mardi 24 septembre 2019

Horace Vernet (1789-1863) - Portrait de Théodore Géricault



Horace Vernet (1789-1863)
Portrait de Jean-Louis-André-Théodore Géricault
Huile sur toile (inachevée), 1822-23
The MET museum 

Horace Vernet rencontre Theodore Géricault dès 1810 lorsque ce dernier vient étudier à Paris dans l'atelier de son père le peintre Carle Vernet, spécialiste de scènes de chasse. Ce tableau conservé au MET est de 12 à 13 ans postérieur à leur  première rencontre ce qui atteste d'une amitié  qui se poursuivit dans le temps.  A l'poque de  ce portrait,  Géricault a déjà peint un de ses grands chefs d'oeuvres Le Radeau de la Méduse  ( présentée au Louvre en 1819, mais plutôt fraichement reçu par la critique)  et  il est de retour d'Angleterre où il est tombé très malade ; faisant de frequents séjours à la Pitié-Salpétrière à Paris, il peint alors une série restée célèbre de portraits de malades mentaux.
En 1822, il a une relation suivie avec une certaine « Madame Trouillard », à qui il confie être malade25. Bien qu'épuisé, Géricault continue de vivre « comme s'il était dans la plénitude de ses forces alors que les ravages d'une maladie dont le ferment était depuis plusieurs années dans son sang réapparu ».
Il tombe plusieurs fois de cheval, et se brise le dos en août 1823 en tombant rue des Martyrs, à Paris. Il est alité, paralysé. Les médecins diagnostiquent une phtisie de la colonne vertébrale.
Il meurt, le 26 janvier 1824, après une longue agonie due officiellement à cette chute de cheval mais plus probablement à une maladie vénérienne (la syphilis), ce qui fit dire au philosophe et critique d'art Élie Faure que « Géricault est mort d'avoir trop fait l'amour ». 

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