google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : septembre 2017

samedi 30 septembre 2017

Thomas Eakins (1844-1916) - The Biglin Brothers Turning the Stake Boat

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Thomas Eakins ( 1844-1916)
 The Biglin Brothers Turning the Stake Boat 
The Long Island Museum


Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin... 

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vendredi 29 septembre 2017

Pavel Korin (1892-1967)

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Pavel Korin (1892-1967) 
Portrait of the painter Renato Guttuso, 1961

Renato Guttuso est une figure extrêmement importante de la peinture italienne contemporaine, représentant du Réalisme pendant les périodes fasciste et communiste de l'histoire italienne. Résistant, antifasciste, très tôt engagé aux côtés des communistes,  l'art de Guttuso transcende toute considération politique et bien que faisant constamment référence à une identité sicilienne, se situe aux antipodes du régionalisme. Il a peint beaucoup de natures mortes, un genre auquel il a apporté un renouvellement certain?  

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mercredi 27 septembre 2017

Karl Brioullov (1789-1852)


Karl Brioullov (1789-1852) 
 Portrait of F. F. Golytzin, 1833 
Watercolor on paper, 
The Tretyakov Gallery, Moscow, Russia

lundi 25 septembre 2017

Jules-Bastien Lepage (1848-1884)


Jules-Bastien Lepage (1848-1884)
Diogène, 1877
Musée Marmottan Monet, Paris

Jules Bastien, dit Jules Bastien-Lepage est un peintre naturaliste français qui n'a malheureusement pas pu donner toute la mesure de son talent,  puisqu'il meurt prématurément à 36 ans,  dans son atelier de la rue Legendre à Paris, d'une tumeur cancéreuse à l'abdomen. Malgré cette carrière  très courte qui  s'étend sur à peine 10 années, il laisse une œuvre originale et innovante. Ses toiles figurent dans les plus grands musées du monde : Paris, Londres, New York, Moscou, Melbourne, Philadelphie, etc. 
Origine provinciale modeste, il monte a  Paris  en 1867 et  entre à l'Administration générale des postes en tant que surnuméraire, ce qui lui laisse le temps de travailler le dessin. 
Il tente alors le concours de l'École des beaux-arts de Paris mais  ne sera pas reçu. L'année suivante, il est admis en tant "qu'aspirant "d ans l'atelier d'Alexandre Cabanel où il s'entraîne à dessiner. Le 20 octobre 1868, il est enfin reçu premier au concours et entre à l'École des beaux-arts dans la section peinture ainsi que son ami Louis-Joseph-Raphaël Collin. Commencent alors de nombreuses démarches pour l'allocation de bourses, aides financières diverses… Il débute au Salon de 1870 avec un portrait qui ne fut pas remarqué.
En 1873, il expose Au printemps et, en 1874, Mon Grand-père, tous deux particulièrement appréciés par les critiques. En 1875, l'Annonciation aux bergers lui permet d'être deuxième au grand prix de Rome. Il va hésiter entre deux directions : les thèmes traditionnels et ses goûts pour les scènes de la vie paysanne. Peintre de la vie rurale, il aime travailler près des paysans, les suivre dans leurs occupations quotidiennes. Viendront : Les Foins, Saison d'octobre, Le Père Jacques, l'Amour au village, Le Faucheur aiguisant sa faux... mais il peindra aussi quelques toiles assez énigmatiques  et extrêmement mélancoliques dont ce magnifique Diogène. 




dimanche 24 septembre 2017

August Sander (1976-1964)


August Sander  (1976-1964)
Political Prisoner (Friedrich Loot), 1943 
National Galleries Scotland

samedi 23 septembre 2017

Sir David Wilkie (1785-1841)


Sir David Wilkie (1785-1841) 
Self-portrait (About 1804 -1805)  
National Galleries Scotland 

vendredi 22 septembre 2017

Alexander Deïneka (1899-1969) - Après la bataille



Alexander Deïneka (1899-1969), 
Après la bataille, 1942, 
Musée Deïneka, Koursk


Aleksandr Aleksandrovich Deyneka (Алекса́ндр Алекса́ндрович Дейне́ка) was a Soviet Russian painter, graphic artist and sculptor, regarded as one of the most important Russian modernist figurative painters of the first half of the 20th century. 

