google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783)
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vendredi 28 octobre 2022

Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783) - Portrait de Jean-Georges Noverre

Jean-Baptiste Peronneau (1715-1783) Portrait de Jean-Georges Noverre Pastel Musée du Louvre Paris


Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783)
Portrait de Jean-Georges Noverre
Pastel
Musée du Louvre Paris


Jean -Georges Noverre était un danseur, chorégraphe et théoricien de la danse très célèbre a son époque. 

L'œuvre de Jean Baptiste  Perronneau est tournée vers l'étude psychologique tout autant que celle de La Tour ; mais une technique moins fondue et la juxtaposition sur les visages de coloris parfois heurtés (qui rappelle singulièrement l'art des portraitistes anglais contemporains) lui confèrent l'accent d'une vérité plus rude. L'aspect un peu cru des figures explique la réticence de la clientèle de la Cour et a forcé Perronneau à choisir surtout des modèles masculins, qui restent le meilleur de son œuvre : Abraham Van Robais (1767, Louvre) ; là, Perronneau se rapproche davantage de Chardin, avec un sentiment d'intimité, une utilisation du clair-obscur et des reflets entre les différentes masses colorées qui font de lui un coloriste plus brillant que La Tour.

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mardi 14 décembre 2021

Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783) - Portrait d’Aignan-Thomas Desfriches

 

Jean-Baptiste Perroneau (1715-1783) Portrait d’Aignan-Thomas Desfriches, Musée des Beaux-Arts d’Orléans

Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783)
Portrait d’Aignan-Thomas Desfriches,
Musée des Beaux-Arts d’Orléans

 Parmi les liens que noue Jean-Baptiste Perronneau avec les amateurs, nourris par un même amour de l’art, la longue amitié avec Desfriches (fondateur du musée des Beaux-Arts d'Orléans), tient une place à part et fait souvent d’Orléans, ville de sociabilité raffinée, cultivée et érudite, un centre d’où le portraitiste rayonne tantôt vers Lyon, tantôt vers Bordeaux et l’Espagne, avant de faire d’Amsterdam un port d’attache et de départ vers les villes hanséatiques ou vers Saint-Pétersbourg et Varsovie. Au XVIIIe siècle, la vogue sans précédent du portrait, notamment au pastel, est dominée par deux grandes figures: Maurice Quentin Delatour et Jean-Baptiste Perronneau. Reçu à l’Académie en 1746, Perronneau excelle dans ce genre, sachant donner à ses portraits l’impression qu’ils sont réalisés dans l’instant. Il devient ainsi l’un des peintres favoris du public du Salon du Louvre où sa rivalité avec Delatour va s’afficher pendant plus de vingt ans. Perronneau se rend dans les grandes villes françaises et les capitales étrangères à la rencontre d’une clientèle appartenant aussi bien à la grande aristocratie qu’au monde du négoce ou à celui des arts. Ses portraits illustrent la société d’un monde des Lumières en mouvement.
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lundi 18 novembre 2019

Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783) - Monsieur Tassin de La Renardière





Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783)
Monsieur Tassin de La Renardière
Pastl sur papier bleu, 1765, 67 x 44cm 
Musée du Louvre  Paris (visible Pavillon Sully, salle 45)

Prosper Augustin fit faire son portrait par Jean-Baptiste Perronneau qui est aujourd'hui au musée du Louvre, aux côtés de celui de la marquise de Pompadour par Quentin de La Tour, ainsi que celui de son épouse, comme également le firent des cousins tels que Charles François Tassin de Charsonville dont le portrait est au musée des Beaux-Arts d'Orléans, les Miron de Poisioux, les Colas des Francs, les Seurrat de Guilleville, le marquis et la marquise de Courcy, les Raguenet de Saint-Albin, les Michel de Grilleau, les Cadet de Limay, Charles Le Normant du Coudray (au musée Cognacq-Jay), et de nombreux autres parents ou alliés de cette famille orléanaise.
Augustin Prosper Tassin de La Renardière (1728 1814) était un industriel et collectionneur d'art orléanais qui fit fortune dans le raffinage du sucre. Il était membre de la famille Tassin de Charsonville, établie à Orléans depuis le XIVe siècle, qui fournit nombre de notables à la ville.
Sa résidence à Orléans était située rue d'Escures, dans l'hôtel voisin du siège actuel de l'agence de la Caisse d'épargne, résidence de son cousin Charles François Tassin de Charsonville, appelée : la Grande Babylone. Ses résidences de campagne furent le petit château de Charsonville, anciennement propriété de la famille de Montgommery puis des ducs de Lorge, et le château de La Renardière situé sur la commune de Baccon.

