Collection virtuelle sur le thème du portrait masculin en peinture, dessin, sculpture et photographie. Chaque portrait est analysé et commenté en français et, quelquefois, détaillé dans un podcast. Biographie de peintres, sculpteurs, photographes et artistes. Portraits historiques, autoportraits, Nus académiques, portraits officiels, Histoire de la mode, Histoire du costume, Histoire de l'art.
jeudi 31 mars 2016
mercredi 30 mars 2016
mardi 29 mars 2016
lundi 28 mars 2016
dimanche 27 mars 2016
samedi 26 mars 2016
Francisco de Goya (1746 - 1828)
Francisco de Goya (1746 - 1828)
Portrait of the Matador Pedro Romero (1798)
Kimbell art Museum, New York
Ce portrait a été peint au moment où une rivalité féroce opposait le torero de Ronda, au matador sévillan Costillares. Goya était alors le meilleur portraitiste de son temps, sa préférence allait à Romero, pourtant on lui attribua longtemps le portrait de Costillares, œuvre de Francisco Domingo (musée Lazaro Galdiano, Madrid). Le peintre était trés protégé à la cour aprés avoir fait un portrait de la comtesse duchesse Benavente qui voulait quelque chose dans le genre de la reine de France Marie-Antoinette par madame Vigée Le Brun.
Toutefois, Goya en tant que « sacripant » comme il se nommait lui-même, échappa rapidement aux pièges de la cour pour traiter son sujet favori : la tauromachie dont La Tauromaquia a servi de référence de nombreux peintres de tauromachie : Mariа Fortuny et Pablo Picasso.
Son idole, Romero, était aussi bien celle des quartiers populaire que des ducs d'Osuna qui le protégeaient.
Le tableau qui йtait la propriété de la famille Goya de Madrid avait disparu lors de l'inventaire des biens de Javier Goya. Il devint en 1812 la propriété de la veuve Vera de Séville, puis passa dans les mains d'un Henri Rochefort de Paris. On le retrouve successivement dans les collections de don Sebastian Gabriel de Bourbon Bragance à Pau, Léon Lafitte, héritier du précédent le reçut, puis le vendit а Rodolphe Kahn, Paris, qui le vendit à William Adby, Londres. puis Arthur Sachs à New York l'acquit en 1966 pour la fondation Kimbell.
vendredi 25 mars 2016
jeudi 24 mars 2016
mercredi 23 mars 2016
Jacques Réattu (1760-1833)
Jacques Réattu (1760-1833)
Demi figure masculine, 1789
Musée Réattu, Arles, France
Jacques Réattu est né à Arles en 1760. Il est le fils adultérin du peintre Guillaume de Barrême de Chвteaufort et de Catherine Raspal, sœur du peintre arlésien Antoine Raspal qui lui donne les premiers rudiments de peinture.
Dès 1775, il entre à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il est d'abord l'élève de Simon Julien (1735 - 1800) puis de Jean-Baptiste Regnault. Il se destine à la carrière de « Peintre d'histoire » l'un des " genres" les plus nobles dans la classification donnée alors à la peinture. Cette ambition passe par l'obtention du Grand Prix de peinture de l'Académie royale de peinture et sculpture, auquel il postule dès 1782. Il obtient le grand prix en 1790, lui ouvrant les portes d'un séjour en Italie en tant que pensionné du Roi, année où le concours fut tout de même ouvert malgré les évènements révolutionnaires. Le contexte politique ne lui permet pas de séjourner comme prévu quatre années à Rome. Ce séjour sera néanmoins l'occasion pour Jacques Réattu de réaliser une œuvre majeure au titre fleuve, Prométhée protégé par Minerve et élevé au Ciel par le Génie de la Liberté dérobant le feu, première œuvre à discours révolutionnaire de l'artiste. De retour en France en 1793, il séjourne d'abord à Marseille où il obtient en 1795 la commande pour le décor du Temple de la Raison de dix tableaux monumentaux peints en grisaille à l’imitation de bas reliefs illustrant les idéaux révolutionnaires. En 1798, il revient définitivement en Arles où il acquiert la commanderie de Saliers puis la totalité des lots du Grand Prieuré de l'Ordre de Malte dont les biens furent confisqués et vendus dès 1793. C'est là qu'il installe son atelier et que se trouve, de nos jours, le musée qui porte son nom.
