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mercredi 18 mai 2022

Art Egyptien - IVe Dynastie - Tête du Roi Menkaouré ou Mykérinos

Quatrième Dynastie (2613–2494  av.J.C.) Tête du Roi Menkaura (2532–2503 av. J.C.) Sculpture en travertin, 29.2 x 19.6 x 21.9 cm. The Boston Museum of Fine Arts.

IVe Dynastie (2613–2494  av.J.C.)
Tête du Roi Menkaouré  ou Mykérinos (2532–2503 av. J.C.)
Sculpture en travertin, 29.2 x 19.6 x 21.9 cm.
The Boston Museum of Fine Arts.


La IVe dynastie de l'Ancien Empire d'Égypte est la dynastie qui a laissé les plus célèbres de tous les monuments égyptiens : les pyramides de Gizeh et le Sphinx.
Elle couvre une période allant d'environ -2670 à -24501, est fondée par Mérésânkh et débute sous le règne de Snéfrou le fils de cette dernière, père de Khéops.
La construction des pyramides serait devenue une nécessité économique, occupant les paysans pendant la crue du Nil, et politique, induisant la création du premier État centralisé. Sous Snéfrou, à la pyramide de Meïdoum, abandonnée en cours de construction à la suite de son effondrement, succède la construction de celles de Dahchour, (rhomboïdale et rouge). Des papyrus datant du règne de Khéops, dont le journal de bord d'un inspecteur nommé Merer qui approvisionnait en pierre le chantier de la pyramide, ont été découverts par Pierre Tallet au Ouadi el-Jarf en 2013.
Le « style memphite » se distingue par un classicisme altier qui se manifeste dans l'harmonie des lignes droites et de larges masses symétriques.
C'est durant cette dynastie qu'officie Peseshet, première femme médecin connue au monde.
Sur le site de Gizeh, on érige les pyramides des trois reines de la dynastie.

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lundi 24 janvier 2022

IIIe Dynastie (2686-2613 av. JC) - Divinité de la virilité

IIIe Dynastie (2686-2613 av. JC) Divinité de la Virilité (c. 2600 av. JC) Statuette en gneiss (roche composée de quartz, mica, feldspath). 21.4 x 9.7 x 8.9 cm. The Brooklyn Museum, New York (Charles Edwin Wilbour Fund).


IIIe Dynastie (2686-2613 av. JC)
Divinité de la Virilité (c. 2600 av. JC)
Statuette en gneiss (roche composée de quartz, mica, feldspath). 21.4 x 9.7 x 8.9 cm.
The Brooklyn Museum, New York (Charles Edwin Wilbour Fund).


La IIIe dynastie égytienne (2686-2613 av. JC) est principalement connue par le célèbre Djéser. Les avis divergeaient sur le nom du fondateur de cette dynastie. En effet, plusieurs listes royales ramessides indiquaient que le fondateur était le roi Nebka tandis que la table de Saqqarah indiquait que c'était le roi Djéser. Plusieurs découvertes faites à Saqqarah et surtout à Abydos tendent à monter que le fondateur était Djéser. En effet, beaucoup de scellements, au nom du roi Djéser et trouvés dans la tombe du dernier roi de la IIe dynastie Khâsekhemoui, tendent à montrer que c'est Djéser qui a procédé aux funérailles de Khâsekhemoui et lui a donc succédé. Le nom du dernier roi de la dynastie, Houni, semble assuré. L’apparition de signes hiéroglyphiques continus à la fin de la IIIe dynastie marque une nouvelle étape, liées sans doute au développement d’un milieu de l’écrit (scribes) où s’élabore une notion nouvelle d’individualité (les « autobiographies » funéraires). La pierre taillée devient le matériau principal d’architecture. L’architecte Imhotep, grand prêtre d’Héliopolis (culte de Rê), médecin et sage, rédacteur de la première sagesse (non retrouvée), construit la première pyramide à degrés à Saqqarah (soixante mètres de haut), entourée d’une enceinte reproduisant l’image de l’enceinte de brique du palais. Il sera plus tard honoré comme un dieu, fils de Ptah.


