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samedi 22 octobre 2022

Jacques-Émile Blanche (1861-1942) - Portrait de René Crevel


Jacques-Émile Blanche (1861-1942) Portrait de René Crevel Huile sur toile 116 x 81cm Musée Carnavalet, Paris


Jacques-Émile Blanche (1861-1942)
Portrait de René Crevel
Huile sur toile 116 x 81cm
Musée Carnavalet, Paris



Jacques-Émile Blanche bénéficie d'une éducation cosmopolite, ayant été élevé à Passy dans une demeure qui avait appartenu à la princesse de Lamballe. Afin de la transformer en clinique, elle avait été acquise par son grand-père, Esprit Blanche, psychiatre qui a compté parmi ses patients Gérard de Nerval. Son père, Émile Blanche, est également aliéniste, travaillant dans le même établissement. Cette maison gardait toujours une atmosphère empreinte de l'élégance et du raffinement du xviiie siècle et a influencé ses goûts et son travail. Élève de Stéphane Mallarmé, son professeur d'anglais au lycée Condorcet à Paris, Jacques-Émile Blanche se lia d'amitié avec Henri Bergson et André Gide. Excellent pianiste, il hésita à une époque entre la peinture et la musique.
Bien qu'il ait reçu l'enseignement d'Henri Gervex, Jacques-Émile Blanche peut être considéré comme un peintre autodidacte. Il fit ses premiers pas dans le milieu mondain sous la bienveillante protection du comte Robert de Montesquiou. Il acquiert une grande réputation de portraitiste. Son style, vivant et raffiné, porte l'empreinte de sources française et anglaise.  Son père meurt en 1893 à Passy, en son domicile de la rue des Fontis, non loin de la clinique familiale. L'année suivante, cette voie est renommée rue du Docteur-Blanche. Jacques-Émile y résida également. En 1895, il épouse sa confidente et amie d'enfance Rose Lemoinne. Il fut aussi ami des surréalistes et des dadaïstes, parmi lesquels Jacques Rigaut, René Crevel et Jean Cocteau, dont la mère était très liée avec la famille Blanche. On peut compter parmi ses chefs-d'œuvre les portraits de son père, du poète Pierre Louÿs, du peintre Fritz Thaulowet ses enfants, d'Aubrey Beardsley et d'Yvette Guilbert.
Au début des années 1900, il est nommé chef d'atelier à l'Académie de la Palette. À partir de 1903, il expose au salon organisé par la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs, dont il est membre. En 1926 se crée la Société belfortaine des beaux-arts, qui organise chaque année jusqu'à la Seconde Guerre mondiale des expositions importantes aux musées de Belfort auxquelles Jacques-Émile Blanche participe.
Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1935.
De 1902 et jusqu'à sa mort en 1942, il passe de longs moments dans sa propriété du manoir de Tôt à Offranville, près de Dieppe. Il fait don de nombreux tableaux et documents pour qu'y soit créé un musée. En 1995, cette commune ouvre le musée Jacques-Émile-Blanche. 


René Crevel (1900-1935) est un écrivain et poète français, dadaïste puis surréaliste, et membre de l'Ordre de Tolède de Luis Buñuel et de Federico García Lorca.
Né dans une famille de la bourgeoisie parisienne, René Crevel suit sa scolarité au lycée Janson-de-Sailly, où il rencontre Jean-Michel Frank (qui devient décorateur) et Marc Allégret (qui devient cinéaste). Après son bac, il fait des études de lettres et de droit à la Sorbonne mais délaisse les cours pour la lecture ou les discussions avec des artistes. Il fait la connaissance de Marcelle Sauvageot. Il n'a que 14 ans quand son père se suicide.
Pendant son service militaire, il rencontre Roger Vitrac et Max Morise. Il fait la connaissance d'André Breton en 1921 et rejoint les surréalistes. À la fin de 1922, il entraîne le groupe dans les expériences des « sommeils forcés », que Breton accepte avec bonne volonté dans un premier temps. Crevel impressionne par la qualité de son éloquence au point que celui-ci regrettera que les séances n'aient pu être enregistrées : « Nous aurions eu un document inappréciable, quelque chose comme le « spectre sensible » de Crevel. »
Exclu du mouvement en octobre 1925, il rejoint Tristan Tzara et dada. Il participe comme acteur à la mise au point de la pièce de Tzara Cœur à gaz dans un costume dessiné par Sonia Delaunay. Pour elle, il écrit l'article Les Robes de Sonia Delaunay, dans lequel il exalte le talent de l'artiste4. En 1926, il est atteint de tuberculose. En 1929, l'exil de Léon Trotski l'amène à renouer avec les surréalistes. Fidèle d'André Breton, il s'épuise à essayer de rapprocher surréalistes et communistes. Membre du Parti communiste français depuis 1927, il en est exclu en 1933.
Il s'investit beaucoup dans l'organisation du Congrès international des écrivains pour la défense de la culture, en 1935, où s'inscrit le groupe surréaliste. Breton est désigné comme porte-parole. Cependant, par suite d'une violente altercation avec Ilya Ehrenbourg, qui représente la délégation soviétique, ce dernier obtient l'interdiction de parole de Breton et son exclusion du congrès.
René Crevel, qui ne peut pas imaginer l'absence des surréalistes à ce congrès, en sort désabusé et écœuré. De plus, il vient d'apprendre, le 16 juin, qu'il souffrait d'une tuberculose rénale alors qu'il se croyait guéri. La nuit suivante, il se suicide au gaz dans son appartement, après avoir griffonné sur un papier « Prière de m'incinérer. Dégoût »

