google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : mai 2016

mardi 31 mai 2016

dimanche 29 mai 2016

Carolus Duran (1837-1917) - Le Convalescent

Carolus Duran (1837-1917) Le convaslescent ou le Blessé, 1860 Huile sur toile,  99 x 126 cm Musée d’Orsay, Paris,


Carolus Duran (1837-1917)
Le convaslescent ou le Blessé, 1860
Huile sur toile,  99 x 126 cm
Musée d’Orsay, Paris,
 

Alors que la peinture française était en pleine évolution avec les impressionnistes et leurs disciples, il a souvent été reproché à Carolus-Duran, notamment par Camille Pissarro, de ne pas utiliser sa technique et son talent évidents de façon plus aventureuse et de ne se consacrer qu'à des portraits, certes rémunérateurs, mais conventionnels. Émile Zola écrit : « Carolus-Duran est un adroit ; il rend Manet compréhensible au bourgeois, il s'en inspire seulement jusqu'à des limites connues, en l'assaisonnant au goût du public. Ajoutez que c'est un technicien fort habile, sachant plaire à la majorité»
Carolus-Duran, ami de Degas et d'Édouard Manet, a su naviguer entre l'académisme d'un Cabanel et de ses disciples, et l'expérimentation de ses contemporains plus hardis. Il a su insuffler à ses portraits un naturel et une vie qui les font sortir du lot..
L'atelier de Carolus-Duran compte en moyenne vingt-cinq étudiants, dont les deux tiers sont anglais ou américains, parmi lesquels : John Singer Sargent, Ralph Wormeley Curtis, Maximilien Luce, Ramon Casas, James Carroll Beckwith, Hamilton Minchin, Will Hicok Low, Paul Helleu, Robert Alan Mowbray Stevenson, Theodore Robinson et Ernest Ange Duez.


Fils d'aubergiste, Charles Duran apprend le dessin auprès du sculpteur Jean-Baptiste Cadet de Beaupré à l'Académie de Lille, puis étudie pendant deux ans la peinture auprès de François Souchon, lui-même élève de Jacques-Louis David. Il arrive à Paris en 1853 et prend alors le pseudonyme de « Carolus-Duran ». Il suit les cours de l'Académie Suisse de 1859 à 1861. Il est influencé au début de sa carrière par le réalisme de Gustave Courbet, qu'il rencontre à cette époque, et se lie d'amitié avec Édouard Manet, Henri Fantin-Latour, Félix Bracquemond et Zacharie Astruc. C'est aussi en 1859 qu'il expose pour la première fois au Salon.
À partir de 1870, à la suite de la renommée de La Dame au gant, il se consacre principalement aux portraits. Son succès lui permet d'ouvrir un atelier à Paris au 81, boulevard du Montparnasse (proche de son domicile du 58, rue Notre-Dame-des-Champs), où il enseigne la peinture en prenant Vélasquez comme référence. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1872 et il est promu officier en 1878, commandeur en 1889 et grand officier en 1900.
De 1889 à 1900, il est membre du jury de chaque Exposition universelle. Il est cofondateur de la Société nationale des beaux-arts en 1890. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1904. Bien que n'ayant jamais obtenu le prix de Rome et du fait de l'absence de candidat, il est nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1905, poste qu'il occupe jusqu'en 1913. Il est nommé Rosati d'honneur en 1892.

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2016 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau 

jeudi 26 mai 2016

mercredi 25 mai 2016

Thomas Eakins (1844-1916) - The Wrestlers 1899


http://menportraits.blogspot.com

Thomas Eakins (1844-1916) 
The Wrestlers, 1899
Los Angeles County Museum of Arts

Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin... 

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2016 - Men Portraits 

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samedi 21 mai 2016

jeudi 19 mai 2016

Maximilien Luce (1858-1941) - La toilette


Maximilien Luce (1858-1941)
La toilette, 1887 
Musée du Petit Palais, Genève


Maximilien Luce est un peintre français. Militant libertaire, il produit de nombreuses illustrations engagées. Il est également graveur, portraitiste et affichiste.
Son premier tableau connu date de 1876. А partir de 1885, et durant une quinzaine d'années, il s'inscrit dans le mouvement néo-impressionniste : il use de la technique du divisionnisme (ou pointillisme), développée par Georges Seurat. Il revient par la suite à une facture plus classique, mais qui garde l'harmonie et la luminosité de sa première période.
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mercredi 18 mai 2016

Mineurs de fond



1951
Un mineur de fond nourrissant  son cheval charbonnier au fond de la mine. France 

dimanche 15 mai 2016

Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)



Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)
 Philippe, duc de Vendôme (1655-1727)
Grand maître des Chevaliers de l'Ordre de Malte 


Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700) est un peintre portraitiste baroque flamand.
Selon l’Institut néerlandais d’histoire de l’art (RKD), il nait à Anvers et il est le  fils du peintre Elias Voët. Il se rend à Rome en 1679-1680, à Milan en 1680, à Florence en 1681, à Turin en 1682-1684 et retourne à Anvers en 16841. Tandis qu’il est à Rome, il vit avec le peintre-graveur Cornelis Bloemaert jusqu’à ce qu’il soit banni pour ses portraits de femmes représentées avec des décolletés indécents, après quoi ils quittent Rome ensemble. 
Il entreprend alors un voyage à Paris en 1686 où il devient peintre de cour jusqu’à son décès. Il y est inscrit en tant que peintre de miniatures.
А propos de Jacob Ferdinand Voet, Houbraken mentionne qu'il aurait  fait un dessin au fusain de tous les Bentvueghels sur le mur blanchi à la chaux d’une auberge à Rome, lieu de rencontre populaire de cette confrérie. L’image a été assez appréciée  pour être épargnée chaque fois que les murs ont été repeints par la suite...

jeudi 12 mai 2016

David Hockney (bn.1937)


David Hockney (bn.1937) 
Jacques de Bascher de Beaumarchais, 1975. 
Private Collection 

Extrait d'une correspondance avec le peintre David Hockney que  Jacques de Bascher avait fait paraître en 1980 dans le journal L’Officiel, en marge de séries mode dont il avait réalisé le stylisme : 

Lettre  1 : 
“Mon cher David, l’esprit (de cette série) est un peu à la Leyendecker pour certaines images, un peu à la Seeberger pour d’autres. La tempête qui faisait rage m’a aussi fait penser à Fire Island de l’autre côté de l’Atlantique. Lee Brevard a dû te dire qu’en septembre j’y étais en même temps que toi, juste avant que l’ouragan David (quel joli prénom) vienne esquinter quelques villas de bois. J’étais bien triste de ne pas te voir dans l’île de feu mais j’ai comme excuse d’être tombé amoureux. Lee te dira de qui.”

Lettre  2 :
" A New Odessa Life.
 Que je te rassure tout de suite sur la signification du titre. Il ne s’agit ni d’une suite à la fameuse filière du trésor de guerre nazi, ni d’une apologie de cette affreuse ville industrielle des bords de la mer Noire, qui doit son seul intérêt historique à sa participation, comme décor, à la révolte des matelots du cuirassé Potemkine. Serge Eisenstein en a tiré le parti esthétique que l’on connaît… Je voulais recréer l’atmosphère de ces établissements un peu troubles où l’on ne savait s’il s’agissait d’un lupanar ou bien d’une maison de repos pour jeunes officiers de la garde impériale. Est-ce un hommage à Joseph Arthur, comte de Gobineau, dont les Nouvelles asiatiques sont revenues à la mode et surtout sa Danseuse de Shamakha dont l’ambiguïté fait souvent penser à l’Aziyadé de Pierre Loti très à la mode lui aussi, ou aux Voyages du chevalier Chardin en Perse ?… Introuvable.”

Jacques de Bascher  (1951- 1989) dit Jacques "de Bascher de Beaumarchais" fut  un dandy parisien, figure des milieux de la mode, de la jet set et du monde de la nuit...  
Jacques de Bascher  rencontra Karl Lagerfeld  à  l'âge de 22 ans.  Sans jamais partager le même appartement, ils vécurent ensemble jusqu'à sa mort, en  1989, une relation sentimentale et totalement platonique.
En 1973, Yves Saint Laurent, à l'époque compagnon de Pierre Bergé, tomba amoureux de Jacques de Bascher. Alors que Karl Lagerfeld ferme les yeux, Yves Saint Laurent et Jacques de Bascher auront une liaison déséquilibrée et destructrice. À leur rupture commencera une « descente aux enfers » pour Yves Saint Laurent.
En 1984, Jacques de Bascher se découvre positif au test du VIH.
Il meurt des suites du sida à l'hôpital de Garches en 1989, veillé par Karl Lagerfeld, qui avait fait installer un lit d'appoint à son chevet. 
L'année suivante, Karl Lagerfeld achète près de Hambourg une maison qu'il nomme Villa Jako en sa mémoire. Il lance en 1998 un parfum baptisé Jako.


dimanche 8 mai 2016

GEORGE CATLIN (1796-1872)


GEORGE  CATLIN  (1796-1872)
Sha co  pay (The Six),  chief of the Plains Ojibwa (1832)
Smithsonian American Art Museum 


George Catlin  est un artiste-peintre américain spécialisé dans la représentation des Indiens d'Amérique et de leurs us et coutumes.