De 1802 а 1819, Jacques Réattu se consacre à la gestion de son patrimoine foncier et ne reprend ses pinceaux qu'à partir de 1819 pour entamer l’une des périodes les plus productives de sa carrière avec de grands projets de décors en particulier pour les théâtres et hôtels de Villes à Marseille, Nîmes et Lyon. А côté des grandes productions allégoriques, Jacques Réattu renoue également avec des œuvres d’inspiration mythologique. Enfin à partir de 1826, il entreprend son premier et seul grand décor religieux pour l’église St Paul de Beaucaire. L'artiste meurt en 1833 n'ayant eu le temps de réaliser que trois des œuvres sur les cinq prévues.
mardi 22 mars 2016
Sandro Boticelli (1445-1510) - Autoritratto
Sandro Boticelli (1445-1510)
Autoritratto
Galeria Uffizi, Firenze
Le style de Botticelli connait plusieurs
évolutions au fil du temps, mais conserve certains traits fondamentaux
qui le rendent encore reconnaissable aujourd'hui, même pour le vaste
public. Les apports fondamentaux de sa formation artistique sont
essentiellement ceux de Filippo Lippi, Andrea del Verrocchio et Antonio
del Pollaiolo.
De Lippi, son premier véritable maître, il apprend à peindre des visages élégants et une beauté idéale raréfiée, le goût pour la prédominance du dessin et du contour, des formes lâches, des couleurs délicatement assorties, la chaleur domestique des figures sacrées. De Pollaiolo, il a acquiert un dessin à la ligne dynamique et énergique, la capacité de construire des formes expressives et vivantes grâce à la force du contour et du mouvement. De Verrocchio, il apprend à peindre des formes solennelles et monumentales, fusionnées avec l'atmosphère grâce aux beaux effets de lumière, et dotées d'effets de matière dans le rendu des différents matériaux.
De Lippi, son premier véritable maître, il apprend à peindre des visages élégants et une beauté idéale raréfiée, le goût pour la prédominance du dessin et du contour, des formes lâches, des couleurs délicatement assorties, la chaleur domestique des figures sacrées. De Pollaiolo, il a acquiert un dessin à la ligne dynamique et énergique, la capacité de construire des formes expressives et vivantes grâce à la force du contour et du mouvement. De Verrocchio, il apprend à peindre des formes solennelles et monumentales, fusionnées avec l'atmosphère grâce aux beaux effets de lumière, et dotées d'effets de matière dans le rendu des différents matériaux.
De
la synthèse de ces enseignements, Botticelli puise l'expression
originale et autonome de son propre style, caractérisé par la
physionomie particulière des personnages, à la beauté intemporelle
subtilement voilée de mélancolie, par un grand intérêt réservé à la
figure humaine par rapport aux arrière-plans et à l'environnement, et à
la linéarité qui modifie parfois les formes selon le sentiment recherché
(« expressionnisme »), ce dernier point étant remarquable surtout dans
la phase tardive de son activité.
De temps en temps, selon les sujets et la période, des composantes linéaires ou coloristes, ou enfin expressionnistes, prévalent.
