google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : janvier 2018

mercredi 31 janvier 2018

José Tapiró y Baró (1830-1913)


José Tapiró y Baró (1830-1913) 
Homme au turban
Collection particulière


Ami d'enfance de Mariano Fortuny, le peintre espagnol Josep Tapiro y Baro (1830-1913)  a étudié le dessin avec lui dans la classe de Domingo Soberano.  Les deux amis voyagèrent ensemble pendant 7 ans dans toute l'Europe  avant que Tapiro ne décide de s'installer  en 1876 à Tanger au Maroc où il restera pendant 40 ans, jusqu'à sa mort.  Il trouvera presque toujours son inspiration dans cette ville au tempérament ouvert, avec sa particularité de cohabitation paisible de plusieurs cultures qui enrichissait sans doute l'aspect visuel de ses rues.
Littéralement enthousiasmé par la lumière et les couleurs du Maroc, Josep Tapiro devient rapidement ce qu'il est convenu d'appeler un peintre « orientaliste. Il peint de nombreuses huiles et aquarelles aux couleurs éclatantes, des portraits ou des scènes de genre typiquement marocaines. Son style pourtant  est très différent de ce qu’on assimile aujourd’hui à l’orientalisme. En effet il s’installe au Maroc pour peindre la société maghrébine, la réalité de la société marocaine et non un rêve idéalisé d'orient comme le font d’autres disciples de Fortuny  qui ont adherer au mouvement orientaliste sans jamais quitter l’Europe.
A Tanger, Tapiro y Baro transforme un ancien théâtre du quartier juif de la Fuente Nueva en atelier-musée de style mauresque dans lequel il rassemble une collection d'objets orientaux, d’antiquités et de ses propres oeuvres. 

mardi 30 janvier 2018

Samuel Lanyi (1792-1860) - Self Portrait

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Samuel Lanyi (1792-1860) 
Self Portrait 1840,
Oil on canvas  (63 x 50cm)
Hungarian National Gallery

Samuel Lányi (1792-1860) était un ingénieur en hydraulique et peintre hongrois, né à la fin du 18 e siècle. Il fut surtout connu pour ses travaux commencés en 1824 sur le barrage du Danube à Pétervárad et pour ses études sur l'hydrographie de la Tisza (le plus long affluent du Danube). Bien qu'il ait étudié la peinture dès son jeune et laissé un grand nombre de dessins, de cartes et de paysages, la peinture demeura toute sa vie un passe temps et il n'en fit jamais commerce. Il faisait partie du cercle d'amis de Miklós Barabás, l'un des maîtres les plus remarquables de la peinture Biedermeier hongroise qui était en même temps membre correspondant de l'Académie des sciences. Samuel Lányi s'insert dans ce mouvement des scientifiques-artistes qui parcourut toute l'Europe à la fin du 18e siècle et pendant une grande partie du 19e siècle.

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lundi 29 janvier 2018

Bertalan Szekely (1830-1910) - Self portrait

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Bertalan Szekely (1830-1910)
Self portrait 1860 
Budavar Palace Museum,  Budapest


Bertalan Székely d'Adàmos (Adàmosi Székely Bertalan) est l'un des plus grands peintres d'Histoire hongrois issu de l'académisme romantique. La découverte du corps de Louis II (1860) , La Femme d'Eger, (1867)  La Bataille de Mohàcs  (1866) et Ladislas V et Ulric de Ciley (1870) sont parmi ses oeuvres les plus importantes. A partir de 1880, Bertalan s'essaie aussi à la peinture murale. Ses œuvres principales sont visibles dans  l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Budavár, dans  la cathédrale de Pécs, à l'Opéra d'État hongrois ou encore en la mairie de Kecskemét.

