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jeudi 12 janvier 2023

 Photographe anonyme - Fernando Pessoa à l'âge de 19 ans

Photographe anonyme  Fernando Pessoa à l'âge de 19 ans en 1907


 Photographe anonyme - Fernando Pessoa à l'âge de 19 ans en 1907



Fernando António Nogueira Pessoa  (1888-1935)   est un écrivain, critique, polémiste et poète portugais trilingue ( portugais, anglais, français). I l a vécu une partie de son enfance à Durban en Afrique du Sud. Théoricien de la littérature engagée dans une époque troublée par la guerre et les dictatures, inventeur inspiré par Cesário Verde du sensationnisme, ses vers mystiques et sa prose poétique ont été les principaux agents du surgissement du modernisme au Portugal. Prolifique et protéiforme, Pessoa est un auteur majeur de la littérature de langue portugaise dont le succès mondial croissant depuis les années quatre-vingt a été consacré par la Pléiade. Son œuvre, dont de nombreux textes écrits directement en anglais, a été traduite dans un grand nombre de langues, des langues européennes au chinois. Des hommes de théâtre, des chorégraphes, des compositeurs se sont désormais emparés de cette œuvre très riche pour des spectacles. Le cinéma également a produit des films inspirés par ce poète.

De son vivant, Fernando Pessoa a régulièrement écrit dans des revues littéraires portugaises dont celles qu'il a créées. En outre, il a fait paraître en anglais deux ouvrages mais sa mort prématurée ne lui a laissé le temps de publier qu'un seul livre en portugais, qui eut toutefois un succès retentissant : le recueil de poèmes Message, en 1934. À sa mort, on découvrit, enfouis dans une malle, 27 543 textes que l'on a exhumés peu à peu. Le Livre de l'intranquillité n'a été publié qu'en 1982 et son Faust en 1988. Tous ces manuscrits se trouvent depuis 1979 à la Bibliothèque nationale de Lisbonne. Son apport à la langue portugaise a été comparé au cours de l'hommage national officiel rendu le jour anniversaire de sa naissance, en 1988, à celui de Luís de Camões. Le nom ou l'image-symbole de Fernando Pessoa ont été donnés à de nombreuses institutions portugaises. Depuis 1996, il existe une université Fernando Pessoa à Porto.

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2023 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau

 

 

mercredi 2 mars 2022

Karl Olof Lindeqvist (1858 -1927) - Portrait d'Akseli Gallen-Kallela en 1906

Karl Olof Lindeqvist (1858 -1927), Portrait d'Akseli Gallen-Kallela, 1906 Collection privée


Karl Olof Lindeqvist (1858 -1927)
Portrait d'Akseli Gallen-Kallela en 1906
Collection privée


Karl Olof (Kaarle Olavi) Lindeqvist (1858 -1927 ) était un docteur finlandais en philosophie, historien et chargé de cours qui fut un mai du peintre finlandais Akseli Gallen-Kallela, qu'il photographia sur ses skis en train d'arpenter la campagne finlandaise portant son matériel de dessin et de peinture en bandoulière.

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2022 - Men Portraits
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mercredi 28 juillet 2021

Vintage photo of men - Raja Rajendra Singh portant un Pagri orné d'un Sarpech, en 1950


Raja Rajendra Singh portant un  Pagari orné en 1950 Photographe anonyme

Raja Rajendra Singh portant un  Pagari orné d'un Sarpech,  1950
Photographe anonyme


Sur cette photo, Rajendra Singh porte le turban traditionnel du sous continent indien, noué sur le côté à la mode du Rajasthan, appelé  le pagri ou aussi le pagari. Le pagri est porté par les hommes de préférence lors des cérémonies de mariage ou de célébrations cultuelles.  Pour les occasions particulières  (ce qui est le cas ici,) il est orné du Sarpech, appelé aussi "aigrette",  un bijou en or, diamants, rubis et émeraudes, employé exclusivement pour l'ornement des turbans. Le Sarpech  qui est posé sur ce turban est typique de ceux qui furent fabriqués au XVIIIe siècle  au Rajasthan, l'aigrette centrale originelle du XVIe siècle  entourée de deux magnifiques bijoux en forme de poire couchée.