Dans sa dernière production, le dilemme s'est posé dans le contraste entre le monde de la culture humaniste, avec ses composantes courtoises et paganisées, et celui de la rigueur ascétique et réformatrice de Savonarole, qui conduit l'artiste à repenser et à une crise mystique qui se lit même dans ses œuvres. Les sujets deviennent de plus en plus introspectifs, presque exclusivement religieux ; les scènes sont plus irréelles, avec la renaissance consciente d'archaïsmes tels que le fond d'or ou une perspective signifiante. Dans cette crise, cependant, il y a aussi le germe de la rupture de l'idéal de la rationalité géométrique du début de la Renaissance au profit d'une disposition plus libre des sujets dans l'espace qui prélude à la sensibilité du xvie siècle.
De temps en temps, selon les sujets et la période, des composantes linéaires ou coloristes, ou enfin expressionnistes, prévalent.
Dans sa dernière production, le dilemme s'est posé dans le contraste entre le monde de la culture humaniste, avec ses composantes courtoises et paganisées, et celui de la rigueur ascétique et réformatrice de Savonarole, qui conduit l'artiste à repenser et à une crise mystique qui se lit même dans ses œuvres. Les sujets deviennent de plus en plus introspectifs, presque exclusivement religieux ; les scènes sont plus irréelles, avec la renaissance consciente d'archaïsmes tels que le fond d'or ou une perspective signifiante. Dans cette crise, cependant, il y a aussi le germe de la rupture de l'idéal de la rationalité géométrique du début de la Renaissance au profit d'une disposition plus libre des sujets dans l'espace qui prélude à la sensibilité du xvie siècle.
lundi 21 mars 2016
El Greco (1541-1614)
El Greco (1541-1614)
Vincenzo Anastagi ca 1575.
The Frick collection
Born in Perugia, Vincenzo Anastagi (c. 1531–86) joined the Knights of Malta in 1563 and was a leader in the heroic defense of that island during the massive Turkish siege of 1565. After holding various other responsible posts he was named Sergeant Major of Castel Sant’Angelo in Rome. Anastagi apparently was an expert on fortifications. This portrait, already characteristically intense and spirited in style, probably dates from El Greco’s last years in Italy.
Source: Paintings in The Frick Collection: French, Italian and Spanish. Volume II. New York: The Frick Collection, 1968.
dimanche 20 mars 2016
samedi 19 mars 2016
Giovanni Battista Moroni (1520-1579) - Gentleman in pink (1560)
Giovanni Battista Moroni (1520-1579)
Gentleman in pink (1560)
Palazzo Moroni, Bergamo
Entre le années 1550 et 1562, Moroni est le portraitiste à la mode de la bonne société de Bergame. C'est l 'époque où il rencontra Titien, le plus grand portraitiste de son temps. Les portraits du Titien montrent des personnages qui appartiennent aux plus hautes sphères du pouvoir. Ceux de Moroni, très précis dans l'aspect physique et l'attitude psychologique, invitent au dialogue avec des êtres davantage plongés dans leurs occupations quotidiennes. A partir des années 1560-1579, Moroni se retire dans son bourg natal d'Albino. Il adopte alors un style plus sévère, une palette plus austère aux « habits noirs, mines contrites, attitudes pieuses ». Il est le fondateur de ce que l'on nommait alors " la peinture de la réalité " qui a marqué les arts plastiques de Bergame et de Brescia jusqu'au XVIIIe siècle.
2016 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
vendredi 18 mars 2016
jeudi 17 mars 2016
mercredi 16 mars 2016
Sébastien Bourdon (1616-1671) - Portrait d'un homme en armure
Sébastien Bourdon (1616-1671)
Portrait d'un homme en armure
Musée de l'Ermitage, Saint Petersbourg
Ce portait d'homme en armure entré dans les collections de l'Ermitage en 1897 en provenance de la Collection du prince Lobanov-Rostovsky a passé longtemps pour être un portrait du chevalier Charles-Antoine-Simon de Valori, ingénieur en chef à Cambrai, chevalier de Saint-Louis, fils du célèbre Charles-Guy de Valori général et ingénieur militaire, disciple et ami de Vauban. On sait aujourd'hui qu'il serait difficile que ce soit le portrait de Charles-Antoine puisque celui-ci est né en 1683 et que Bourdon est mort en 1671...