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dimanche 28 janvier 2018

Christen Kobke (1810-1848) - Portrait of a man

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Christen Kobke (1810-1848)
Portrait of a man
 National Gallery, London

Le peintre danois Købke a surtout peint des portraits, etdes paysages naturels ou architecturaux.
 La plupart de ses portraits sont ceux de sa famille, d'amis ou d'artistes proches. Son inspiration vient de son environnement immédiat. Presque oublié durant sa vie, probablement en raison d'une œuvre rare, d'une période productive courte, Købke est reconnu aujourd'hui comme représentatif de " l'âge d'or danois " pour la qualité de ses compositions, l'harmonie des couleurs et le réalisme des situations quotidiennes... Cependant que, de son vivant, il n'avait jamais réussi à vivre de son métier.
Le Musée du Louvre à Paris ou le Getty Center à Los Angeles l'ont fait entrer dans leur collection et  la première exposition qui lui est entièrement consacré en dehors du Danemark a eu lieu à Londres et à Edimbourg en 2010.

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samedi 27 janvier 2018

Vlaho Bukovac (1855-1922)


Vlaho Bukovac (1855-1922) ,
Portrait of Hugo Vasilij von Hoyos. 1895.
Moderna Galleria Zagreb, Croatia 

vendredi 26 janvier 2018

Albrecht Dürer (1471-1528) - Six hommes nus,


Albrecht Dürer (1471-1528)
Six hommes nus, 1515

Dürer travaille sa peinture dans la continuité de Van Eyck en tentant de reproduire le plus fidèlement possible la nature et les paysages ; ses nombreuses esquisses indiquent bien tout l'intérêt que portait l'artiste pour ce travail. Moulé dans la tradition médiévale allemande en vigueur à son époque, il acquiert grâce à ses voyages en Italie une profonde indépendance, plus grande peut-être que les artistes italiens eux-mêmes, puisqu'il ne relevait lui-même d'aucune tradition moderne, l'allemande appartenant déjà au passé. Il a représenté à sa manière une avant-garde.

jeudi 25 janvier 2018

Anselm Feuerbach (1829-1880)


Anselm Feuerbach (1829-1880) 
Torse masculin

Anselm Feuerbach  est un peintre allemand, l'un des représentants, avec Bцcklin et Hans von Maries, du courant idéaliste qui apparait, entre 1850 et 1880, dans la peinture allemande. Après des études peu profitables à l'Académie des beaux-arts de Dusseldorf, alors très célèbre (1845-1848), et un bref séjour а Munich (1848-1850), où la rencontre avec Rahl l'amène à s'orienter vers une peinture brillante et colorée, il se rend à Anvers (1850), puis à Paris (1851-1854). 
Ses lettres et ses souvenirs, publiés après sa mort sous le titre Ein Vermдchtnis (Un testament), le montrent à la recherche d'un maître qu'il croit trouver en Thomas Couture, peintre français, dans l'atelier duquel il travaille un temps et qui exerce sur lui une forte influence. Il peint, en 1852, sa première oeuvre importante, Hafiz à l'auberge (Kunsthalle, Mannheim). En 1855, il part pour l'Italie, qui deviendra sa patrie d'élection. Il se lie à Rome avec une femme qui incarne à ses yeux l'idйal de la beauté classique et qu'il a maintes fois représentée (Nana). Mais son art est peu apprécié en Allemagne, et sa situation matérielle reste difficile, jusqu'à ce que le grand collectionneur et mécène Schack lui achète plusieurs toiles (coll. de peintures de l'Etat de Bavière, galerie Schack, Munich). 
Nommé, en 1872, professeur а Vienne, il peint un plafond pour le grand amphithéâtre de l'Académie des beaux-arts (La Chute des Titans). Cependant, sa renommée ne s'établira vraiment qu'après sa mort, à la grande exposition de peinture allemande du XIXe siècle organisée à Berlin en 1906. 
Outre des portraits (dont un grand nombre d'autoportraits), Feuerbach a surtout traité des sujets tirés de la mythologie et de l'histoire antiques (Médée, 1870, Nouvelle Pinacothèque, Munich ; Le Festin de Platon, 1869, Kunsthalle, Karlsruhe) ou de l'histoire italienne (Dante et les nobles dames de Ravenne, 1858...

