Giuseppe Castiglione (1688-1766)
Ayusi (officier de l'armée Qing) assaillant les rebelles avec une lance
Rouleau vertical, encre et couleurs sur papier
National Palace Museum, Taipei.
2020 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
National Palace Museum, Taipei.
Après un passage à Goa en septembre 1714, Giuseppe Castiglione arrive à Macao le 10 juillet 1715. Il continue son voyage et entre à Pékin le 22 décembre.
Presque aussitôt il est introduit par le père Matteo Ripa auprès de l’empereur Kangxi (1661-1722) et reçoit une charge comme ‘peintre de la Cour’.
Un strict respect de l’étiquette (jamais d’affront, ni de critique directe des conceptions chinoises) lui permet de s’assurer la collaboration des peintres de la cour impériale.
Les successeurs de Kangxi, Yongzheng (1723-1735) et Qianlong (1736-1797) lui garderont leur confiance. Castiglione sera peintre de la cour durant ses 51 ans de vie en Chine. Il y jouit sans interruption d’une grande considération et y reçoit des honneurs insignes, comme de pouvoir porter l’habit de fonctionnaire impérial.
Il forme quelques autres artistes jésuites à intégrer les données de l'art occidental dans l'art chinois et l'inverse ; ce fut le cas de Ferdinand Moggi, Jean-Denis Attiret et Ignaz Sichelbarth.
Il a également des élèves chinois qui deviendront célèbres.
Après sa mort, il reçut le titre de « Vice-ministre », c’est-à-dire fonctionnaire de premier rang.
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Presque aussitôt il est introduit par le père Matteo Ripa auprès de l’empereur Kangxi (1661-1722) et reçoit une charge comme ‘peintre de la Cour’.
Un strict respect de l’étiquette (jamais d’affront, ni de critique directe des conceptions chinoises) lui permet de s’assurer la collaboration des peintres de la cour impériale.
Les successeurs de Kangxi, Yongzheng (1723-1735) et Qianlong (1736-1797) lui garderont leur confiance. Castiglione sera peintre de la cour durant ses 51 ans de vie en Chine. Il y jouit sans interruption d’une grande considération et y reçoit des honneurs insignes, comme de pouvoir porter l’habit de fonctionnaire impérial.
Il forme quelques autres artistes jésuites à intégrer les données de l'art occidental dans l'art chinois et l'inverse ; ce fut le cas de Ferdinand Moggi, Jean-Denis Attiret et Ignaz Sichelbarth.
Il a également des élèves chinois qui deviendront célèbres.
Après sa mort, il reçut le titre de « Vice-ministre », c’est-à-dire fonctionnaire de premier rang.
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