Sébastien Bourdon, est un peintre français né dans une famille protestante de Montpellier. Son père était peintre sur verre. Brièvement soldat а 18 ans, son adolescence bohême et misérable l’emmène de ville en ville. En 1634, il est à Rome oщ il étudie les œuvres de Claude Lorrain, de Caravage, de Pieter van Laer et de Nicolas Poussin.. Sa précocité le rend vite célèbre : à 20 ans, il produit des chefs-d’œuvre d’une rare sensibilité. Menacé par l’Inquisition comme calviniste, il doit rentrer à Paris en 1637. Il peint le Martyre de saint Pierre, tableau qui le place au rang le plus élevé parmi ses contemporains. Excellant dans tous les genres, il rйalise des scènes de bataille, au goût d’une clientèle parisienne séduite par une palette riche en couleurs. Devenu en 1648 l’un des douze membres fondateurs de l'Académie royale de peinture et de sculpture, il rêve de créer à Montpellier une académie sњur. En 1652, il est а Stockholm, invité par la reine Christine de Suиde qui le nomme son premier peintre. En 1657, lors d’un ultime séjour dans sa ville natale, Bourdon peint La Chute de Simon le magicien pour la cathédrale Saint-Pierre, oщ ce grand tableau est toujours visible. En 200O une exposition au Musée Fabre de Montpellier a rendu hommage à son art et en particulier a son art de portraitiste.
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mardi 15 mars 2016
Paul Cadmus (1904-1999) - Homme1981
Paul Cadmus (1904-1999)
Homme, 1981
Collection privée
Collection privée
Dans les années 1960, son œuvre révèle plus franchement aux yeux du public une forme d'homoérotisme affirmé, entre autres à travers une série de dessins de nus masculins, tandis que son style évolue vers le réalisme magique.
Dans la seconde moitié de sa vie, Cadmus ralentit sa production de peinture et donne plus de place au dessin. L’œuvre dessiné de Paul Cadmus est très important, constitué surtout de nu masculins, et de filles et garçons du monde de la danse pendant leurs exercices. Sa technique de dessin est académique, référée à l’époque baroque. Il travaille beaucoup sur papier teinté, et mélange les techniques et outils pour aboutir à un style personnel. Son utilisation de la hachure large et par petites zones superposées pour le modelé des corps en est une caractéristique importante.
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lundi 14 mars 2016
dimanche 13 mars 2016
samedi 12 mars 2016
William Bouguereau (1825-1905)
William Bouguereau (1825-1905)
Demi-figure
Ecole Nationale Supérieures des Beaux Arts, Paris
Considéré comme le peintre de la femme, les portraits masculins (et encore plus les nus) de Bouguereau sont extrêmement rares. Représentant de la peinture " académique", Bouguereau a été déconsidéré en Europe jusque vers la fin du xxe siècle. Pourtant de son vivant, les toiles de Bouguereau étaient très recherchées par de riches Américains qui les achètaient à des prix élevés, de sorte qu'une grande partie de ses œuvres quitta la France.
Au xxe siècle, l'influence du modernisme aidant, l'art académique se trouve discrédité, dévalué, sévèrement critiqué et raillé par une partie de la pensée moderniste favorable à l'art d'avant-garde. Bouguereau est a alors mis, purement et simplement, à l'index. Tout le courant académique du XIXe siècle dont il est le représentant connait une dévaluation très significative et incomprehensible pour les collectionneurs américains du peintre. Entre 1920 et 1980, le nom de Bouguereau a même carrément disparu des encyclopédies généralistes. Pire : les enseignements artistiques le mentionnait comme l'exemple à ne pas suivre, objet de moqueries (souvent appuyées sur des citations de Zola ou de Huysmans) et entaché par des rumeurs diffamantes.
