mardi 11 février 2020

Antonio de La Gandara (1861-1917) - Autoportrait


Antonio de La Gandara (1861-1917)
Autoportrait, à la mine de plomb sur papier.
Collection particulière

On retient aujourd'hui de cet artiste ses portraits mondains, par exemple celui, en pied, de la danseuse et mécène Ida Rubinstein (1913), des vues de Paris et des natures mortes. Quelques œuvres inhabituelles, comme  Don Quichotte et La Belle et la Bête, mais aussi les lithographies d'une grande délicatesse qu'il produisit vers 1895 et 1896,  attirèrent l'attention du public lors des expositions Art nouveau chez Bing.
La Gandara illustra quelques ouvrages littéraires dont Les Danaïdes de Camille Mauclair, l'Aiglon d'Edmond Rostand, et une rare édition des Chauves-souris (1892) du poète Robert de Montesquiou.
Plusieurs ouvrages font figurer en frontispice des portraits de Rouveyre, Jean Moréas, Achille Segard...
Il exposa à Bruxelles, à New York, à Boston, à Saragosse, à Barcelone, à Munich, à Berlin, à Dresde, villes où la critique souligna les qualités de ce peintre qui refusait de se plier aux courants artistiques de son époque.  Il fut néanmoins un témoin exceptionnel de son temps. Un acteur, aussi, pour Edmond de Goncourt, Jean Lorrain, Marcel Proust, André Rouveyre, Guillaume Apollinaire, ou pour le comte de Montesquiou qui le citent dans leurs œuvres.

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Un blog de Francis Rousseau