Angelica Kauffman (1741- 1807) - Portrait du Chevalier d'Eon

Angelica Kauffman (1741- 1807) Portrait du Chevalier d'Eon (1728- 1810) Huile sur toile 64 x 52, 4 cm réalisé en 1775   Collection privée

Angelica Kauffman (1741- 1807)
Portrait du Chevalier d'Eon (1728- 1810)
Huile sur toile 64 x 52, 4 cm réalisé en 1775  
Collection privée


Avec ce portrait daté de 1775, on est très loin de l’aspect  grosse veille dame un peu acariâtre coiffée d’un imposante charlotte de dentelle blanche tuyautée, sous lequel on représente habituellement Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Timothée d’Éon de Beaumont… dit le chevalier d’Éon, espion travesti féminin, préféré de Louis XV et titulaire de la plus haute récompense royale de son temps, la Croix de Saint Louis qu'il gagna sur les champs de bataille de la Guerre de Sept ans, où âgé de 38 ans, il se battit sous l'uniforme de Capitaine de Dragons, le corps d'élite de don époque.  

En fait, ce portrait , n'offre aucune ressemblance avec les représentations habituelles du chevalier travesti (dont la plupart sont conservées au  British museum) et dans lesquels, jeune,  le chevalier arbore une poitrine des plus avenantes, largement décolletée qui plus est, dans un costume qui ne ressemble pas du tout, mais alors pas du tout au costume pudique (deux voiles croisés revolver sa poitrine) et oriental dans lequel nous le voyons ici travesti. 

Le chevalier d'Eon - British Museum
Source British Museum


Le délicieux turban en tissu bayadère  et en voile transparent agrémenté d'une aigrette rouge sang et de plumes blanches retenues par un bijou précieux et un rang de grosses perles, n'a rien de commun avec les charlottes tuyautées du British Museum. De même la robe, toute de soie, ornée de passementeries délicates aux emmanchures au dessus des coudes.
Et puis surtout le visage. Plutot carré ici, alors qu'il est exagérément ovale partout ailleurs, aux lèvres parfaitement dessinées  ici alors qu'elle semblent très pincées ailleurs. On note aussi ici l'absence de pomme d'Adam, qui n'enleve rien  au trouble identitaire  beaucoup plus perceptible dans cette oeuvre que dans toutes les autres aujourd'hui conservée  où le chevalier apparait toujours comme une créature aux traits féminins caricaturaux ou grotesques, l'age venant.
Ici nous sommes dans une autre dimension. Celle du trouble galant, de l'orientalisme, de la duplicité des sentiments beaucoup plus proches de l'univers des Liaisons Dangeureuses que de celui de la gaudriole, de la farce de cabaret ou de la mamie drag queen  !

Ce  portrait apparait donc aussi énigmatique que le fut le personnage....  dont il est avéré aujourd'hui qu'il était bien un homme (la gravure du Bristish Museum faite sur son lit de mort ne laisse aucun doute sur le sujet !(cf. ci dessous )


Dessin mortuaire du  sexe du Chevalier d'Eon -  Charles Turner 1810,   British Museum,


Dessin anatomique amortuaire du sexe du Chevalier d'Eon -
Charles Turner 1810,
British Museum,

 
Le qui fait que le portrait  ci dessus  ne ressemble à aucun autre du chevalier, tient sans doute à l'époque ou il a été peint :   1775 ! Année charnière pour le royaume de France: celle où le roi Louis XVI succède au roi Louis XV et année charnière pour le Chevalier d'Eon, âgé de 47 ans,  dont le statut passa d'espion favori du secret de Louis XV, à celui, sous le nouveau roi Louis XVI,  d'embarrassante relique d'une époque de galanterie, de légèreté et de charme diplomatique dispendieux dont on ne veut surtout plus entendre parler.   
Au cours de l'année  1774,  Louis XV avait sommé le chevalier d'indiquer une fois pour toutes son sexe véritable. Ce dernier refusant de se dévêtir et après s'être fait quelque peu palper sous le jupon par une cohorte de médecins  anglais goguenards  et complaisants, répondit par une déclaration solennelle dans laquelle il affirma être une femme, certificat  médicaux  de complaisance a l'appui.
Puis Louis XV mourut.
Et quel fut un de ses premiers actes de Louis XVI Arrivant au pouvoir ? Envoyer  fessa à Londres le dramaturge mais aussi espion  et membre du secret, Beaumarchais, auprès de son collègue le  chevalier d'Eon avec pour mission  de  récupérer dard dard tous les documents, lettres, plans, libellés, en  sa possession.  Cela ne se fit pas du jour au lendemain et il fallut  quatorze mois de négociations, avant la remise de l’intégralité des documents sensibles. Condition de cette rédition  : le chevalier – que la France considérait désormais officiellement comme une femme  puisque c'est lui même qui l'avait prouvée, – ne quitte plus jamais  ses vêtements féminins et se fasse  désormais  appeler Mlle Éon, en échange de quoi une rente viagère lui serait  accordée.  Ce qui fut fait jusqu'à ce que la Révolution y mette un terme.

