Ernest Hébert (1817-1908)
Autoportrait, 1850
RMN- Château de Compiègne, France
Ernest Hébert suivit une formation académique qui l’amena à remporter le grand prix de Rome en 1839. De son séjour à la villa Médicis, il conserva une attirance profonde pour l’Italie, où il séjourna à plusieurs reprises et par deux fois comme directeur de l’Académie de France à Rome. Ce tropisme italien marqua profondément son œuvre hantée de paysannes italiennes à la beauté mélancolique. Il ne l’empêcha pas cependant de briller dans les salons parisiens, notamment dans celui de son amie, la princesse Mathilde, avec qui il entretint une importante correspondance. L’inventaire des tableaux donnés par la veuve d’Hébert au Louvre (18 juillet 1924) précise : « Ce portrait fut peint en 1850 à Grenoble, place des Tilleuls dans une petite chambre devant la petite glace mobile conservée à La Tronche. Ernest Hébert, avant de partir pour Marseille, avait voulu laisser ce portrait à sa mère ».
Auteur du commentaire : Laure Chabanne
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