google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : Zinaida Serebriakova (1884-1967)
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mardi 8 juin 2021

Zinaida Serebriakova (1884-1967) - Alexander Serebryakov Lisant


Zinaïda Serebriakova (1884-1967) Alexander Serebryakov Lisant, 1946. Collection privée


Zinaïda Serebriakova (1884-1967)
Alexander Serebryakov Lisant, 1946.
Collection privée

Zinaïda Serebriakova se trouvait dans la propriété familiale de Neskoutchnoïe, lorsqu'éclata la Révolution d'Octobre et sa vie se trouva brutalement transformée. Son mari Boris mourut en 1919 du typhus contracté dans les prisons bolchéviques. Ruinée après la confiscation des biens familiaux et sans argent avec quatre enfants et sa mère malade à charge, elle abandonna l'huile pour dessiner au fusain et au crayon. Elle refusa de dessiner dans le style futuriste en vogue ou de faire les portraits de commissaires politiques puissants. Elle trouva donc un emploi au musée archéologique de Kharkov où elle était chargée de reproduire les collections du musée. Elle décida finalement de déménager à Petrograd en décembre 1920 chez son grand-père. Son grand appartement avait été divisé en chambres communautaires (les kommunalka), mais heureusement avaient été attribuées à des artistes et acteurs de théâtre. Zinaïda en partageant cet appartement communautaire put dessiner leurs portraits et reprendre des forces morales.
Cependant la situation devenant de pire en pire et la ville souffrant de la faim (suites de la guerre civile entre les communistes et les armées blanches), elle se résolut à émigrer à Paris en 1924.
Arrivée à l'automne 1924 à Paris, où elle reçoit commande de grands panneaux.
Zinaïda Serebriakova ne peut plus retourner en Russie, où sont restés ses enfants et sa mère (ses deux cadets la rejoindront plus tard). Elle profite de voyages en Afrique (sous passeport Nansen) grâce à l'invitation du baron Jean de Brouwer, son mécène belge, en 1928 et en 1930 et se rend au Maroc. Elle est fascinée par les paysages de l'Atlas et dessine des femmes arabes et des paysages aux couleurs vives. Elle séjourne avec son mari à Camaret en 1925 et 1926 et revient en Bretagne en 1934, cette fois-ci à Pont-l'Abbé, puis à Lesconil et à partir de 1937 à Concarneau.
À cette époque, elle peint un cycle de tableaux consacrés à la Bretagne et aux marins, représentant aussi de nombreux portraits de bigoudènes. Elle reçoit la nationalité française en 1947.
Après la mort de Staline, elle arrive à reprendre contact par courrier avec ses proches restés en Russie et plus encore à l'époque de Khrouchtchev. Une grande exposition rétrospective de ses œuvres se tient en URSS en 1960, après 36 ans d'absence, organisée par sa fille Tatiana, décoratrice au théâtre d'art de Moscou. À partir de 1966, ses tableaux sont de plus en plus exposés en Union soviétique, surtout à Moscou, Léningrad et Kiev.

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samedi 11 juillet 2020

Zinaida Serebriakova (1884-1967) - Portrait of Sergei Rostislavovich Ernst,


 


Zinaida Serebriakova  (1884-1967)
Portrait of Sergei Rostislavovich Ernst, 1921
Private collection


La peintre russe Zinaida Serebriakova a peint à plusieurs reprise l'historien d'art et critique 
Sergey Rostislavovich Ernst, associé aux membres de "Mir iskusstva" ("World of Art").
C'est en tant que tel qu'il fit la connaissance de  Serebriakova alors qu'il  fut le premier à écrire les monographies des principaux artistes de "l'âge d'argent" russe dont  Serebriakova  faisait partie avec  Benua et  Rerikh.
Sergei Rostislavovich Ernst  rencontra son amant et partenaire de toujours Dimitri Bouchène  alors qu'ils étaient tous deux étudiants à Saint-Pétersbourg. 
En 1925,  Dimitri obtint l'autorisation de passer trois mois de vacances à Paris. Dimitri et Sergey voyagèrent ensemble via Tallinn (Estonie) et ne revinrent plus jamais en Union soviétique.