C'est tout de suite après cette accord historique là,  que ce fabuleux et légendaire portrait de Mlle Eon âgé de 48 ans fut peint par Angelica Kauffman alors au fait de sa gloire !   Il faut dire qu'enfant prodige, elle avait commencé a peindre tout ce que le monde et le demi monde comptait d'important dès l'âge de 13 ans !!! A ce portrait d'une grande charge sensuel, on préfère ce pendant toujours celui de la grosse dame à la charlotte tuyauté.  Sans doute est ce par ce qu'il est  trop beau  et trop gênant surtout pour être vrai. Mais son authenticité cependant n'est pas  été remise en cause lors de son passage récent en vente publique, pour rejoindre une collection privée quelques part aux Etats Unis d'Amérique.  Ce portrait a binen été peint par Angelica Kauffman en 1775 alors qu'elle vivait à Londres où elle fut un des membres fondateurs de la Royal Academy. Elle fut sans doute présenté à Mlle Eon, nouvellement déchue de ses titres de noblesse français,  par le roi Georges III lui même  dont elle peignit le portrait  de la mère,la princesse Augusta Charlotte de Hanovre.

Que le meilleur espion de Louis XV ait été un travesti, n’est plus un secret pour personne.  
Le fait qu’il ait  finisse sa vie pauvre et misérable dans la patrie de James Bond ne doit pas étonner outre mesure quand on connait la légendaire reconnaissance de la France envers ses serviteurs de l'ombre. Enterré dans le cimetière de  nécessiteux de Saint Pancras à Londres, le Chevalier d'Eon a donc raté de peu l'occasion de se retrouver sous le  terminus de l’Eurostar, si les restes osseux ides cadavres n' avaient été  déplacé pudiquement par l'administration de sa Majesté, avant que les travaux de la gare de commencent. Croupissant aujourd'hui dans un ossuaire anonyme, Le chevalier d'Eon, grand croix  de Saint Louis,   capitaine des dragons et prince des drag queen, ne risque pas d'attirer les foules bien que les anglais aient toujours eu un faible pour cette drôle de James bond girl que le roi Georges III adorait  littéralement. 


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jeudi 21 septembre 2017

Charles André van Loo (1705-1765) - Homme nu couché sur le dos avec les jambes en l'air


Charles André van Loo (1705-1765)
 Homme  nu couché sur le dos avec les jambes en l'air 
Bibliothèque Municipale de Lyon


Charles André van Loo, dit Carle van Loo,  est un peintre français, fils du peintre Louis-Abraham van Loo et le frère du peintre Jean-Baptiste van Loo (1684-1745). Il connut une carrière brillante et devint immensément célèbre, sous la protection de la Marquise de Pompadour pour laquelle il travailla normément.  Il est le plus connu des membres de la dynastie des Van Loo, établie en France au 17e siècle.
Sa maîtrise technique est assurément exceptionnelle. Consciencieux, peu sûr de lui et peu instruit, il suivait les conseils de ses amis, se laissant influencer par la critique, modifiant ses compositions et n'hésitant pas à détruire ses œuvres. Ce fut le cas, par exemple, pour la première version de son œuvre Les Trois Grâces. Ceci explique la froideur de ses toiles les plus ambitieuses, en comparaison avec les esquisses préparatoires.
Diderot dira dans sa Notice sur Carle Vanloo en 1765 : « Le premier malotru assez confiant pour dire des bêtises était capable de lui barbouiller le plus beau tableau avec une sotte critique ; il en a gâté plus d’un sur des observations qui n'avaient souvent pas le sens commun ; et à force de changer, il se fatiguait sur son sujet, et finissait par une mauvaise composition, après en avoir effacé une excellente. »
Le succès public de ses tableaux fut considérable. On ne connaît pas d'équivalent à ce phénomène avant l'engouement suscité par la peinture morale de Jean-Baptiste Greuze et la peinture héroïque de Jacques-Louis David.