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2021 - Men Portraits
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jeudi 21 janvier 2021

Vintage photo of men - Sigmund Freud avec deux de ses fils


Sigmund Freud avec deux de ses fils pendant la première guerre mondiale, 1916
Collection privée 


La famille Freud, dont les membre les plus célèbres sont le psychanalyste Sigmund Freud(1856-1939) et son petit fils le peintre Lucian Freud (1922-2011) est une famille juive originaire de Galicie, en Pologne, mais émigrée à Vienne, en Autriche, au milieu du 19e siècle.
Avec l'Anschluss et la Seconde Guerre mondiale, la famille se disperse en Europe et en Amérique du Nord.
Sigmund Freud (1856-1939) et son épouse Martha Bernays (1861-1951) sont les parents de 6 enfants  (4 garçons et 2 filles) et les grands-parents de près d'une trentaine de petits-enfants. Ses fils furent  :  Martin Freud (1889-1967) à droite sur la photo) Oliver Freud à gauche sur la photo (1891-1969), Ernst L. Freud  (1892-1970), Clemens Rafael Freud (1924–2009).

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2021 - Men Portraits
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jeudi 7 janvier 2021

Daguerréotype - Portrait d'un Iroquois, c. 1852



https://menportraits.blogspot.com/2021/01/daguerreotype-portrait-dun-iroquois-c.html


Daguerréotype
Portrait d'un Iroquois
Détails de la coiffure peints à la main, c. 1852

 
Le daguerréotype est un procédé photographique mis au point par Nicéphore Niépce et Louis Daguerre dans les années 1840. Il produit une image sans négatif sur une surface d'argent pur, polie comme un miroir, exposée directement à la lumière. Les ateliers de portraits s’adressaient aux débuts essentiellement à la bourgeoisie, leur coût restant avant les années 1850 assez élevé. Une nouvelle bourgeoisie est alors en plein essor, les « nouveaux riches », dirigeants de la société industrielle. La plupart sont issus de familles peu illustres, voire pauvres, et s’installent à peine dans un milieu aisé où leur intégration est difficile sans l’image d’un passé glorieux. Cette nouvelle classe dirigeante voit alors dans la daguerréotypie le moyen de pallier l’absence de galeries de tableaux familiaux, et de se fabriquer ainsi une « histoire » respectable. Le daguerréotype devient dès lors un témoin crucial de sa place dans la hiérarchie sociale. Les ateliers parisiens sont alors aménagés en intérieurs luxueux, afin de témoigner du niveau de vie du sujet, mais aussi afin d’évoquer des traits plus personnels : son métier, sa formation. La réussite sociale étant la seule gloire de ces nouveaux bourgeois, ils la mettent ainsi en valeur par l’excès de luxe dans lequel ils se font immortaliser : rideaux en drapés, riche mobilier de salon, signe de haute culture (livres, instruments de musique). 