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dimanche 14 juillet 2019

Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783) - Portrait d'homme (Jacques Cazotte)



Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783)
Portrait d'homme (Jacques Cazotte)
Pastel sur papier,  1756   (55 x 44 cm) 
The Morgan Library and Museum 


Titré "portrait d''homme", il s'agit probablement di portrait de l 'écrivain Jacques Cazotte (1719-1792). qui était un des amis de Perronneau et qu'il a peint à de nombreuses reprises et diverses périodes de sa vie. Conseiller du roi en ses conseils, commissaire général de la marine (1760), membre de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Dijon (1763), maire de Pierry (1790), littérateur français, propriétaire du Château de la Marquetterie de 1760 à 1789,  Jacques Cazotte est mort guillotiné le 25 Septembre 1792 sur la Place du Carrousel à Paris.
Cazotte, auteur autant exalté qu'inspiré, possède une vision personnelle de l'histoire qu'il considère comme une successions de scènes et de figures à interpréter dans les sens d'un combat contre l'oeuvre du Diable et d'une lutte du bien contre le mal. Ainsi assimilera-t-il la Révolution française de 1789 a une oeuvre diabolique et la défense du roi à la lutte permanente du Bien contre le Mal que tout humain doit livrer.
L'écrivain et critique  Jean-François de La Harpe, va rapporter dans un de ses ouvrages dénommé Prédiction de Cazotte, écrit en 1788 (mais éditée en 1816), l'intégralité d'une étrange prophétie faite par Jacques Cazotte, un an avant la Révolution française et qui décrit pour chaque personnage présent dans un salon où ils devisent, ce qu'il va advenir d'eux durant la future révolution. 
Ces propos furent tenus en présence du mathématicien Nicolas de Condorcet, du poète et moraliste Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort et de la salonnière Béatrix de Choiseul-Stainville, duchesse de Grammont, auxquels il prédit une mort violente liée à la terreur révolutionnaire.
Le rapporteur des propos, Jean-François de La Harpe, le médecin et naturaliste Félix Vicq d'Azyr (auquel il prédit sa maladie) et le futur défenseur de Louis XVI, le magistrat, Malesherbes étaient également présents

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dimanche 21 janvier 2018

Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783) - Portrait of a Man


Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783)
Portrait d'homme
Huile sur toile,  1766
Dublin National Gallery


Perronneau a produit une œuvre variée où il insiste sur la psychologie de ses personnages et transmet un peu de l'esprit des Lumières, comme en témoignent l'expressivité des visages qu'il dépeint, la vivacité des regards, les demi-sourires que l'on devine. Souvent proches des harmonies du camaïeu, ses pastels et ses huiles jouent volontiers sur des variations monochromes : les ocres du portrait de Mme de Sorquainville, les gris de Pierre Bouguer, de François-Hubert Drouais ou de Laurent Cars, les bleu-gris de la Fillette au chat de la National Gallery de Londres. Georges Brunel note que « les pastels de Perronneau ont toujours l'air quelque peu inachevés, ou altérés par le temps », et ajoute : « Impression trompeuse, car il s'agit vraisemblablement d'un parti de style et de technique délibéré. Perronneau cherche avant tout la solidité et la force […] ».
À la différence de Quentin de La Tour, les clients de Perronneau font moins partie de l'aristocratie que de la bourgeoisie (commerçants ou financiers) ou du monde des sciences et des arts : l'écrivain Jacques Cazotte, le physicien Pierre Bouguer, le juriste Daniel Jousse, le peintre François-Hubert Drouais, l'architecte Jean-Michel Chevotet et son épouse, l'architecte Robert Soyer, le collectionneur Charles Le Normant du Coudray, le bourgmestre (Pays-Bas) d'Amsterdam Joachim Rendorp, l'échevin Raguenet de Saint-Albin... Parfois aussi, il reçoit des commandes pour peindre des célébrités de son temps.
Fait rare pour son époque, Perronneau représente également des chats en premier plan, c'est-à-dire en tant qu'animaux de compagnie. Tel est le cas pour Magdaleine Pinceloup de La Grange, pour Mlle Huquier ou encore pour la Fillette au chat (1745) de la National Gallery de Londres.

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vendredi 14 juillet 2017

Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783) - Portrait d'Olivier Journu


Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783) 
Portrait d'Olivier Journu
Pastel sur papier gris-bleu encollé sur toile,  1756
  The MET


Perronneau a produit une œuvre variée où il insiste sur la psychologie de ses personnages et transmet un peu de l'esprit des Lumières, comme en témoignent l'expressivité des visages qu'il dépeint, la vivacité des regards, les demi-sourires que l'on devine. Souvent proches des harmonies du camaïeu, ses pastels et ses huiles jouent volontiers sur des variations monochromes : les ocres du portrait de Mme de Sorquainville, les gris de Pierre Bouguer, de François-Hubert Drouais ou de Laurent Cars, les bleu-gris de la Fillette au chat de la National Gallery de Londres. Georges Brunel  note que « les pastels de Perronneau ont toujours l'air quelque peu inachevés, ou altérés par le temps », et ajoute : « Impression trompeuse, car il s'agit vraisemblablement d'un parti de style et de technique délibéré. Perronneau cherche avant tout la solidité et la force […] ».
À la différence de Quentin de La Tour, les clients de Perronneau font moins partie de l'aristocratie que de la bourgeoisie (commerçants ou financiers) ou du monde des sciences et des arts : l'écrivain Jacques Cazotte, le physicien Pierre Bouguer, le juriste Daniel Jousse, le peintre François-Hubert Drouais, l'architecte Jean-Michel Chevotet et son épouse, l'architecte Robert Soyer, le collectionneur Charles Le Normant du Coudray, le bourgmestre (Pays-Bas) d'Amsterdam Joachim Rendorp, l'échevin Raguenet de Saint-Albin... Parfois aussi, il reçoit des commandes pour peindre des célébrités de son temps.
Fait rare pour son époque, Perronneau représente également des chats en premier plan, c'est-à-dire en tant qu'animaux de compagnie. Tel est le cas pour Magdaleine Pinceloup de La Grange, pour Mlle Huquier ou encore pour la Fillette au chat (1745) de la National Gallery de Londres.


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