mercredi 24 janvier 2018

Adèle Romany (1769-1846) - Portrait du danseur Auguste Vestris


Adèle Romany (1769-1846) 
Portrait du danseur Auguste Vestris, 1793
 Rhode Island School of Design Museum


Adèle de Romance ou Adèle Romany  également connue sous le nom de Madame Romany ou Madame Romanée est une artiste peintre française, considérée en son temps comme une grande portraitiste.
À l'occasion de son mariage avec François Antoine Romany elle devient l'élève de Jean-Baptiste Regnault (1754-1829) dont l'atelier pour élèves féminines est dirigé par son épouse. 
Il n'existe pas d'autres détails sur l' éducation artistique d'Adèle Romany.
 Elle participe à son premier Salon en 1793, en tant qu’élève de Regnault. Elle en reprend la manière précise et excelle dans les rendus de matières et les détails des costumes.
 Pendant quarante ans, entre 1793 à 1833, quatre-vingts de ses œuvres sont exposées aux Salons !   Elle a représenté beaucoup d'acteurs, d'actrices et de musiciens en particulier ; c'est pourquoi la plus importante collection de ses œuvres se trouve à la Comédie-Française.
De 1800 à la fin du Premier Empire, elle recueille un certain nombre de commentaires approbateurs de journalistes. Au Salon de 1808, elle reçoit une médaille de seconde classe, d'une valeur de 250 Francs. Parmi ses œuvres les plus admirées, figurent son Autoportrait avec ses enfants (1800),  Portrait de Mlle A. P., exposé au Salon de 1806, et les portraits des actrices Mlle Raucourt (Salons de 1812 et 1814) et Mlle Emilie Leverd (Salons de 1808 et 1814).
Son excellent Portrait de Talma (1818) a longtemps été attribué par erreur à François Gérard. 
Elle a aussi réalisé un portrait d'Elizabeth Vigée Le Brun, grande peintre-portraitiste du 18e siècle s'il en fut,  et qui était son amie. 

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mardi 23 janvier 2018

Henri-Pierre Danloux (1753-1809) - Portrait du jeune de Vignier,


Henri-Pierre Danloux (1753-1809) 
Portrait du jeune de Vignier,  1796 
Private collection

Le peintre, dessinateur et graveur français Henri-Pierre Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome où fit la connaissance de Jacques-Louis David.
Marié à Antoinette de Saint-Redan, fille adoptive de l'intendant Antoine Mégret d'Étigny, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches les Thomas de Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange. En compagnie de son épouse, il retourne en Italie juste avant la Révolution.
D'un milieu libéral, il condamne rapidement les débordements jacobins et émigre en Angleterre en 1792 où il réside jusqu'en 1802. Durant ce séjour il connaît un succès indéniable qui dépasse largement les cercles français.Une grande partie de sa belle famille est guillotinée le 10 mai 1794 avec la sœur du roi qui s'entremet pour permettre à la comtesse de Sérilly de garder la vie sauve.
Influencé par John Singleton Copley et par Henry Raeburn, il peint le portrait de nombreux anglais et écossais. Il expose régulièrement à la Royal Academy et devient le peintre attitré du comte d'Artois en émigration à Holyrood.
De retour en France, il expose de nouveau au Salon, mais ne rencontre pas le succès qu'il espérait.
Pour le Baron Portalis  qui publia son journal « Distinguée, sincère, de couleur harmonieuse, encore parée des dernières élégances d’un siècle enchanteur, telle s’affirme, dans son incontestable originalité, la peinture de Danloux… Sous son pinceau, les coiffures prennent une ampleur qui ajoutent à la beauté… Son goût des attitudes imprévues propres à donner l’illusion de la vie, sa recherche du geste, la préoccupation d’animer la physionomie de ses modèles, sont autant de signes qui le font reconnaître à première vue. »

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lundi 22 janvier 2018

Valentin de Zubiaurre (1879-1963)


Valentin de Zubiaurre (1879-1963)   
Campesinos vascos  
Carmen Thyssen Museum, Malaga.