mercredi 20 septembre 2017

Albrecht Dürer (1471-1528)- Autoportrait aux gants


Albrecht Dürer (1471-1528)
Autoportrait aux gants ou Autoportrait à 27 ans, 1498
Musée du Prado, Madrid

Fasciné par le genre de l'autoportrait, Albrecht Dürer est le premier à en réaliser une telle quantité, que ce soit en peinture ou dessins. Ses autoportraits peints font tous preuve d'une grande assurance et fierté. Il semble que même si Dürer a voulu laissé une trace glorieuse de sa vie à travers ses nombreuses réalisations, il y a également laissé transparaitre ses émotions et état d'esprit du moment.
Son Autoportrait aux gants  ci dessus de 1498 le montre habillé comme un noble vénitien, conscient de sa valeur et de son rang. Des détails (une tenue vestimentaire trop accentuée, un regard qui ne cadre pas avec la nonchalance de la coiffe) font penser que, probablement inconsciemment, Dürer fait passer le message qu'il est, à ce stade de sa vie, prêt à jouer un rôle nouveau. Il peint ce tableau quatre ans après son premier voyage en Italie, comme un renvoi à son expérience vénitienne actuelle, alors qu'il a rencontré Giovanni Bellini et compris que l'état de peintre pouvait conduire à la liberté spirituelle et une responsabilité sociale. « En simplifiant а l'extrême, la peinture semble vouloir dire : « A Venise, j'ai pris mesure de ma propre valeur et j'attends maintenant que cette valeur soit ici reconnue, en Allemagne» »
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mardi 19 septembre 2017

lundi 18 septembre 2017

Alice Néel (1900-1984) - Aurel Scheibler


Alice Néel (1900-1984)  
 Aurel Scheibler
 Private collection 

Alice Neel est une artiste visuelle américaine, particulièrement connue pour sa peinture à l'huile et pour ses portraits nus. Il s'agit d'une peinture sans fard, qui ne cède pas à la tentation des mouvements picturaux en vogue (l'impressionnisme dans ses années de formation, le surréalisme dans l'entre-deux-guerres, le pop art ... puisqu'elle a traversé à peut près tous le 20e siècle, et qui se démarque des canons habituels sur la représentation aussi bien de la féminité que de la virilité.
Les peintures d'Alice Neel sont remarquables pour leur utilisation expressionniste de la ligne et de la couleur, la perspicacité psychologique et l'intensité émotionnelle.
Communiste des le milieu des années 1930, elle réalise dans les années 1940 des illustrations pour la publication communiste, Masses & Mainstream, tout en continuant à peindre. Cependant, en 1943, la Work Projects Administration cesse de travailler avec elle, ce qui lui réduit ses revenus. Elle en vient à voler à l’étalage.
Dans les années 1950, l'amitié de l’acteur Mike Gold et son admiration pour son travail lui valent un spectacle au New Playwrights. En 1959, elle fait une apparition avec le jeune Allen Ginsberg dans un film beatnik, Pull My Daisy,de Robert Frank.
L'année suivante, son travail est présenté dans le magazine ARTnews. C’est essentiellement dans les années 1960 que sa notoriété se renforce. Son portrait de Kate Millet pour la une de Time Magazine le 31 août 1970 contribue aussi à la faire connaître.
En 1974, le Whitney Museum of American Art lui a consacré une rétrospective.

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dimanche 17 septembre 2017

Edgar Degas (1834-1917) - Etude de nu masculin


Edgar Degas (1834-1917)
Etude de nu masculin


L’influence d’Ingres fut t prépondérante dans la jeunesse de Degas. À 21ans,  il obtient de rencontrer le vieux maître dans son atelier. La même année, il copie avec passion des œuvres présentées dans la rétrospective consacrée à Ingres. Peint à cette époque, le premier grand autoportrait de Degas fait clairement référence à celui d’Ingres datant de 1804. Le jeune artiste ne s’est cependant pas représenté en peintre mais en dessinateur, un porte-fusain à la main, se remémorant peut-être les conseils qu’Ingres venait de lui prodiguer : « Faites des lignes, beaucoup de lignes, et vous deviendrez un bon artiste. »