En 1821, George Catlin abandonne une brillante carrière d'avocat, pour se consacrer а sa passion : peindre les indiens. Il voyage beaucoup dans les vastes territoires américains, et rapporte des peintures, des dessins et des objets d'artisanat. Son œuvre offre un témoignage essentiel sur la culture amérindienne.
Son style est caractérisé par un trait synthétique et un minimalisme des couleurs, révélateur des conditions difficiles de ses voyages, et de la rapidité d'exécution nécessaire. En 1838, Catlin crée l'Indian Gallery, destinée à rassembler le matériel qu'il a constitué. Elle est présentée sur la côte Est des Etats-Unis, ainsi qu'en Europe, oщ elle rencontre un grand succès.
En 1845, Le roi de France Louis-Philippe reçoit à Paris, au  Palais des Tuileries, le peintre américain George Catlin accompagné d'une troupe de danseurs amérindiens. Ces derniers interprètent un spectacle de danses traditionnelles. Le roi et la Cour sont charmés et impressionnés par le coup de pinceau artistique du maître qui peint l'évènement. Louis-Philippe commanda une série de toiles de l'artiste. Ces œuvres sont exposées au Musée du Quai Branly à Paris 
En 1852, victime d'une spéculation financière, Catlin fait faillite et, s'intégrant difficilement à la vie urbaine, il repart en voyage parmi les tribus d'Indiens. En 1860, il tente l'exploration de la jungle équatoriale sud-américaine, mais n'y retrouve pas son rapport particulier avec le monde amérindien.


vendredi 6 mai 2016

mercredi 4 mai 2016

mardi 3 mai 2016

François-Xavier Fabre (1766-1837) - Portrait of a Man

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François-Xavier Fabre (1766-1837)
Portrait of a Man, 1809
Musée Fabre, Montpellier 

Né à Montpellier, lauréat du Grand Prix de Rome en 1787 et disciple du grand David, François-Xavier Fabre (1766-1837) réalise la majeure partie de sa carrière à Florence, où il réside de 1793 à 1824. Portraitiste, peintre d’histoire et paysagiste, il se distingue par la pureté de son dessin qui doit beaucoup à Poussin comme par son usage raffiné de la couleur. II connaît de son vivant un grand succès auprès d’une clientèle élégante et cosmopolite qu’il croise dans le salon de la comtesse Louise d’Albany et du poète Alfieri, ses plus fidèles et fervents admirateurs. Il est aussi l’un des plus célèbres collectionneurs de son temps et le fondateur du musée qui porte son nom dans sa ville natale, auquel il lègue sa fabuleuse collection. C’est à la rencontre d’un artiste brillant et d’un homme fascinant et secret qu’invite cette monographie.


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lundi 2 mai 2016

Alonzo Sanchez Coello (1532-1588)





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Alonzo Sanchez Coello (1532-1588)
Autoritratto

Alonso Sánchez Coello ( était un portraitiste de la Renaissance espagnole et portugaise. Il est principalement connu pour ses portraits exécutés dans un style alliant l’objectivité de la tradition flamande à la sensualité de la peinture vénitienne. Il était peintre à la cour de Philippe II. [
Sánchez Coello a réalisé des portraits et des peintures religieuses. Les œuvres religieuses, dont beaucoup ont été créées pour le Palais de  l'Escurial, sont assez conventionnelles  et austères. 
Sánchez Coello fut  un disciple de Titien et, comme lui, excellait dans les portraits et les figures isolées, élaborant les textures de ses armures, draperies et autres accessoires à tel point qu'on l'on retrouve son  influence dans ce domaine jusque chez Velázquez . Chez Antonis Mor, Coello a appris la précision de la représentation et, chez Titien, les tonalités dorées vénitiennes, une finition soignée et là peu près tout de l'’utilisation de la lumière sur une toile. 
C'est donc surtout pour ses portraits que cet artiste est retnu par la postérité  souvient. Ils sont marqués par une facilité de pose et d'exécution, une dignité et une sobriété de représentation et une chaleur de couleur. Ses portraits de Philippe II (vers 1580) et de l'infante Isabel Clara Eugenia (1571), toutes deux conservées au Prado à Madrid, sont deux de ses plus belles œuvres. Sánchez Coello a également produit une série touchante de peintures des enfants de Philippe II. La délicatesse extrême du portrait des enfants adoucit l'étiquette rigide et la mode de la cour. 
La réputation de Sánchez Coello en tant que portraitiste a été cependant entachée  par les innombrables copies et imitations qui lui ont été attribuées à tort. 
Il n'y a jamais  eu de réelles biographies de Coello et beaucoup de ses œuvres sont encore confondues avec celles de Sofonisba Anguissola, qui a peint des portraits royaux à la même période, et de Juan Pantoja de la Cruz, élève de Coello.


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dimanche 1 mai 2016