Fils du compositeur de musique Valentín de Zubiaurre Urinobarrenechea (1837-1914), il naît à Madrid en 1879. Il est sourd-muet de naissance, tout comme son frère Ramón, avec lequel il créera de nombreux tableaux. Après des études à l’Académie des beaux-arts de San Fernando en 1894, il poursuit sa formation auprès de peintres tels que Muñoz Degrain, Alejandro Ferrant et Carlos de Haes.
 En 1898, il se rend aux Pays-Bas, en France et en Italie pour parfaire sa technique. Il vit pendant un temps à Ségovie, attiré par le paysage de la Castille qu’il dépeindra souvent au fil de sa carrière. 
Entre 1909 et 1916, sa période la plus faste, il remporte plusieurs prix internationaux à Munich, Buenos Aires, Barcelone, San Francisco, San Diego et Panama. De nombreuses commandes s’ensuivent. En 1945, il intègre l’Académie des beaux-arts de San Fernando de Madrid. 
Il meurt à Madrid en 1963.

dimanche 21 janvier 2018

Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783) - Portrait of a Man


Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783)
Portrait d'homme
Huile sur toile,  1766
Dublin National Gallery


Perronneau a produit une œuvre variée où il insiste sur la psychologie de ses personnages et transmet un peu de l'esprit des Lumières, comme en témoignent l'expressivité des visages qu'il dépeint, la vivacité des regards, les demi-sourires que l'on devine. Souvent proches des harmonies du camaïeu, ses pastels et ses huiles jouent volontiers sur des variations monochromes : les ocres du portrait de Mme de Sorquainville, les gris de Pierre Bouguer, de François-Hubert Drouais ou de Laurent Cars, les bleu-gris de la Fillette au chat de la National Gallery de Londres. Georges Brunel note que « les pastels de Perronneau ont toujours l'air quelque peu inachevés, ou altérés par le temps », et ajoute : « Impression trompeuse, car il s'agit vraisemblablement d'un parti de style et de technique délibéré. Perronneau cherche avant tout la solidité et la force […] ».
À la différence de Quentin de La Tour, les clients de Perronneau font moins partie de l'aristocratie que de la bourgeoisie (commerçants ou financiers) ou du monde des sciences et des arts : l'écrivain Jacques Cazotte, le physicien Pierre Bouguer, le juriste Daniel Jousse, le peintre François-Hubert Drouais, l'architecte Jean-Michel Chevotet et son épouse, l'architecte Robert Soyer, le collectionneur Charles Le Normant du Coudray, le bourgmestre (Pays-Bas) d'Amsterdam Joachim Rendorp, l'échevin Raguenet de Saint-Albin... Parfois aussi, il reçoit des commandes pour peindre des célébrités de son temps.
Fait rare pour son époque, Perronneau représente également des chats en premier plan, c'est-à-dire en tant qu'animaux de compagnie. Tel est le cas pour Magdaleine Pinceloup de La Grange, pour Mlle Huquier ou encore pour la Fillette au chat (1745) de la National Gallery de Londres.

