "Corps de Paysans " constitue une part importante pour ne pas dire essentielle de la photographie de Gustave Roud. Posant généralement le torse dénudé, le jeune paysan au champ engage une imagerie de la puissance virile. Loin des photoreportages des campagnes, ces séries montrent un protocole de prise de vue réitéré avec différents modèles. Le paysan célébré dans la photographie se détache de la figure littéraire d’Aimé, dans la mesure où il ressemble davantage à une statue grecque ou à un athlète qu’à l’ange intercesseur. Modèle par excellence, Fernand Cherpillod a permis au photographe la mise en place d’une esthétique du paysan proche de l’athlétisme agricole ou d’un être premier accordé à la terre. Prenant son essor à la fin des années trente, cette esthétique déployée ensuite pendant des décennies entretient des liens étroits avec des pratiques de l’époque : la contre-plongée, l’arrière-fond du ciel, le choix du modèle lui-même jeune, musclé, imberbe ou glabre. La célébration du paysan est accompagnée d’une esthétique du désir que certaines mises en scène avec les ombres ou les objets érotisent. Mais ces mises en scène, peu nombreuses, laissent le plus souvent la place à la fascination du corps athlétique en tant que tel, dans une épopée silencieuse du faucheur solitaire.
Extrait de la notice du Site Gustave Roud.com
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