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mercredi 20 février 2019

Jacques-Émile Blanche (1861-1942) - Portrait of Harry Melvill


Jacques-Émile Blanche (1861-1942) 
Portrait of Harry Melvill, 1904 
University College, University of Oxford


Le peintre français Jacques-Emile Blanche est né, selon l'expression,  "avec une cuillère en argent dans la bouche " ! Elevé à Passy dans une maison qui avait appartenu à la princesse de Lamballe, acquise par son grand-père, le psychiatre Esprit Blanche, qui  comptait parmi ses patients Gérard de Nerval, il bénéficia d'une éducation cosmopolite et raffiné. Son père, Emile Blanche, lui même aliéniste, exerça dans cette maison qui avait su gardé l' atmosphère élégante des demeures du 18e siècle. Excellent pianiste, Jacques Emile Blanche  hésita un certain temps entre la peinture et la musique. Bien qu'ayant  reçu l'enseignement d'Henri Gervex, Jacques-Emile Blanche peut être considéré comme un peintre autodidacte qui fit ses premiers pas dans le milieu mondain grâce à  la haute protection du comte Robert de Montesquiou. Il  acquit  ainsi une grande réputation de portraitiste au style à la fois vivant et raffiné qui plaisait énormément. 
 Parmi ses chefs-d'œuvre  : les portraits de son père, du poète Pierre Louïs, du peintre Audrey Beardsley et de la chanteuse Yvette Guilbert. Fréquentant  assidument le salon de Geneviève Bizet, (la future Madame Strauss) et le salon de la comtesse Potocka,  bien connu du Tout-Paris littéraire et artistique il rencontra Edgar Degas, Marcel Proust, etc...
Il fut élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1935.

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jeudi 17 janvier 2019

Jacques- Emile Blanche (1861-1942) - Portrait de Percy Grainger


Jacques- Emile Blanche (1861-1942)
Portrait de Percy Grainger, 1906
Collection Privée

Percy Aldridge Grainger (1882-1961) était  un pianiste, saxophoniste et compositeur australien à la personnalité difficile a cerner encore aujourd'hui.  Il a  suivi une démarche évolutive assez personnelle, participant d'une recherche de l'insolite et d'un goût de l'étrange. Son étude approfondie de la musique traditionnelle est à la base de la structure mélodique et rythmique de sa propre musique. De l'Irlande à Bali, en passant par la Scandinavie, sa curiosité n'avait pas de limites.
Il a cultivé la polytonalité, les micro-intervalles et les rythmes complexes. L'expérimentation d'instruments inhabituels a été l'une des préoccupations constantes de sa vie. Il a également mis en pratique sa conception de la « musique libre », une musique dans laquelle le temps, le rythme et la structure sont libérés des limites habituelles de la gamme, du battement de la mesure et de l'harmonie. Sa musique à part, Grainger était un personnage difficile à saisir, un provocateur qui aimait  choquer en toutes circonstances par des propos faisant publiquement l'éloge du sado-masochisme ou de  théories raciales  pour le moins contestables, affirmant la primauté de la race blanche.  Dans le même temps, il admirait Duke Ellington qui n'était pas a proprement parlé un " blond aux yeux bleus"  et ne tarissait pas d 'éloges sur Georges Gershwin qui  ne partageait en rien ses sombres théories raciales. Il défendit  également un  nationalisme étymologique assez ridicule en rejetant la terminologie italienne musicale au profit d'expressions anglaises telles que loudensoften et holding back en lieu et place  de crescendodiminuendo et meno mosso  