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samedi 20 janvier 2018

Carl Moon (1878-1948)

Biographie de Carl Moon

Carl Moon (1878-1948) 
Pedro Begay, Navajo, Arizona. ca. 1900
Private Collection
 
 
Il existe peu de biographies de Carl Moon pourtant photographe reconnu des peuples premiers du continent américain. Il semblerait que ce soit les romans de James Fenimore Cooper qui aient éveillé très tôt l'intérêt du jeune Carl Moon pour les Indiens d'Amérique. Plus tard il fut parmi les premiers américains à les regarder et à les photographier, dans un contexte social qui leur était particulièrement hostile. Étudiant la photographie dès sa sortie du lycée, Carl Moon déménage en 1903 dans le sud-ouest des Etats-Unis et commence d'abord à peindre puis à photographier les Amérindiens qu'il croise au Nouveau-Mexique. Ses portraits frappants, très personnalisés, cédant peu au folklore, attirèrent rapidement l'attention des autorités à tel point que le président Théodore Roosevelt l'invita à la Maison Blanche pour s'entretenir avec lui des peuples amérindiens. En 1907, Moon décide de se fixer dans la région du Grand Canyon en Arizona, et se fait embaucher comme photographe pour la société Fred Harvey. Sept ans plus tard, Moon et sa femme Grace décide d'aller habiter à Pasadena (Californie) où ils se lancent dans les livres pour enfants : Grace écrit les texte et Carl s'occupe des illustrations. En 1936, il publia un coffret en 4 volumes Indians of the Southwest, illustré de ses nombreuses photographies, qu'il vendit pour la somme alors astronomique de... 3 500 $. À la fin de sa carrière, Moon avait photographié vingt-neuf tribus et villages de tout le sud-ouest américain. Son œuvre considérable reste une des plus importantes consacrées aux amérindiens.

vendredi 19 janvier 2018

Dmitry Zhilinsky (1927-2015) - Gymnast Viktor Lisicki


Dmitry Zhilinsky (1927-2015) 
 Gymnast Viktor Lisicki, 1984

Dmitry Zhilinsky (1927-2015) is rightly considered a key figure in the history of Russian art. His unique artistic method emerged as a truly extraordinary reflection of its time and provided a new direction for the Soviet school of painting for decades to come. When, soon after he painted them in the mid-1960s, Zhilinsky first showed his "Group Portrait of Student Sculptors", "By the Sea. Family", and particularly "Gymnasts of the USSR", he was acclaimed as one of the principal innovators among Soviet artists of his time.


mercredi 17 janvier 2018

Baccio Bandinelli (1493–1560) - Homme nu assis

Baccio Bandinelli (1493–1560) Homme nu assis

Baccio Bandinelli (1493–1560)
Homme nu assis 
 
Bartolomeo Bandinelli (dit Baccio) était le fils d'un éminent orfèvre florentin dont il devint rapidement le premier apprenti. Dans le domaine de la sculpture, c'est avec Giovanni Francesco Rustici, ami de Leonardo da Vinci qu'il fit ses classes. Parmi ses premières œuvres réalisées par Bandinelli : un Saint Jérôme en cire, commande de Giuliano de Medici. Les Medicis deviennent ses commanditaires principaux sachant mettre à profit la rivalité maladive qui oppose Bandinelli à Michel Ange, les disciples de Michelangelo ne voyant dans les sculptures de Bandinelli qu'emphase et mauvais gout. La jalousie de Bandinelli envers Michel Ange finira par se transformer en haine véritablement pathologique ui occupera une grande partie de sa vie. La postérité et la destinée ont choisi de réconcilier ces deux grands artistes d'une façon assez ironique, sur la Piazza della Signoria de Florence, où le David de Michel Ange fait face depuis plus d'un demi millénaire à l'Hercule de Bandinelli pour le meilleur et ...non plus pour le pire !
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mardi 16 janvier 2018

Kishida Ryûsei (1891-1929) - Portrait of Kawabata Masamitsu


Kishida Ryûsei (1891-1929) 
Portrait of Kawabata Masamitsu, 1918, oil on canvas
National Museum of Modern Art, Tokyo