La pose devient un véritable rituel, dans la tradition des peintres portraitistes, et le temps d’installation nécessaire, si long soit-il, n’entrave pas l’attrait de la clientèle pour le daguerréotype. Car, contrairement à la communauté scientifique et aux photographes, les riches clients ne se soucient guère de l’aspect pratique d’un temps de pose réduit. Ils sont plutôt attirés par le côté à la fois rare, unique, précieux et nouveau du daguerréotype, dont l'une des principales caractéristiques est sa brillance argentée).
Chaise avec système permettant de tenir le buste immobile utilisé pour les prises de vues avec daguerréotypes. À la fin des années 1840, on va jusqu’à utiliser des mécanismes de maintien du corps et de la tête, afin d’ajuster sa posture et de s’assurer de son immobilité, seule garante de la netteté de l’image. Les temps de pose pouvant être de plus de 30 minutes, il est difficile de se tenir figé si longtemps. Les ateliers proposent bientôt des daguerréotypes coloriés, grâce à des teintes sur métal. La grandeur de la plaque, matériau de métal argentifère donc coûteux, est également une indication non négligeable d’aisance financière ; néanmoins, les dimensions varient peu à partir de 1844-1845, le format le plus courant pour le portait restant le quart de plaque, soit environ 10 × 8 cm.   La plaque impressionnée est ensuite conservée sous verre pour pallier le risque d’oxydation du dépôt métallique, puis insérée dans un écrin et généralement dans un cadre évoquant le luxe de l’objet. Dorures, décors dessinés ou inscription soigneusement calligraphiée mettent en valeur l’image centrale. Parmi les propositions des ateliers figure également la pratique du portrait funéraire : dès 1842, l’atelier parisien Frascari propose des portraits à domicile de personnes décédées.

Ces ateliers vont également jouer un rôle important dans les recherches sur l’amélioration du procédé de Daguerre au cours des quelques années qui suivent la découverte. Les premiers daguerréotypistes se réunissent dans leurs ateliers afin d’échanger leurs méthodes artisanales et leurs découvertes. 

Chez Noël Paymal Lerebours, par exemple, qui installe son atelier dans sa boutique d’opticien place du Pont-Neuf, des collègues et amis viennent prendre des vues de sa fenêtre (Hossard parmi d’autres, autour de 1845). Ainsi, en 1840, Hippolyte Fizeau, ancien élève en médecine, met au point un procédé de virage à l’or, améliorant le détail et la finesse du rendu, vite adopté par divers ateliers parisiens. Un an plus tard, collaborant avec Fizeau, Léon Foucault, qui sera membre fondateur de la Société française de photographie, expérimente avec Marc Antoine Gaudin le traitement des plaques au brome, extrêmement sensible, permettant une diminution spectaculaire du temps de pose. Lerebours et Gaudin parlent alors de vues prises en un dixième de seconde, pose suffisamment courte pour laisser apparaître les gens en mouvement. Vers 1843, Choiselat et Ratel, deux autres daguerréotypistes installés à Paris, mettent eux aussi au point une liqueur de brome combiné à l’hydrogène, et réalisent des prises de vues de moins de deux secondes.


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2021 - Men Portraits
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lundi 10 août 2020

Photographie anonyme - Détente dans une courette Perse c.910.

 


 Photographie anonyme
Détente dans une courette Perse  c. 1910.

Dans la lignée de l'orientalisme mis au goût du jour par Pierre Loti, ces messieurs se détendent ! 
L'un fume le narguilé, l'autre sirote un (bon?) vin local, un troisième au déguisement vaguement turc et au turban assuré fume un cigare ; un quatrième enfin, déguisé en pseudo geisha s'évente de tous côtés !!!
Tous portent la moustache. 
Le chien caché sous le sofa, pressant le pire !

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2020 - Men Portraits
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samedi 25 janvier 2020

Vintage photo of men - Amadeo de Souza-Cardoso


 
 