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samedi 16 septembre 2017

François-Antoine Taunay (1755-1830)



François-Antoine  Taunay (1755-1830) 
Portrait de son fils, Felix-Emile Taunay 
Museu Nacional de Belas artes, Rio de Janeiro

vendredi 15 septembre 2017

Corneille de Lyon (1500-1575) - Portait d'une homme barbu anciennement dit "Portrait de Charles de Cossé Brissac


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Corneille de Lyon (1500-1575)
Portait d'une homme barbu anciennement dit "Portrait de Charles de Cossé Brissac "

Collection Particulière

La Maison de Cossé-Brissac (maison de Cossé possédant le titre de duc de Brissac) est une famille subsistante de la noblesse française. Elle compte quatre maréchaux de France, des généraux, pairs de France, six chevaliers du Saint-Esprit, deux gouverneurs de Paris, des grands panetiers de France, des grands fauconniers de France, trois évêques, ainsi qu'un homme politique sous la cinquième République française.
Charles Ier de Cossé, comte de Brissac (1505-1563), ci-dessus,  est  à l'origine de cette maison. Militaire, Il est élevé à la dignité de maréchal de France en 1550. Pour le distinguer de son frère cadet Artus de Cossé-Brissac, lui aussi maréchal de France, il est surnommé « Maréchal de Brissac ». Enfant d'honneur de François, dauphin, fils aîné de François Ier, ce jeune prince le fait son premier écuyer. On l'appelait aussi communément « le beau Brissac ». Il eut la même année la charge de grand panetier.  Sitôt élevé au rang de  Maréchal de France, il se rend en Piémont, dont le roi lui donne le gouvernement général. Ce qui fait le plus d'honneur au maréchal de Brissac, c'est qu'il rétablit dans son armée une si exacte discipline que le soldat, même en pays de conquête, n'osait rien prendre que de gré à gré.  On ne faisait point la guerre aux villageois ni aux marchands, mais seulement à ceux qui portaient les armes, et le paysan labourait sans crainte entre les deux camps. 


Le peintre d'origine hollandaise, Corneille arrive au début des années 1530 à Lyon, ville dont il va adopter le nom. Il connaît immédiatement une grande réussite dans le genre du portrait et devient peintre royal, titre qu'il garde toute sa vie. Marié à une lyonnaise, bien intégré dans sa cité et jouissant d'une aisance confortable, il ne la quitte pas même durant les guerres de religion. Protestant, il est persécuté et revient à la religion catholique pour éviter l'exil.
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mercredi 13 septembre 2017

Agnolo Bronzino (1503-1572) - Portrait d'homme portant une statuette



Agnolo Bronzino (1503-1572) 
Portrait d'homme portant une statuette  (1545)

Angelo di Cosimo ou Agnolo di Cosimo dit le Bronzino ou Agnolo Bronzino est un peintre maniériste italien, fils adoptif et apprenti de Pontormo, et élève de Girolamo Genga. Il devrait son surnom à son teint sombre ou à la couleur de ses cheveux. Son disciple et fils adoptif, Alessandro Allori, était également surnommé « il Bronzino ». Il a eu sa part dans les débats qui ont animé les artistes de l'époque sur la supériorité de la peinture ou de la sculpture. Ardent défenseur de la peinture, le Bronzino réalise un tableau à deux faces, le Nain Morgante, où il représente un homme de face et de dos, pour démontrer la capacité de la peinture à faire sentir les volumes de la chair.

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mardi 12 septembre 2017

Boris Kustodiyev (1878 - 1927) - Portrait of Nikolay Lazarevich Bublichenko.


Boris Kustodiyev (1878 - 1927)
 Portrait of Nikolay Lazarevich Bublichenko. 1924. 
Pencil, sangina on paper. 
Private collection.

lundi 11 septembre 2017

Cuno Amiet (1868-1961) - Autoportrait 1922


Cuno Amiet (1868-1961)
Autoportrait 1922,
Museo Cantonale d'Arte, Lugano 


Cuno Amiet est un peintre suisse considéré comme des pionniers de l'art moderne en Suisse.  Suiveur de l'Ecole de Pont Aven dont il était un grand admirateur a ses débuts, il se rapproche plus tard de Ferdinand Hodler  et se fait une identité par un usage très personnel de la couleur.
Sur les 4000 tableaux qu'il a peints, à peu pures 1000 sont des autoportraits !

