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samedi 15 décembre 2018

Matthias Grunewald (1475-1528) - Autoportrait supposé en St Sebastien



Matthias Grunewald (1475-1528)  
Retable d 'Issenheim (détail du panneau gauche) 
Autoportrait  supposé en St Sebastien  1512
Unterlinden Museum, Colmar 


Le question de l'autoportrait de Mathis Grunewald s'est posée à plusieurs reprises dans son oeuvre au travers de la représentation de saints, comme le Saint Jean-Baptiste ou le Saint Paul du retable d'Issenheim ou de le Saint Jean l'évangéliste déjà publié dans ce blog. 
Il a été supposé par les experts, sur la base d'un dessin de sa plume d'une part et d'un autoportrait à l'huile d'un jeune artiste inconnu conservé à Stockholm d'autre part, que Grünewald se soit
- ou bien représenté lui-même sous les traits du saint Sébastien du retable d'Issenheim (ressemblance confirmée par un examen radiographique du retable effectué en 1974, qui montra que l'identité des deux visages était encore plus nette avant les retouches finales),
- ou bien sous les traits du saint Paul de la même œuvre, très proche du personnage représenté sur le même dessin.
Vers 1515, et à en juger par la même peinture, Grünewald aurait donc été soit un trentenaire brun au nez arrondi, soit un quinquagénaire blond aux yeux bleus, au nez pointu ! 
Bien que plusieurs générations d'historiens de l'art aient considéré que  Grunewald comme son contemporain Albrecht Dürer, avait  dû lui aussi se représenter quelque part dans son œuvre, depuis les années 1990, on en doute ! 
Dans les années 1930?  Wilhelm Fraenger déjà pensait que Grünewald, qui n'entretenait pas de correspondance et n'a laissé aucun écrit autobiographique, ne se serait  représenté nulle part dans son corpus peint ou dessiné.
Le mystère de l'autoportrait de Grunewald reste donc entier...

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lundi 12 juin 2017

Matthias Grunewald (1475-1528) - L'homme à la cage


Matthias Grunewald (1475-1528) (attribué a ...)
 L'homme à la cage


L'identité de  Matthias Grünewald  reste incertaine. 
Ce nom lui fut donné, de manière assez arbitraire, par Joachim von Sandrart (1606–1688), « le Giorgio Vasari allemand », qui, après environ un siècle d'oubli quasi total du nom sinon de l'œuvre, le redécouvre et en parle dans sa volumineuse Teutsche Academie der Edlen Bau-, Bild- und Mahlerey-Künste (Encyclopédie des architectes, sculpteurs et peintres allemands) de 1675.
Pour ce que l'on peut en savoir à travers ses diverses signatures,  Matthias Grünewald correspo,ndrait au personnage connu sous le vrai nom de  Mathis Gothart Nithart, qui était peintre et ingénieur hydraulique allemand de la Renaissance, contemporain d'Albrecht Dürer.
Au 21e siècle, les experts attribuent avec certitude à Matthias Grünewald 10 œuvres dont plusieurs polyptyques et 35 dessins, répartis dans des collections européennes et américaines. 
Sa première toile incontestée est l'émouvant Christ outragé, datant de 1503, conservé à la Alte Pinakothek de Munich, qui est très proche de la peinture du gothique tardif dans la vallée du Rhin.

Ce peintre fascinant à l'identité incertaine, dont les oeuvres majoritairement sacrées sont toujours à la limite de l'hallucination, inspirera certains peintres expressionnistes du 20e siècle, mais aussi Max Beckmann, Otto Dix , Gert H. Wollheim (Adieux à Düsseldorf), Pablo Picasso (série des Crucifixions), Max Ernst (Tentation de Saint-Antoine), Emil Nolde (la Vie du Christ) et Francis Bacon (Trois études de figures au pied d'une crucifixion).
Le  compositeur allemand Paul Hindemith consacra à l'artiste l'un de ses opéras les plus ambitieux, Mathis der Maler (Mathis le peintre), dont la partition lui valut d'ailleurs d'être qualifié par les nazis de « bolchevik musical », et de s'exiler aux États-Unis.


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dimanche 12 février 2012

Matthias Grunewald (1475-1528) - Self Portrait as St John



Matthias Grunewald (1475-1528)
Self Portrait as St John  the  Evangelist,  1512-1514  
University Library of Erlangen-Nürnberg 

L'identité de  Matthias Grünewald  reste incertaine et ses autoportraits  sont aussi sujets à caution...
Ce nom lui fut donné, de manière assez arbitraire, par Joachim von Sandrart (1606–1688), « le Giorgio Vasari allemand », qui, après environ un siècle d'oubli quasi total du nom sinon de l'œuvre, le redécouvre et en parle dans sa volumineuse Teutsche Academie der Edlen Bau-, Bild- und Mahlerey-Künste (Encyclopédie des architectes, sculpteurs et peintres allemands) de 1675.
Pour ce que l'on peut en savoir à travers ses diverses signatures,  Matthias Grünewald correspondrait au personnage connu sous le vrai nom de Mathis Gothart Nithart, qui était peintre et ingénieur hydraulique allemand de la Renaissance, contemporain d'Albrecht Dürer.
Au 21e siècle, les experts attribuent avec certitude à Matthias Grünewald 10 œuvres dont plusieurs polyptyques et 35 dessins, répartis dans des collections européennes et américaines. 
Sa première toile incontestée est l'émouvant Christ outragé, datant de 1503, conservé à la Alte Pinakothek de Munich, qui est très proche de la peinture du gothique tardif dans la vallée du Rhin.

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