On reprochait notamment au peintre sa participation aux jurys des Salons officiels de peinture du XIXe siècle qui furent majoritairement opposés à l'admission des œuvres relevant des mouvements modernes de la peinture
А partir des années cinquante, Salvador Dali manifeste son admiration pour l'art de Bouguereau, qu'il oppose à Picasso, et contribue à sa redécouverte. Dans Les cocus du vieil art moderne, Dali écrit : « Picasso qui a peur de tout, fabriquait du laid par peur de Bouguereau. Mais, lui, à la diffйrence des autres, en fabriquait exprès, cocufiant ainsi ces critiques dithyrambiques qui prétendaient retrouver la beauté »
Depuis l'exposition rétrospective de ses œuvres organisée au Petit Palais à Paris en 1984, la réputation de Bouguereau s'est rétablie sur fond de controverse entre partisans et opposants au retour en grâce de la peinture académique. Ainsi, à l'ouverture du musée d'Orsay, а Paris en 1986, l'exposition d'œuvres académiques est sévèrement critiquée par une majorité de critiques d'art.
En 2001, Fred Ross, président du Art Renewal Center qui milite pour la réhabilitation de Bouguereau, fustige ce qu'il estime être une « propagande » du modernisme ayant conduit au « système de pensée le plus oppressif et restrictif de toute l'histoire de l'art ». Il édite un catalogue raisonné de l'œuvre peint de Bouguereau écrit par Damien Bartoli.
En 2006-2007 a lieu au Philbrook Museum of Art une exposition consacrée au peintre et а ses élèves américains. La cote élevée de ses peintures témoigne du regain d'intérêt des collectionneurs d'art pour son œuvre et du goыt du public pour ses peintures dans les musées.
vendredi 11 mars 2016
jeudi 10 mars 2016
Wols (1913-1951)
Wols (1913-1951)
Self Portrait with Hat 1937/38
Photographe, graveur, peintre et graphiste, proche du surréalisme, Wols est considéré comme un pionnier de l'abstraction lyrique européenne et un représentant important du tachisme et de l'Art informel en Europe. Il a vécu en France aprиs avoir fui le régime hitlérien. Son nom d'artiste et acronyme est formé des initiales Wolfgang Schulze. De 1955 а 1964, des œuvres de Wols ont été exposées à titre posthume à la Documenta 1, 2 et 3 à Kassel.
mercredi 9 mars 2016
mardi 8 mars 2016
Emile Friant (1863-1932)
Emile Friant (1863-1932)
Les canotiers de la Meurthe, 1887
Musée des Beaux-arts de Nancy
Friant est un grand sportif qui pratique beaucoup les sports nautiques. Il représente ici des camarades partageant un repas après avoir pratiqué le canotage. Mais en choisissant exactement treize personnages, il s’amuse à évoquer la cène (le Christ et les douze apôtres).
Ce clin d’œil à la peinture religieuse est confirmé par le pain et le vin au premier plan.
On est tenté daussi e voir dans cette scène joyeuse de repas entre camarades du club nautique, le reflet de l’émulation fertile du groupe de jeunes artistes qui bousculait alors le monde de l’art nancéien...
Les canotiers de la Meurthe, ainsi que des dessins préparatoires, propriété de Louis Corbin, frère d’Eugène Corbin, entre dans les collections du musée la même année que la fameuse donation Corbin.
lundi 7 mars 2016
Antonio Canova ( 1757-1822)
Antonio Canova (1757-1822)
Les lutteur Creugas de Durres et Damoxenos de Syracuse , 1801
Musées du Vatican.
Cette magnifiques de lutteurs antique Creugas, créé par Antonio Canova, est le pendant d'un autre statue de lutteur faite en meme temps celle du lutter Damoxenos. Toutes deux sont en vedette aux côtés de la statue de Persée dans l'un des endroits les plus visités des Musées du Vatican : la cour octogonale. C'est dans cette cour choisies par Jules II pour accueillir sa collection d'antiquités classiques.que sont exposés aujourd'hui au public iles merveilles des Musées du Vatican.