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dimanche 10 septembre 2017

Harold Knight (1874-1961)


 Harold Knight (1874-1961)
 Male Nude 

Ce curieux nu d'un homme tenant un arc invisible, exactement dans la position du Dieu amour auquel on aurait ajouté une moustache  a été peint par le fils d'un architecte, Harold Knight, qui avait  poursuivi des études de peinture à Paris avec Jean-Paul Laurens et  Jean-Jospeh-Benjamin-Constant  deux peintres académiques, avant de venir s'établir en Cornouailles dans le petit port de Newlyn ou il vécut avec sa compagne, l'artiste Laura Johnson qu'il épousa.  Pendant la Première Guerre Mondiale il devint Objecteur de conscience ce qui eut pour effet de le mettre au banc de la société des artistes anglais de son temps. Il fut contraint de travailler comme garçon de ferme pour gagner sa vie et faillit y laisser la raison.  Son talent de peintre fut tout de même reconnut puisqu 'il devint membre à part entière de la Royal Academy en 1938.  

samedi 9 septembre 2017

Vintage photo of movie stars, Yul Brynner (2)


Vintage photo of movie stars,
Actor Yul Brynner 
Ramses in The Ten Commandments
a film by Cecil B. de Mille (1956)
Shot in Vista Vision Color by technicolor

En 1956, Yul Brynner connut un succès immense  en apparaissant  à la fois dans la version cinéma de King and I  (Le Roi et Moi), mais aussi dans Les Dix Commandements avec Charlton Heston, et dans Anastasia avec Ingrid Bergman. Concernant les Dix commandements, la légende veut que  Yul Brynner ait été si  préoccupé par sa présence à l'écran face à  Charlton Heston qu'il se serait astreint  à un programme de musculation intensive !
Après le succès des Dix Commandements ou il jouait le rôle du Pharaon Ramses II  (ci-dessus), il continua a collaborer à quelques  peplum bibliques et a un grand nombre de films d'aventures exotiques ou même de western. Parmi els plus célèbres :  Salomon et la Reine de Saba en 1959, Les Sept Mercenaires en 1960, Taras Boulba en 1962 et Les Rois du soleil en 1963.

Jusqu’à sa mort Juli Borissovitch Bryner dit Yul Brynner ne cessa d’alimenter la légende de ses origines, si bien que celles-ci restèrent nimbées de mystère. Etait-il né en 1915 ou 1920, sur l’île de Sakhaline ou sur le continent, à l’extrême pointe orientale de la Russie ? Avait-il des ascendances mongoles et tsiganes ? S'appelait -il réellement Taidje Khan ?
Plus probablement  fils d’un ingénieur d’ascendance suisse et d'une mère juive issue de l'intelligentsia russe, petite-fille d'un médecin converti à l’orthodoxie, l’acteur serait né à Vladivostok en 1920. Après que son père ait abandonné le foyer familial, en 1927, il suit sa mère en Chine, à Harbin (Mandchourie), où sa sœur et lui fréquentent une école de la YMCA.
 En 1934, la famille émigre en Europe et s’installe à Paris. Pour gagner sa vie, le jeune homme chante et joue de la guitare la nuit dans les cabarets, se liant notamment aux musiciens tsiganes qu’il accompagne.  On le retrouve ensuite trapéziste au Cirque d’Hiver, puis, après un grave accident qui l’éloigne de la carrière d’acrobate, machiniste et acteur au théâtre des Mathurins dirigé par George Pitoëff.
En 1941, nouveau départ, aux Etats-Unis cette fois, où le futur acteur, francophone, travaille dans un premier temps comme speaker auprès du US Office of War Information, lequel diffuse des programmes à destination de la France occupée. Il étudie également le théâtre, pose comme modèle et commence à se produire à Broadway.




mercredi 6 septembre 2017

mardi 5 septembre 2017

dimanche 3 septembre 2017

vendredi 1 septembre 2017

François-André Vincent (1746-1816)


François-André Vincent (1746-1816) Enseignement de Socrate à Alcibiade, 1777 Musée Fabre, Montpellier 
 Exposé au Salon de 1777 avec Bélisaire, son pendant, Vincent illustre un épisode moral de l'histoire antique : le vaniteux Alcibiade, séduisant orateur athénien, reçoit les leçons de Socrate.  A la laideur du philosophe est opposée le caractère artificiel et la beauté du jeune homme.