google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : Giuseppe Castiglione (1688–1766)
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lundi 27 janvier 2020

Giuseppe Castiglione (1688-1766) - Ayusi (officier de l'amée Qing)

 


Giuseppe Castiglione (1688-1766)
Ayusi (officier de l'armée Qing) assaillant les rebelles avec une lance 
Rouleau vertical, encre et couleurs sur papier
National Palace Museum, Taipei.

Après un passage à Goa en septembre 1714, Giuseppe Castiglione arrive à Macao le 10 juillet 1715. Il continue son voyage et entre à Pékin le 22 décembre.
Presque aussitôt il est introduit par le père Matteo Ripa auprès de l’empereur Kangxi (1661-1722) et reçoit une charge comme ‘peintre de la Cour’.
Un strict respect de l’étiquette (jamais d’affront, ni de critique directe des conceptions chinoises) lui permet de s’assurer la collaboration des peintres de la cour impériale.
Les successeurs de Kangxi, Yongzheng (1723-1735) et Qianlong (1736-1797) lui garderont leur confiance. Castiglione sera peintre de la cour durant ses 51 ans de vie en Chine. Il y jouit sans interruption d’une grande considération et y reçoit des honneurs insignes, comme de pouvoir porter l’habit de fonctionnaire impérial.
Il forme quelques autres artistes jésuites à intégrer les données de l'art occidental dans l'art chinois et l'inverse ; ce fut le cas de  Ferdinand Moggi, Jean-Denis Attiret et Ignaz Sichelbarth.
Il a également des élèves chinois qui deviendront célèbres.
Après sa mort, il reçut le titre de « Vice-ministre », c’est-à-dire fonctionnaire de premier rang.

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samedi 26 janvier 2019

Giuseppe Castiglione (1688–1766) - Ayusi brandissant sa lance


Giuseppe Castiglione  (1688–1766)
Ayusi brandissant sa lance anéantit les rebelles, 1755 
中文: 畫阿玉錫持矛盪寇圖 卷 引首
rouleau horizontal, encre et couleurs sur papier, 
National Palace Museum, Taipei.

Apres un passage à Goa en septembre 1714, Giuseppe Castiglione arrive à Macao le 10 juillet 1715. Il continue son voyage et entre à Pékin le 22 décembre. 
Presque aussitôt il est introduit par le père Matteo Ripa auprès de l’empereur Kangxi (1661-1722) et reçoit une charge comme ‘peintre de la Cour’.  
Un strict respect de l’étiquette (jamais d’affront, ni de critique directe des conceptions chinoises) lui permet de s’assurer la collaboration des peintres de la cour impériale.
Les successeurs de Kangxi, Yongzheng (1723-1735) et Qianlong (1736-1797) lui garderont leur confiance. Castiglione sera peintre de la cour durant ses 51 ans de vie en Chine. Il y jouit sans interruption d’une grande considération et y reçoit des honneurs insignes, comme de pouvoir porter l’habit de fonctionnaire impérial. 
Il forme quelques autres artistes jésuites à integrer les données de l'art occidentale dans l'art chinois et l'inverse  de même : Ferdinand Moggi, Jean-Denis Attiret et Ignaz Sichelbarth. Il a également des élèves chinois qui deviendront célèbres.
Après sa mort, il reçut le titre de « Vice-ministre », c’est-à-dire fonctionnaire de premier rang.

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vendredi 8 juin 2018

Giuseppe Castiglione (1688–1766) - Portrait équestre de l'Empereur de Chine, Qianlong


 Giuseppe Castiglione (1688–1766)
 Portrait équestre de l'Empereur de Chine,  Qianlong ( Dynastie Qing)  en armure d'apparat, 1758
 The Palace Museum, Beijing

Giuseppe Castiglione, fut  un frère jésuite italien, missionnaire en Chine et peintre à la cour impériale. Il fut l'un des artistes préférés des empereurs de la dynastie Qing. En 1716, il prit le nom chinois de Lang Shining (郎世宁 / 郎世寧) qui signigfe Homme du monde tranquille.
En Italie, Castiglione a probablement été l’élève, à Gênes, de Jan Roos (1591-1638), un artiste flamand, lui-même élève de Pierre-Paul Rubens, de Frans Snyders et de Jan de Wael, qui y avait fondé son atelier en 1616.
Un strict respect de l’étiquette (jamais d’affront, ni de critique directe des conceptions chinoises) lui permit de faire partie de la cohorte des peintres accrédités à la Cour impériale de Chine. Il forma d’autres artistes jésuites à adopter la meme démarche que lui : on peut citer  Ferdinand Moggi, Jean-Denis Attiret et Ignaz Sichelbarth. Il eut également des élèves chinois qui deviendront célèbres.
Cette faculté de compromis artistique entre le réalisme occidental et le spiritualisme de l’art chinois (éviter les ombres, adopter des motifs secondaires chinois) sont à la source de cette synthèse artistique qui le fit reconnaître par trois empereurs successifs comme le meilleur artiste de leur cour.

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samedi 2 avril 2016

Giuseppe Castiglione (1688–1766) - L'empereur Qianlong en habit de cour


Giuseppe Castiglione (1688–1766)
L'empereur Qianlong (1711-1799) en habit de cour  (1738)
Palace Museum Beijing

Giuseppe Castiglione, fut  un frère jésuite italien, missionnaire en Chine et peintre à la cour impériale. Il fut l'un des artistes préférés des empereurs de la dynastie Qing. En 1716, il prit le nom chinois de Lang Shining (郎世宁 / 郎世寧) qui signifie Homme du monde tranquille.
En Italie, Castiglione a probablement été l’élève, à Gênes, de Jan Roos (1591-1638), un artiste flamand, lui-même élève de Pierre-Paul Rubens, de Frans Snyders et de Jan de Wael, qui y avait fondé son atelier en 1616.
Un strict respect de l’étiquette (jamais d’affront, ni de critique directe des conceptions chinoises) lui permit de faire partie de la cohorte des peintres accrédités à la Cour impériale de Chine. Il forma d’autres artistes jésuites à adopter la meme démarche que lui : on peut citer  Ferdinand Moggi, Jean-Denis Attiret et Ignaz Sichelbarth. Il eut également des élèves chinois qui deviendront célèbres.
Cette faculté de compromis artistique entre le réalisme occidental et le spiritualisme de l’art chinois (éviter les ombres, adopter des motifs secondaires chinois) sont à la source de cette synthèse artistique qui le fit reconnaître par trois empereurs successifs comme le meilleur artiste de leur cour.

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