A peu près inconnu en occident, Ryūsei Kishida est considéré dans son pays  comme l’un des plus grands peintres du 20e siècle. Lié au mouvement Shirakaba (1910-1923), il symbolise, dans les manuels scolaires par exemple, la modernité de l’ère Taishō (1912-1926). 
Plusieurs grands historiens de l’art japonais moderne ont mis en évidence dans son travail, la spécificité de son réalisme et sa critique des avant-gardes.
 Kishida a réalisé de nombreux portraits, ainsi que des paysages terreux, dévoilant un goût qui lui est propre pour une texture à la fois fluide et grasse.
Ss tableaux, d'un format assez petit, sont les plus cotés sur le marché nippon. En 2000, sa toile Reiko un châle sur les épaules (1920) a été adjugée 360 millions de yens, établissant le record pour une œuvre moderne japonaise.

lundi 15 janvier 2018

Boris Mikhailovich Kustodiev (1878-1927) - Portrait of K.B. Kustodiev

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Boris Mikhailovich Kustodiev (1878-1927) 
Portrait of K.B. Kustodiev, 1922
Private owner


Le peintre russe et décorateur de théâtre Boris Mikhaпlovitch Koustodiev ( Борис Михайлович Кустодиев) fit  d'abord carrière dans la Russie impériale et continua de travailla pendant les premières années de la révolution russe. 
En 1909, alors qu'il vient d'être élu à l'Académie impériale des beaux-arts, une maladie grave — la tuberculose de la colonne vertébrale — requiert son attention urgente. Sur le  conseil des médecins docteurs, il passe une année en Suisse, y suivant un traitement dans une clinique privée. Sa patrie lui manque, et les thèmes russes continuent d'être à la base de toutes les œuvres qu'il exécute pendant cette année.
 En 1916, il devient paraplégique et écrit :  « Maintenant ma chambre est mon monde entier. »
Sa capacité de rester joyeux et vif en dépit de sa paralysie est étonnante. Ses peintures pleines de couleurs vives ne révèlent pas sa souffrance physique ; au contraire, elles donnent l'impression d'une vie heureuse et sans soucis. Son Mardi de Maslenitsa (1916) et Fontanka (1916) sont peints à partir de ses souvenirs. En 1918, il termine La femme du marchand,  que devient très vite son œuvre la plus connue.

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vendredi 12 janvier 2018

Agnolo Bronzino (1503-1572) - Homme nu dormant


Agnolo Bronzino (1503-1572)
Homme nu dormant


Angelo di Cosimo ou Agnolo di Cosimo dit le Bronzino ou Agnolo Bronzino est un peintre maniériste italien, fils adoptif et apprenti de Pontormo, et élève de Girolamo Genga. Il devrait son surnom à son teint sombre ou à la couleur de ses cheveux. Son disciple et fils adoptif, Alessandro Allori, était également surnommé « il Bronzino ». Il a eu sa part dans les débats qui ont animé les artistes de l'époque sur la supériorité de la peinture ou de la sculpture. Ardent défenseur de la peinture, le Bronzino réalise un tableau à deux faces, le Nain Morgante, où il représente un homme de face et de dos, pour démontrer la capacité de la peinture à faire sentir les volumes de la chair. L'activité du Bronzino en tant que poète est moins reconnue. Il a néanmoins composé quelques recueils.

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mercredi 10 janvier 2018

Carel Fabritius (1622-1654) - Autoportrait

Carel Fabritius (1622-1654)  Self Portrait   Musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam

Carel Fabritius (1622-1654) 
Self Portrait 
 Musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam
 