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mardi 13 avril 2021

Art Egyptien, XVIIIe Dynastie (ca. 1550-1292 av.JC - Masques funéraire de jeune homme

XVIIIe Dynastie (ca. 1400-1300 av.JC). Masques funéraire de jeune homme, Bois et verre. Musée du Louvre, Paris

XVIIIe Dynastie (ca. 1550-1292 av.JC).
Masques funéraire de jeune homme
Bois et verre.
Musée du Louvre, Paris

La XVIIIe dynastie (-1550/-1292) est souvent assimilée à l’apogée de la civilisation égyptienne antique. Elle clôt la longue Deuxième Période intermédiaire et ouvre le Nouvel Empire avec l’expulsion des Hyksôs, peuplade asiatique qui occupent le pays jusqu’à Abydos et dont la capitale est Avaris.
Ahmôsis, issu d’une famille thébaine, entreprend de marcher contre les Hyksôs afin de réunir les Deux Terres, comme ses prédécesseurs Séqénenrê Taâ et Kamosé l’avaient tenté avant lui. Son expédition est couronnée de succès et, après la prise d’Avaris, les fuyards sont poursuivis jusque dans leur citadelle de Sherouhen, en Palestine. Ces événements sont documentés par l’autobiographie qu’un compagnon d’armes du roi, Ahmès fils d’Abana, fit graver sur les parois de sa tombe à El Kab. On retrouva également dans la tombe de la mère du roi, la reine Iâhhotep, des armes de parade, dons du roi à sa mère et signe des temps.
À dater de cette victoire, la politique des pharaons de la XVIIIe dynastie est d’étendre la domination de la Double Couronne au-delà des limites du pays. Les Amenhotep et Thoutmôsis repoussent les frontières jusqu’en Nubie, à la 4e cataracte, et jusqu’à l’Euphrate, édifiant forteresses et sanctuaires, créant des protectorats et passant alliance avec les empires voisins de Mittani ou Babylone. Des expéditions commerciales sont organisées vers de lointains pays comme la Crète ou vers le pays de Pount, à l’époque d’Hatchepsout. Des conditions exceptionnelles de paix et les tributs envoyés par les pays soumis ouvrent une période d’un faste inouï, et incroyablement féconde au niveau artistique sous Amenhotep III, avec la construction de monuments imposants tels que le temple de Louxor, l’agrandissement du temple d’Amon-Rê à Karnak, le temple funéraire du roi, appelé son Château des Millions d’Années, dont il subsiste les colosses de Memnon.
L’Égypte et la Nubie se couvrent de sanctuaires et le prestige de pharaon rayonne du bassin méditerranéen à l’Afrique tropicale, des déserts de Libyeaux frontières de l’Anatolie, maître d’un immense empire dont le centre est Ouaset, la Thèbes des Grecs.
Cette période voit aussi naître de profonds changements dans la conception du divin, avec le développement du culte monothéiste d’Aton, dont Amenhotep IV se proclamera le prophète en changeant son nom en Akhenaton. Il ira jusqu’à déplacer sa capitale de Thèbes à Akhetaton, « l’Horizon d’Aton », à interdire les cultes des autres divinités, et fera même marteler le nom et les images d’Amon-Rê partout où elles se trouvaient. Le second successeur d’Akhenaton, Toutânkhaton, restaure les cultes divins et change son nom en Toutânkhamon. Mort très jeune, il est inhumé avec un mobilier funéraire d’une incroyable richesse qui est parvenu jusqu’à nous grâce à la découverte de sa tombe quasiment intacte par Howard Carter en 1922.
Après le règne éphémère d’Aÿ, la XVIIIe dynastie s’achève avec la prise du pouvoir par un général d’Akhenaton, Horemheb, qui ouvre ainsi la voie à la XIXe dynastie, celle des Ramsès, Séthi et Mérenptah.

