DARA SHIKOH (1615–1659)
Shah Jahan and Dara Shikoh (c. 1654-56)
Pen & brown ink & brown wash, heightened w/ white gouache on Japanese paper, 21.3 x 17.8 cm. The J. Paul Getty Museum, Los Angeles
Shahab-ud-din Muhammad Khurram (1592-1666) mieux connu sous son nom de règne Shâh Jahân (ou Roi du monde) était le cinquième empereur moghol, qui régna de 1628 à 1658. Bien qu'il ait été un militaire valeureux, Shâh Jahân ( à gacuhe sur ce dessin) est surtout resté célèbre pour ses réalisations architecturales dont le plus connu est le Taj Mahal à Agra, mausolée où il repose à côté de son épouse bien-aimée Mumtaz Mahal. La période de son règne est d'une façon générale considérée comme l'âge d'or de l'architecture moghole.
En septembre 1657, Shâh Jahân tomba gravement malade, ce qui déclencha une guerre de succession entre ses quatre fils, de laquelle son troisième fils Aurangzeb, sortit victorieux. Shâh Jahân se remit de sa maladie, mais son fils l'assigna en résidence surveillée au Fort d'Agra de juillet 1658 jusqu'à sa mort en janvier 1666. Le 31 juillet 1658, le fils ingrat et belliqueux, Aurangzeb se couronna empereur en prenant le titre d'Alamgir (Conquérant du monde).après avoir vaincu toux ces frères dont l'ainé Dara Shikok (à droite sur ce dessin) .
L'empire Moghol a atteint l'apogée de sa gloire sous le règne de Shâh Jahân et il est largement considéré comme l'un de ses plus grands souverains.
Dārā Shikōh (1615–1659) était le fils aîné de l’empereur moghol Shah Jahan et de Mumtaz Mahal. Son nom signifie "le possesseur de la gloire". Il était le successeur favori de son père, et de sa sœur, Jahanara Begum, mais il fut battu et défait par son jeune frère Aurangzeb au cours d’une lutte sans merci pour le trône des Moghols. l était également un mécène des beaux-arts, de la musique et de la danse, ce qui déplaisait à son frère Aurangzeb. Beaucoup de ses peintures sont très détaillées et soutiennent la comparaison avec les artistes professionnels de son époque. L’album de Dara Shikoh est un recueil de peintures et de calligraphies rassemblées pendant les années 1630 jusqu’à sa mort. Il fut offert à son épouse Nadira Banu et resta en sa possession jusqu’à sa mort, après quoi l’album fut intégré à la bibliothèque royale et les inscriptions qui le reliaient à Dara Shikoh délibérément effacées ; cependant, tout ne fut pas vandalisé et beaucoup de calligraphies et de peintures portent encore sa marque.
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