Le peintre Amadeo de Souza-Cardoso 
Paris, 1908

Le peintre  portugais précurseur de l'art moderne, Amadeo de Souza-Cardoso, né dans une famille riche, préféra aux études de droits auxquelles il était destiné, des études à l'école d'architecture. Cette formation ne le satisfaisant pas non plus, il partit pour Paris en 1906, s'installant à Montparnasse avec l'intention de continuer à étudier.  En juin 1907, il commence à se consacrer à la peinture et se considère déjà comme un artiste dans les lettres qu’il écrit à sa mère. Au cours de l’été, il part en Bretagne en compagnie de son collègue, le peintre Eduardo Viana.
En 1908, il s'installa au numéro quatorze de la Cité Falguière, fréquentant des ateliers pour préparer l'École des beaux-arts et l'Académie Viti du peintre catalan Anglada Camarasa, mais ne fut pas admis. En 1910 il résida quelques mois à Bruxelles et, en 1911, il exposa des travaux au Salon des indépendants à Paris, se rapprochant peu à peu des avant-gardes et des artistes comme Amedeo Modigliani, Constantin Brancusi, Alexander Archipenko, Juan Gris et Robert Delaunay.
En 1909, il s’installe au 27, de la rue de Fleurus, à côté de l’appartement de Gertrude et Leo Stein. Cette même année, il fait la connaissance d’Amedeo Modigliani, dont il devient l’ami. Grâce à lui il rencontre Brancusi, Archipenko, ainsi que d’autres artistes de la communauté de la rue du Delta à Montmartre, soutenus par le médecin Paul Alexandre. À cette communauté, se joignent, entre autres, Henri Doucet, Albert Gleizes, André Le Fauconnier
En 1913, il envoie huit œuvres à l'Armory Show à New York, puis il retourne au Portugal, où il organise deux expositions, à Porto et à Lisbonne. Cette même année il participe également au Herbstsalon de la galerie Der Sturm à Berlin. En 1914, il rencontre Antoni Gaudí à Barcelone, et part à Madrid, où il est surpris par le début de la Première Guerre mondiale. Il retourne ensuite au Portugal, où il commence une brève carrière dans l'expérimentation de nouvelles formes d'expression, peignant avec une grande constance, au point de pouvoir, en 1916, exposer à Porto 114 œuvres sous le titre « Abstraccionismo ». Elles sont également exposées à Lisbonne, frappant dans l'un et l'autre cas par leur nouveauté et provoquant quelque scandale.
En 1914, Amadeo s’installe donc avec sa jeune épouse à la Casa do Ribeiro, dans l’atelier que son père et son oncle lui avaient construit. Le couple se rend à Lisbonne en décembre 1914 avec la ferme intention de retourner à Paris. Mais l’extension rapide du conflit dans les proportions que l’on connaît, et plus particulièrement l’aggravation quotidienne de la situation en France, retardent indéfiniment ce retour. Au cours de cette période, la production artistique d’Amadeo révèle de nouvelles modifications, avec des séries de tableaux très distinctes des voies qu’il avait développées jusqu’à l’été 1914.
Le cubisme qui se répandait dans toute l'Europe a représenté l'influence marquante dans son cubisme analytique.
Amadeo de Souza-Cardoso explora l'expressionnisme et ses derniers travaux expérimentèrent de nouvelles formes et de nouvelles techniques, comme des collages et d'autres formes d'expression plastique.
Le 25 octobre 1918, il meurt prématurément à Espinho, emporté par la grippe espagnole.

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2020 - Men Portraits
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mardi 12 novembre 2019

Vintage photo of men - Ernest-Cadine


Vintage photo of men
Ernest Cadine (1893- 1978)
Médaille d'or d'altérophilie au Jeux Olympiques  d'Anvers en 1920

Ernest Cadine était un athlète de petite taille (1, 67 m pour 82,5 kg) très célèbre en son temps.  IL est est représenté ici nu  ( ce qui était très fréquent dans ses photographies d'alors) et assis sur un tabouret de bois recouvert d 'un napperon de dentelle  (ce qui l'est moins !)

