mercredi 18 octobre 2017

Jacques-Julien Houtou de Labillardiere (1755-1834)


Jacques-Julien Houtou de La Billardiere (1755-1834)
 Habitant des Iles de l'Amirauté, 1800


Jacques-Julien Houtou de La Billardière est un botaniste français au destin hors du commun . 
Un premier voyage le conduisit en Angleterre, oщ il étudie, sous la direction de James Edward Smith (1759-1828) et de Joseph Banks (1743-1820), les riches herbiers recueillis, de presque tous les points du globe, par ce dernier lors du premier voyage de Cook.
Soutenu par Le Monnier, il reçoit, en 1786, une mission du gouvernement français pour visiter Chypre, la Palestine et la Syrie. Arrête en Syrie par la peste et la guerre, il se borne а explorer le mont Liban, où il trouva la fameuse forêt de cèdres réduite à une centaine d’arbres, recueillit des plantes, et fait des observations sur la culture et les mњurs des habitants druzes et maronites.
Le 9 février 1791, l’Assemblée constituante décrète qu’une expédition serait faite pour la recherche de l’expédition de La Pérouse en Océanie. Placée sous les ordres de Bruny d’Entrecasteaux et de Huon de Kermadec, cette mission, chargée de tenter de retrouver les vaisseaux la Boussole et l’Astrolabe, se composait des vaisseaux  la Recherche et l’Espérance, avec a leur bord plus de 200 personnes : La Billardière obtint d’en faire partie.
Il prit passage sur la Recherche, et partit de Brest le 28 septembre 1791 pour une série d'aventures  qui le plaça  au premier rang des grands voyageurs et scientifiques aventuriers. 
« Le trait dominant du caractère de M. de La Billardière était le goût ou plutôt la passion de l’indépendance. Pour être plus libre il vivait seul ; il s’était arrangé pour que tout dans sa vie ne dépendit que de lui : son temps, sa fortune, ses occupations ; ami sincère, mais d’une amitié circonspecte et toujours prête à s’effaroucher а la moindre apparence de sujétion. »
Son oeuvre est honorйe de plusieurs noms scientifiques, y compris le genre Billardiera, l'espèce de graminée Poa labillardieri, ou encore l'espèce Atraphaxis billardieri.
 On peut voir sa tombe au cimetière du Père Lachaise.