Le peintre français Jacques-Emile Blanche est né, selon l'expression,  "avec une cuillère en argent dans la bouche " ! Elevé à Passy dans une maison qui avait appartenu à la princesse de Lamballe, acquise par son grand-père, le psychiatre Esprit Blanche, qui  comptait parmi ses patients Gérard de Nerval, il bénéficia d'une éducation cosmopolite et raffiné. Son père, Emile Blanche, lui même aliéniste, exerça dans cette maison qui avait su gardé l' atmosphère élégante des demeures du 18e siècle. Excellent pianiste, Jacques Emile Blanche  hésita un certain temps entre la peinture et la musique. Bien qu'ayant  reçu l'enseignement d'Henri Gervex, Jacques-Emile Blanche peut être considéré comme un peintre autodidacte qui fit ses premiers pas dans le milieu mondain grâce à  la haute protection du comte Robert de Montesquiou. Il  acquit  ainsi une grande réputation de portraitiste au style à la fois vivant et raffiné qui plaisait énormément. 
 Parmi ses chefs-d'œuvre  : les portraits de son père, du poète Pierre Louïs, du peintre Audrey Beardsley et de la chanteuse Yvette Guilbert. Fréquentant  assidument le salon de Geneviève Bizet, (la future Madame Strauss) et le salon de la comtesse Potocka,  bien connu du Tout-Paris littéraire et artistique il rencontra Edgar Degas, Marcel Proust, etc...
Il fut élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1935.

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jeudi 7 juin 2018

Jacques-Emile Blanche (1861-1942)


Jacques-Emile Blanche (1861-1942)
 Portrait de Sir Coleridge Kennard, 1904

Le peintre français Jacques-Emile Blanche est né, selon l'expression,  "avec une cuillère en argent dans la bouche " ! Elevé à Passy dans une maison qui avait appartenu à la princesse de Lamballe, acquise par son grand-père, le psychiatre Esprit Blanche, qui  comptait parmi ses patients Gérard de Nerval, il bénéficia d'une éducation cosmopolite et raffiné. Son père, Emile Blanche, lui même aliéniste, exerça dans cette maison qui avait su gardé l' atmosphère élégante des demeures du 18e siècle. Excellent pianiste, Jacques Emile Blanche  hésita un certain temps entre la peinture et la musique. Bien qu'ayant  reçu l'enseignement d'Henri Gervex, Jacques-Emile Blanche peut être considéré comme un peintre autodidacte qui fit ses premiers pas dans le milieu mondain grâce à  la haute protection du comte Robert de Montesquiou. Il  acquit  ainsi une grande réputation de portraitiste au style à la fois vivant et raffiné qui plaisait énormément. 
 Parmi ses chefs-d'œuvre  : les portraits de son père, du poète Pierre Louïs, du peintre Audrey Beardsley et de la chanteuse Yvette Guilbert. Fréquentant  assidument le salon de Geneviève Bizet, (la future Madame Strauss) et le salon de la comtesse Potocka,  bien connu du Tout-Paris littéraire et artistique il rencontra Edgar Degas, Marcel Proust, etc...
Il fut élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1935.

lundi 5 mars 2018

Jacques-Émile Blanche (1861-1942)


Jacques-Émile Blanche (1861-1942) 
Étude pour le portrait de Jean Cocteau, 1912
 Musées de la ville de Rouen


Le peintre français Jacques-Emile Blanche est né, selon l'expression,  "avec une cuillère en argent dans la bouche " ! Elevé à Passy dans une maison qui avait appartenu à la princesse de Lamballe, acquise par son grand-père, le psychiatre Esprit Blanche, qui  comptait parmi ses patients Gérard de Nerval, il bénéficia d'une éducation cosmopolite et raffiné. Son père, Emile Blanche, lui même aliéniste, exerça dans cette maison qui avait su gardé l' atmosphère élégante des demeures du 18e siècle. Excellent pianiste, Jacques Emile Blanche  hésita un certain temps entre la peinture et la musique. Bien qu'ayant  reçu l'enseignement d'Henri Gervex, Jacques-Emile Blanche peut être considéré comme un peintre autodidacte qui fit ses premiers pas dans le milieu mondain grâce à  la haute protection du comte Robert de Montesquiou. Il  acquit  ainsi une grande réputation de portraitiste au style à la fois vivant et raffiné qui plaisait énormément.
 Parmi ses chefs-d'œuvre  : les portraits de son père, du poète Pierre Louïs, du peintre Audrey Beardsley et de la chanteuse Yvette Guilbert. Fréquentant  assidument le salon de Geneviève Bizet, (la future Madame Strauss) et le salon de la comtesse Potocka,  bien connu du Tout-Paris littéraire et artistique il rencontra Edgar Degas, Marcel Proust, etc...
Il fut élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1935.

dimanche 11 février 2018