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mardi 29 décembre 2020

Masque mortuaire égyptien, bois 22e/24e Dynastie, 944-716 av. J.C.


https://menportraits.blogspot.com/2020/12/masque-mortuaire-egyptien-bois-22e24e.html


Sculpture anonyme
Masque mortuaire égyptien, bois 22e/24e Dynastie, 944-716 av. J.C. 
 Collection privée (Sotheby's) 

Dans l’histoire de l’Égypte, 30 dynasties se sont succedées, de 3100 jusqu'à 332 av. J.C.

La 22e dynastie est originaire de Libye, elle va s'établir à Bubastis, puis à Tanis, où les Rois qui la composent vont faire construire leur tombeaux. Sous la XXIe dynastie (1070/69-945) les militaires Libyens étaient devenus un facteur politique important. Leurs chefs devinrent très puissants et un de ceux-ci, Sheshonq I, profita de l'anarchie dans lequel le pays était tombé à la fin de la 21e dynastie et il prit le pouvoir à la mort de Psousennès II (959-945) de Tanis. Il s’imposa comme le Pharaon et fonda la XXIIe dynastie.

La 23e dynastie est marquée, comme la précédente, par l'arrivée au pouvoir de souverains Berbères, les Méchouech (ou Machaouach - mSwS.w). En 818, Léontopolis (ou Taremou "la terre des poissons") dans Delta devint un royaume indépendant des souverains de Tanis de la XXIIe dynastie, mais l’hypothèse que toute la dynastie fut Léontopolite est toujours discutée. La chronologie traditionnelle veut que Pétoubastis I (ou Padibastet I) fut le Premier Pharaon de cette dynastie, mais certains égyptologues, dont David Al Aston suggèrent une hypothèse différente. À leur avis, le fondateur de cette dynastie était Takélot II (850-825, 22 dynastie), qui précéda Pétoubastis I, Ioupout I, Osorkon III. Ils ne comptent pas Sheshonq IV comme Roi, puis Takélot III et Roudamon qui serait le dernier. Ils ne comptent pas Ioupout II, fils de Roudamon. Ce qui est sûr c'est que la 2"e dynastie va coexister, à son début, avec la 22e dynastie, mais elle représente une tranche de l'histoire Égyptienne qui est assez mal connue.

À partir du règne d'Osorkon III la fonction de Divines Adoratrices d'Amon devint de plus en plus importante et les filles, ou les sœurs, du souverain qui exerceront cette fonction, eurent un pouvoir à Thèbes égale à celui du Pharaon. Tous ces "Roitelets" seront finalement défait malgré une alliance, par le Roi de Napata, Piânkhy (ou Piye, 747-716, 25e dynastie), qui conduisait l'invasion Éthiopienne. Toutefois, ce dernier mourut en 716, sans vraiment avoir "maté" complètement l'Égypte, ce que son successeur et demi-frère Chabaka (716-707/706) se chargera de faire.
En 715, s'en est fini de toutes les petites dynasties, les Kouchites restant seul maître du pouvoir.


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mercredi 9 décembre 2020

VIe Dynastie (2345–2181 av. JC) - Atjema debout (c.2200 av. JC)

https://menportraits.blogspot.com/2020/12/vie-dynastie-23452181-av-jc-atjema.html
 

VIe Dynastie (2374–2140 av. JC)
Atjema debout (c.2200 av. JC)
Statue en pierre calcaire peinte, 91 cm. h
Musée Egyptien du Caire