Carel Fabritius, n est un peintre néerlandais (Provinces-unies) du siècle d’or.
Moins d’une vingtaine de ses œuvres ont été conservées, dont deux autoportraits actuellement au musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam et à la National Gallery de Londres(. Un troisième autoportrait, présumé, figure parmi les collections de l'Alte Pinakothek de Munich. Fabritius était sans nul doute doué de grands talents picturaux. Ses premières œuvres témoignent d’un très nette influence du style de Rembrandt. Aussi n’est-il n’est pas étonnant que beaucoup parmi celles-ci furent d’abord attribuées à ce dernier. Fabritius, cependant, parmi les élèves de Rembrandt, est l’un des rares qui soient parvenus au fil du temps à se dégager de son exemple : il abandonna les couleurs sombres et employa progressivement des teintes plus claires et plus chaleureuses. À côté de cela, il se préoccupa surtout de l’harmonie des couleurs et de la perspective. Ses dernières œuvres, à Delft, montrent une créativité et une recherche exceptionnelles. Il exerça alors une forte influence sur Johannes Vermeer, qui fut probablement son élève, et sur Pieter De Hooch, notamment en ce qui concerne la perspective et la composition ; cependant, c’est surtout son rendu de la lumière qui fascinèrent ces derniers. On ignore comment Fabritius en est arrivé à un changement de style aussi frappant. La force d’attraction de Delft y est sans doute pour beaucoup[: la ville inspira également d’autres peintres talentueux de cette époque, comme Gerard Terborch, Jan Steen et Paulus Potter.  La peinture de Carel Fabritius n'a été redécouverte qu'au 19e siècle par le travail du critique d'art Théophile Thoré-Bürger.

mardi 9 janvier 2018

Dmitry Zhilinsky (1927-2015) - Gymnasts of the USSR


Dmitry Zhilinsky (1927-2015) 
Gymnasts of the USSR, 1964-65
Tempera on harboard
Russian Museum


Dmitry Zhilinsky (1927-2015) is rightly considered a key figure in the history of Russian art. His unique artistic method emerged as a truly extraordinary reflection of its time and provided a new direction for the Soviet school of painting for decades to come. When, soon after he painted them in the mid-1960s, Zhilinsky first showed his "Group Portrait of Student Sculptors", "By the Sea. Family", and particularly "Gymnasts of the USSR" (above), he was acclaimed as one of the principal innovators among Soviet artists of his time.


samedi 6 janvier 2018

Hieronymus Bosch (1450-1516)




Hieronymus Bosch  (1450-1516) 
Bathazar detail and  full triptych  
The Adoration of Magi
oil on oak panel, ca. 1494 
Museo del Prado, Madrid




mercredi 3 janvier 2018

Vintage photo of movie stars - Yul Brynner (4)



Vintage photo of movie stars
 Yul Brynner as Ramsesbefore the Egyptian shave down
in The Ten Commandments
a film by Cecil B. de Mille (1956)
Shot in Vista Vision Color by technicolor

En 1956, Yul Brynner connut un succès immense  en apparaissant  à la fois dans la version cinéma de King and I  (Le Roi et Moi), mais aussi dans Les Dix Commandements avec Charlton Heston, et dans Anastasia avec Ingrid Bergman. Concernant les Dix commandements, la légende veut que  Yul Brynner ait été si  préoccupé par sa présence à l'écran face à  Charlton Heston qu'il se serait astreint  à un programme de musculation intensive ! 
Après le succès des Dix Commandements ou il jouait le rôle du Pharaon Ramses II  (ci-dessus), il continua a collaborer à quelques  peplum bibliques et a un grand nombre de films d'aventures exotiques ou même de western. Parmi els plus célèbres :  Salomon et la Reine de Saba en 1959, Les Sept Mercenaires en 1960, Taras Boulba en 1962 et Les Rois du soleil en 1963. 