Sans le sous et trainant sur un marché aux puces parisien,  par chance, Sergey acheta un Delacroix à un prix ridiculement bas !!! La revente du tableau permit au couple d'acheter une maison.
Dimitri travailla pour l'Opéra de Paris et La Scala de Milan en tant que scénographe.
 Pendant l'occupation nazie, Sergei et Dimitri prirent une  part active à la Résistance française .
Les amants ont vécu ensemble toute leur vie et sont enterrés dans une tombe au cimetière du  Montparnasse. Sur leur tombe on peut lire : "Quelle joie / Tu es arrivé" - se référant aux treize années equi séparèrent la mort de Sergei en 1980 de celle de Dimitri en 1993.
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lundi 6 janvier 2020

Zinaida Serebriakova (1884-1967) - Soldat-Tiralleur sénégalais




Zinaida Serebriakova  (1884-1967)
Soldat-Tiralleur sénégalais, 1928
Collection particulière


Zinaïda Serebriakova se trouvait dans la propriété familiale de Neskoutchnoïe, lorsqu'éclata la Révolution d'Octobre et sa vie se trouva brutalement transformée. Son mari Boris mourut en 1919 du typhus contracté dans les prisons bolchéviques. Ruinée après la confiscation des biens familiaux et sans argent avec quatre enfants et sa mère malade à charge, elle abandonna l'huile pour dessiner au fusain et au crayon. Elle refusa de dessiner dans le style futuriste en vogue ou de faire les portraits de commissaires politiques puissants. Elle trouva donc un emploi au musée archéologique de Kharkov où elle était chargée de reproduire les collections du musée. Elle décida finalement de déménager à Petrograd en décembre 1920 chez son grand-père. Son grand appartement avait été divisé en chambres communautaires (les kommunalka), mais heureusement avaient été attribuées à des artistes et acteurs de théâtre. Zinaïda en partageant cet appartement communautaire put dessiner leurs portraits et reprendre des forces morales.
Cependant la situation devenant de pire en pire et la ville souffrant de la faim (suites de la guerre civile entre les communistes et les armées blanches), elle se résolut à émigrer à Paris en 1924.

Arrivée à l'automne 1924 à Paris, où elle reçoit commande de grands panneaux. 
Zinaïda Serebriakova ne peut plus retourner en Russie, où sont restés ses enfants et sa mère (ses deux cadets la rejoindront plus tard). Elle profite de voyages en Afrique (sous passeport Nansen) grâce à l'invitation du baron Jean de Brouwer, son mécène belge, en 1928 et en 1930 et se rend au Maroc. Elle est fascinée par les paysages de l'Atlas et dessine des femmes arabes et des paysages aux couleurs vives. Elle séjourne avec son mari à Camaret en 1925 et 1926 et revient en Bretagne en 1934, cette fois-ci à Pont-l'Abbé, puis à Lesconil et à partir de 1937 à Concarneau.
À cette époque, elle peint un cycle de tableaux consacrés à la Bretagne et aux marins, représentant aussi de nombreux portraits de bigoudènes. Elle reçoit la nationalité française en 1947.
Après la mort de Staline, elle arrive à reprendre contact par courrier avec ses proches restés en Russie et plus encore à l'époque de Khrouchtchev. Une grande exposition rétrospective de ses œuvres se tient en URSS en 1960, après 36 ans d'absence, organisée par sa fille Tatiana, décoratrice au théâtre d'art de Moscou. À partir de 1966, ses tableaux sont de plus en plus exposés en Union soviétique, surtout à Moscou, Léningrad et Kiev.