La VIe dynastie  est la dernière de l'Ancien Empire. La toute-puissance du roi sans être remise en cause, est perçue différemment. Il faut sans doute y voir également un changement dans les aspirations religieuses, ainsi que dans l'organisation de l'État.
Cette période va être marquée par le règne très long de Pépi II
C'est à cette époque que l'on assiste à un morcellement du pouvoir central au profit des nomarques, tendance déjà amorcée sous la Ve dynastie. La charge se transmet de père en fils formant ainsi de véritable dynasties locales sans pour autant usurper le pouvoir royal. Les prérogatives royales sont peu à peu « empruntées » par ces nomarques, comme en attestent les tombes des nécropoles d'Assouan et également la pratique de la momification.
Suivant l'évolution de la société, on assiste au début de la VIe dynastie à un développement des arts et de l'architecture hérités de la dynastie précédente. Les dignitaires continuent à se faire aménager de somptueuses tombes ou mastabas dans les principaux sites de la vaste nécropole de Memphis.


mercredi 2 décembre 2020

Sculptures antique anonyme - Statue du dieu Amon, 18e dynastie



https://menportraits.blogspot.com/2020/12/sculptures-antique-anonyme-statue-du.html


Sculpture antique anonyme
Statue du dieu Amon, détail. 18e dynastie (1347-1336 AC)
Carnac, Egypte

Caché » ou « l’Inconnaissable », traduit l’impossibilité de connaître sa « vraie » forme, car il se révèle sous de nombreux aspects. Il est Imen achâ renou, « Amon aux noms multiples »

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mercredi 22 juillet 2020

Sculpture antique anonyme - Portrait d'un roi égyptien de la I ère dynastie (-3150 à -2850)



Portrait d'un roi égyptien de la Ière dynastie (-3150 à -2850)
Tête en Calcaire. 
Petrie Museum of Egyptian Archeology, London 


La Ire dynastie égyptienne, à la fin du quatrième millénaire avant l' ère chrétienne marque le début de près de trois millénaires d'institution pharaonique avec l'unification de l'Égypte antique, jusqu'alors divisée en deux royaumes distincts, celui du Nord et celui du Sud, et dure de -3150 à approximativement -2850...
La tradition attribue cette réunification au roi Narmer, même s'il ne fait pas partie de la Ire dynastie et est généralement classé dans la période prédynastique.
La première dynastie ouvre la période thinite, du nom grec de la capitale des deux premières dynasties, Thinis (Tjene en égyptien).
D'emblée, la double utilisation des signes, pour leur valeur image (idéogramme) et pour leur valeur son (phonogramme) est attestée (le nom du roi est noté par deux signes utilisés comme phonogrammes : le poisson nâr et le ciseau de sculpteur mer).
Le système hiéroglyphique, complexe avec plus de 700 signes, apparaît totalement constitué dès les premiers exemples répertoriés. Au début, il n'apparaît qu'en rapport immédiat avec l'institution royale (« énoncés-titres » ne se développant pas en phrases complexes, essentiellement à usage administratif ou à finalité idéologique).

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dimanche 13 septembre 2009

The Meroe Head - The head of Augustus









A

The Meroe Head - The head of Augustus  bronze head 
from an over-life-sized statue,likely made in Egypt, C.27-25 BC. 
Height: 46.2 centimetres , Width: 26.5 centimetres Depth: 29.4 centimetres Weight: 17 kilograms 
© Trustees of the British Museum


Tête en bronze provenant d'une statue monumentale d'Auguste : la tête, brisée au niveau du cou  est, par ailleurs, dans un excellent état de conservation. 
Les yeux sont incrustés, avec des pupilles en verre fixées sur des anneaux en métal ;  les iris sont en calcite. Les sourcils sont rendus par saillie de la sculpture.
La tête de l'empereur est tournée vers la  droite, avec une torsion prononcée du cou typique du travail hellénistique. Les cheveux tombent sur le front dans une coupe divisée et incurvée qui est la  marque de la plupart des portraits d'Auguste dans sa période impériale.
La bouche est légèrement tournée vers le bas, caractéristique du portrait hellénistique tardif.
 Les oreilles font nettement saillie, les lobes supérieurs se penchant en avant.

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