Jusqu’à sa mort Juli Borissovitch Bryner dit Yul Brynner ne cessa d’alimenter la légende de ses origines, si bien que celles-ci restèrent nimbées de mystère. Etait-il né en 1915 ou 1920, sur l’île de Sakhaline ou sur le continent, à l’extrême pointe orientale de la Russie ? Avait-il des ascendances mongoles et tsiganes ? S'appelait -il réellement Taidje Khan ? 
Plus probablement  fils d’un ingénieur d’ascendance suisse et d'une mère juive issue de l'intelligentsia russe, petite-fille d'un médecin converti à l’orthodoxie, l’acteur serait né à Vladivostok en 1920. Après que son père ait abandonné le foyer familial, en 1927, il suit sa mère en Chine, à Harbin (Mandchourie), où sa sœur et lui fréquentent une école de la YMCA.
 En 1934, la famille émigre en Europe et s’installe à Paris. Pour gagner sa vie, le jeune homme chante et joue de la guitare la nuit dans les cabarets, se liant notamment aux musiciens tsiganes qu’il accompagne.  On le retrouve ensuite trapéziste au Cirque d’Hiver, puis, après un grave accident qui l’éloigne de la carrière d’acrobate, machiniste et acteur au théâtre des Mathurins dirigé par George Pitoëff. 
En 1941, nouveau départ, aux Etats-Unis cette fois, où le futur acteur, francophone, travaille dans un premier temps comme speaker auprès du US Office of War Information, lequel diffuse des programmes à destination de la France occupée. Il étudie également le théâtre, pose comme modèle et commence à se produire à Broadway.



mardi 2 janvier 2018

Vintage photo of movie stars - Yul Brynner (3)


Vintage photo of movie stars
 Yul Brynner as Ramses
in The Ten Commandments
a film by Cecil B. de Mille (1956)
Shot in Vista Vision Color by technicolor

En 1956, Yul Brynner connut un succès immense  en apparaissant  à la fois dans la version cinéma de King and I  (Le Roi et Moi), mais aussi dans Les Dix Commandements avec Charlton Heston, et dans Anastasia avec Ingrid Bergman. Concernant les Dix commandements, la légende veut que  Yul Brynner ait été si  préoccupé par sa présence à l'écran face à  Charlton Heston qu'il se serait astreint  à un programme de musculation intensive !
Après le succès des Dix Commandements ou il jouait le rôle du Pharaon Ramses II  (ci-dessus), il continua a collaborer à quelques  peplum bibliques et a un grand nombre de films d'aventures exotiques ou même de western. Parmi els plus célèbres :  Salomon et la Reine de Saba en 1959, Les Sept Mercenaires en 1960, Taras Boulba en 1962 et Les Rois du soleil en 1963.

Jusqu’à sa mort Juli Borissovitch Bryner dit Yul Brynner ne cessa d’alimenter la légende de ses origines, si bien que celles-ci restèrent nimbées de mystère. Etait-il né en 1915 ou 1920, sur l’île de Sakhaline ou sur le continent, à l’extrême pointe orientale de la Russie ? Avait-il des ascendances mongoles et tsiganes ? S'appelait -il réellement Taidje Khan ?
Plus probablement  fils d’un ingénieur d’ascendance suisse et d'une mère juive issue de l'intelligentsia russe, petite-fille d'un médecin converti à l’orthodoxie, l’acteur serait né à Vladivostok en 1920. Après que son père ait abandonné le foyer familial, en 1927, il suit sa mère en Chine, à Harbin (Mandchourie), où sa sœur et lui fréquentent une école de la YMCA.
 En 1934, la famille émigre en Europe et s’installe à Paris. Pour gagner sa vie, le jeune homme chante et joue de la guitare la nuit dans les cabarets, se liant notamment aux musiciens tsiganes qu’il accompagne.  On le retrouve ensuite trapéziste au Cirque d’Hiver, puis, après un grave accident qui l’éloigne de la carrière d’acrobate, machiniste et acteur au théâtre des Mathurins dirigé par George Pitoëff.
En 1941, nouveau départ, aux Etats-Unis cette fois, où le futur acteur, francophone, travaille dans un premier temps comme speaker auprès du US Office of War Information, lequel diffuse des programmes à destination de la France occupée. Il étudie également le théâtre, pose comme modèle et commence à se produire à Broadway.


lundi 1 janvier 2018