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2019 - Men Portraits 
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mercredi 21 août 2019

Jack Kerouac (1922-1969)



Vintage photo of men 
Jack Kerouac (1922-1969)
Naval Reserve Enlistment photograph, 1943
National Archives - Us Gov 


Au printemps 1942, Jack Kerouac s'engage dans la marine marchande au printemps. Il embarque aussitôt à Boston sur le USS Dorchester, à destination de Mourmansk en mer Blanche soviétique.
Kerouac croit ainsi renouer avec ses origines de marin breton, mais la traversée le déçoit. Seule sune escale au Groenland et une rencontre avec un Inuit dans un fjord l'interesse. C'est au cours de cette période qu'il écrit son premier roman, The Sea Is My Brother (La Mer est mon frère). Le manuscrit de ce roman  longtemps onsidéré comme perdu a finalement été retrouvé par le beau-frère de Jack Kerouac et  édité en 2011
En décembre 1942, est de retour à New York mais comme il a   signé un contrat d'engagement avec l'US Navy avant son départ, il doit effectuer un temps sur un navire militaire.  LA photo ci dessus est extraite de cet engagement signé. 
Pour tenter de s'extraire de la Marine qu'il ne  supporte déjà plus, il simule la folie et  va jusqu'à passer quelques semaines dans un  hôpital psychiatrique. 
Il est finalement renvoyé de la marine pour cause d'« indifférence caractérisée »
De retour à la vie civile, il dépense sa solde entière dans les bars. 

samedi 1 septembre 2018

Vintage photo of men - Model in art school

 @menportraits

Vintage photo of men
Model in art school, ca 1912, 
Cleveland Ohio

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mercredi 25 juillet 2018

Vintage photo of men - Avtandil Koridze


Avtandil Koridze (1935-1966) 
 Greco-roman wrestler world champion, 1961


Avtandil Koridze (1935 – 1966) was a lightweight Greco-Roman wrestler from Georgia who won an Olympic gold medal in 1960 and a world title in 1961  He never won a Soviet title, placing second in 1957 and 1960 and third in 1958.
Koridze took up wrestling in 1949 and in 1957 was included to the Soviet national team. He retired in 1961 and died five years later in a car crash, together with a fellow Olympic wrestler Roman Dzeneladze.

lundi 21 mai 2018

Vintage photo of Men : Emile Friant


Photographie anonyme d'Emile Friant (1863-1932) dans son atelier vers1887, 
peignant Les Canotiers de la Meurthe 
en compagnie d'un des  canotiers qui servit de modèle. 

Formé à la peinture académique par Cabanel, Émile Friant lui resta attaché sans pour autant négliger les influences novatrices. Deux mots traduisent son évolution : fidélité et liberté. Fidèle à sa jeunesse d’enfant du peuple, il se consacre en particulier à des scènes de genre où les milieux populaires sont souvent présents. Il n’est pas insensible aux nouvelles tendances picturales comme l’impressionnisme. 
Pour certains paysages d’arrière-plan, il évoque la nature avec le flou caractéristique des impressionnistes. Mais il ne se rattache nullement à un mouvement quelconque. C’est sa part de liberté. Les diktats esthétiques des novateurs ne le concernent pas. Il observe et s’inspire mais ne s’aligne pas. IL reste aussi avant tout un peintre d'atelier. 
Ce lorrain possède le bon sens et la solidité des réalistes. Il utilise la photographie pour peindre des portraits comme le font aujourd’hui les hyperréalistes. Lorsque la peinture s’égarera un temps vers le fauvisme ou le cubisme, il passera à la gravure, mettant ainsi à profit son talent exceptionnel de dessinateur.

Friant est un excellent technicien qui sait tout faire dans le domaine du dessin et de la peinture (paysages, portraits, scènes de genre, natures mortes). Son art provient du regard à la fois tendre et décalé qu’il porte sur le monde. Ses compostions comportent une part d’ironie sans méchanceté, de provocation sans agressivité, de caricature sans trivialité. Aussi son choix de rester à l’écart des grands mouvements de l’art de son époque peut-il être perçu comme de la sagesse. Il ne s’égare pas dans des expériences sans lendemain sans pour autant manquer de lucidité. Ses personnages possèdent une dimension intemporelle allant bien au-delà de beaucoup d’expérimentations formelles.

Extrait d'une notice sur le site  Rivages de Bohême 

mardi 6 mars 2018