A la fin du 18 siècle, Canova décida de travailler sur deux statues inspirées par des modèles antiques . En1794 -1795, il termine les statues de deux lutteurs inspirés par les récits du voyageur grec Pausanias. Ces deux lutteurs nommés Creugas de Durres et Damoxenos de Syracuse, se seraient rencontrés pendant les Jeux de Némée. Selon la légende, les deux étant d'égale force, lutte dura pendant des heures sans qu'il soit possible de déterminer un vainqueur. Le combat finit par se régler en une seule prise. C'est Creugas qui porta le premier coup, frappant Damoxenos sur la tête. Damoxenos,à son tour, frappa Creugas sur le côté et lui arracha les intestins. Les Argiens disqualifiérent Damoxenos, pour avoir tué son adversaire et nommèrent Creugas vainqueur à titre posthume.
En 1795, Canova a commencé à travailler sur les dessins préparatoires de sculptures. Un an plus tard, en 1796, les deux modèles étaient prêts. EN 1797, Canova a commencé la statue de marbre de Creugas, qui fut achevée en 1801. En 1802, les deux statues, ainsi que le Persée, ont été achetés par le pape Pie VII dans le but de reconstituer les Musées du Vatican qui avaient subi de lourdes pertes du fait de l'occupation française. La plupart des chefs-d'œuvre de la collection du Vatican avaient été confisquée par la France en1798. Pie VII réaffirmait ainsi sa prérogative d'acquisition d'oeuvres d'art malgré le vol des trésors précédents inextricablement liés à Rome.
dimanche 6 mars 2016
samedi 5 mars 2016
vendredi 4 mars 2016
jeudi 3 mars 2016
mercredi 2 mars 2016
mardi 1 mars 2016
Charles Lebrun (1619-1690) - Louis XIV, roi de France et de Navarre, vers 1662
Charles Lebrun (1619-1690)
Louis XIV, roi de France et de Navarre, vers 1662
Musée des châteaux de Trianon et Versailles
C'est а la fin des années 1650 que Mazarin présente Charles Le Brun à Louis XIV. Le Brun jouit dès lors d'une solide réputation. La cour lui commande les oeuvres les plus variées des scènes équestres, aux décorations de jardins, des cartons de tapisserie aux meubles et objets décoratifs. Son grand talent, son énergie, son sens du grand décor et son style emphatique et pompeux, parfaitement en phase avec les goûts du roi, font de Le Brun un peintre très apprécié du souverain, qui est particulièrement séduit par les oeuvres qu'il créa pour son entrée triomphale а Paris et les décorations réalisées а Vaux-le-Vicomte. Alors même qu'il prépare la disgrâce de Fouquet, parachevée de 1661 à 1664, Louis XIV fait appel à Le Brun pour la création d'une série de grands tableaux illustrant l'histoire d'Alexandre. En 1660, il lui commande La Famille de Darius aux pieds d'Alexandre (Paris, musée du Louvre) ainsi que Le portrait équestre du Chancelier Séguier en l'honneur de son protecteur.
En 166,2 le roi commande à Le Brun ce portait de lui en armure dans des tonalités presque monochromes qui précède de quelques semaines à peine son célèbre Le Roy gouverne par lui-même, veritable manifeste de la toute puissance d'un roi que l'on appellera désormais Soleil.
А partir de ce moment, tous les chantiers royaux sont placés sous la direction de Le Brun. Il réalise le décor de l’entrée royale de Louis XIV à Paris. La même année, il concourt à la création de la Manufacture des Gobelins dont il est nommé directeur le 8 mars 1663. En 1667 les attributions de la manufacture sont étendues, intégrant la fabrication des meubles et autres objets d'art. Le Brun est confirmé dans sa charge, étant alors nommé directeur du Mobilier royal.
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