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dimanche 26 août 2018

Zinaida Serebriakova (1884-1967) - Marin à Collioure

https://menportraits.blogspot.com

Zinaida Serebriakova (1884-1967) 
 Marin à Collioure, 1930
Collection privée


Zinaïda Serebriakova se trouvait dans la propriété familiale de Neskoutchnoïe, lorsqu'éclata la Révolution d'Octobre et sa vie se trouva brutalement transformée. Son mari Boris mourut en 1919 du typhus contracté dans les prisons bolchéviques. Ruinée après la confiscation des biens familiaux et sans un sou avec quatre enfants et sa mère malade à charge, elle abandonna l'huile pour dessiner au fusain et au crayon. Elle refusa de dessiner dans le style futuriste en vogue ou de faire les portraits de commissaires politiques puissants. Elle trouva donc un emploi au musée archéologique de Kharkov où elle était chargée de reproduire les collections du musée. Elle décida finalement de déménager à Petrograd en décembre 1920 chez son grand-père. Son grand appartement avait été divisé en chambres communautaires (les kommunalka), mais heureusement avaient été attribuées à des artistes et acteurs de théâtre. Zinaïda en partageant cet appartement communautaire put dessiner leurs portraits et reprendre des forces morales.
Cependant la situation devenant de pire en pire et la ville souffrant de la faim (suites de la guerre civile entre les communistes et les armées blanches), elle se résolut à émigrer à Paris en 1924.
Arrivée à l'automne 1924 à Paris, où elle reçoit la commande de décorer de grands panneaux, Zinaïda Serebriakova ne peut plus retourner en Russie, où sont restés ses enfants et sa mère (ses deux cadets la rejoindront plus tard). Elle profite de voyages en Afrique (sous passeport Nansen) grâce à l'invitation du baron Jean de Brouwer, son mécène belge, en 1928 et en 1930 et se rend au Maroc. Elle est fascinée par les paysages de l'Atlas et dessine des femmes arabes et des paysages aux couleurs vives. Elle séjourne avec son mari à Camaret en 1925 et 1926 et revient en Bretagne en 1934, cette fois-ci à Pont-l'Abbé, puis à Lesconil et à partir de 1937 à Concarneau.
À cette époque, elle peint un cycle de tableaux consacrés à la Bretagne et aux marins, représentant aussi de nombreux portraits de bigoudènes. Elle reçoit la nationalité française en 1947. 
Après la mort de Staline, elle arrive à reprendre contact par courrier avec ses proches restés en Russie et plus encore à l'époque de Khrouchtchev. Une grande exposition rétrospective de ses œuvres se tient en URSS en 1960, après 36 ans d'absence, organisée par sa fille Tatiana, décoratrice au théâtre d'art de Moscou. À partir de 1966, ses tableaux sont de plus en plus exposés en Union soviétique, surtout à Moscou, Léningrad et Kiev.

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samedi 17 février 2018

Zinaida Serebriakova (1884-1967) - Portrait of Serge Lifar,

http://menportraits.blogspot.com


Zinaida Serebriakova (1884-1967) 
Portrait of Serge Lifar, 1961

Zinaïda Evguenievna Serebriakova (Зинаи́да Евге́ньевна Серебряко́ва), née Lanceray est une artiste peintre russe. Son nom de jeune fille, d'origine française se transcrit parfois directement du russe en Lansere (Лансере). Elle signait habituellement ses toiles : Z. Serebriakova en caractères latins ou cyrilliques. Elle se faisait aussi appeler à l'ancienne manière française de transcription des noms russes (usitée jusque dans les années 1960) Serebriakoff avec deux f. Ses intimes l'appelaient affectueusement Zika ou Zina . Elle fut la première femme russe à être reconnue comme peintre important.Elle est enterrée au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, à côté de Paris.

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lundi 18 décembre 2017

Zinaida Serebriakova (1884-1967) - Portrait of Boris Serebriakov


Zinaida Serebriakova  (1884-1967) 
 Portrait of Boris Serebriakov,  1913

Zinaïda Evguenievna Serebriakova (Зинаи́да Евге́ньевна Серебряко́ва), née Lanceray est une artiste peintre russe. Son nom de jeune fille, d'origine française se transcrit parfois directement du russe en Lansere (Лансере). Elle signait habituellement ses toiles : Z. Serebriakova en caractères latins ou cyrilliques. Elle se faisait aussi appeler à l'ancienne manière française de transcription des noms russes (usitée jusque dans les années 1960) Serebriakoff avec deux f. Ses intimes l'appelaient affectueusement Zika ou Zina . Elle fut la première femme russe à être reconnue comme peintre important.Elle est enterrée au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, à côté de Paris.


jeudi 3 août 2017

Zinaida Serebriakova (1884-1967) - Portrait of Vladimir Dukelsky



Zinaida Serebriakova (1884-1967)  
Portrait of Vladimir Dukelsky. 1920
 The Art Museum, Odessa, Ukraine

Zinaïda Evguenievna Serebriakova (Зинаи́да Евге́ньевна Серебряко́ва), née Lanceray est une artiste peintre russe. Son nom de jeune fille, d'origine française se transcrit parfois directement du russe en Lansere (Лансере). Elle signait habituellement ses toiles : Z. Serebriakova en caractères latins ou cyrilliques. Elle se faisait aussi appeler à l'ancienne manière française de transcription des noms russes (usitée jusque dans les années 1960) Serebriakoff avec deux f. Ses intimes l'appelaient affectueusement Zika ou Zina . Elle fut la première femme russe à être reconnue comme peintre important.Elle est enterrée au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, à côté de Paris.