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samedi 30 septembre 2023

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Homme au balcon

Gustave Caillebotte (1848-1894) Homme au balcon, 1880, Huile sur toile, 116 × 97 cm, Collection privée

Gustave Caillebotte (1848-1894)
Homme au balcon, 1880,
Huile sur toile, 116 × 97 cm,
Collection privée 

 Le peintre français Gustave Caillebotte réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui dont certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour l'époque. Celui ci est plus traditionnelle si ce n'est que le parasol, véritable deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à l'ombre du parasol.
En dehors des tableaux qu'il a peint et a laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustra par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.

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vendredi 4 août 2023

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Baigneur s'apprêtant à plonger


Gustave Caillebotte (1848-1894) Baigneur s'apprêtant à plonger, 1878 Collection particulière


Gustave Caillebotte (1848-1894)
Baigneur s'apprêtant à plonger, 1878
Collection particulière 

 Le peintre français Gustave Caillebotte réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui dont certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour l'époque. Celui ci est plus traditionnelle si ce n'est que le parasol, véritable deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à l'ombre du parasol.
En dehors des tableaux qu'il a peint et a laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustra par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.

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jeudi 10 mars 2022

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Portrait d'un collegien


Gustave Caillebotte (1848-1894) Portrait d'un collegien, 1879. Collection privée



Gustave Caillebotte (1848-1894)
Portrait d'un collégien, 1879.
Collection privée

Le peintre français Gustave Caillebotte réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui dont certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour l'époque. Celui ci est plus traditionnelle si ce n'est que le parasol, véritable deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à l'ombre du parasol.

En dehors des tableaux qu'il a peint et a laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.


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jeudi 7 octobre 2021

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Autoportrait au chapeau




Gustave Caillebotte (1848-1894)
Autoportrait au chapeau, c. 1879
Collection privée

Le talent de Gustave Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles et dessins. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.
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mardi 22 décembre 2020

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Portrait de Paul Hugot

https://menportraits.blogspot.com/2020/12/gustave-caillebotte-1848-1894-portrait.html

Gustave Caillebotte (1848-1894)
Portrait de Paul Hugot, 1878,
The Lewis Collection, Atlanta


  Le talent de Gustave Caillebotte  fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.

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vendredi 14 février 2020

Gustave Caillebotte (1848–1894) - Périssoire sur lYerres




Gustave Caillebotte (1848–1894)
Périssoire sur lYerres (1878)
Huile sur toile  , 65.7 x 81 cm.
Norton Simon Museum, Pasadena CA.


Entre 1860 et 1879, Gustave Caillebotte passa une partie de ses étés dans la propriété que possédaient ses parents sur les bords de l'Yerres. Là, il s'attacha à peindre des scènes familières de la vie quotidienne. Le thème est celui des plaisirs de l'été, continuant une tradition ancienne en peinture liée aux saisons et aux divertissements, mais adaptée par Caillebotte aux goûts de son époque.
Avec ses "Périssoires", ces fragiles canots à fond plat qu'il peignit beaucoup, il explore un sujet alors à la mode, autant chez les romanciers naturalistes qu'auprès de peintres impressionnistes, Monet et Renoir. L'artiste, nostalgique, choisit de peindre ce que le commun ne regarde plus à force de le voir ; aussi au bord de l'Yerres retrouve-t-il le temps perdu, les jeux de son enfance, une certaine douceur de vivre. Il synthétise dans ce tableau plusieurs actions simultanées et successives. Le cadrage est ici audacieux comme très souvent dans ses tableaux de bord de l'Yerres marqué par l'art photographique que sont frère Martial pratique chaque dimanche.
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mercredi 29 mai 2019

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Le peintre sous son parasol


Gustave Caillebotte (1848-1894) 
Le peintre sous son parasol, 1878  
Oil on canvas, 80 x 65 cm 
Private Collection 

Le peintre français Gustave Caillebotte réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui  dont certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour l'époque. Celui ci est plus traditionnelle  si ce n'est que le parasol, véritable  deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à l'ombre du parasol. 

En dehors des tableaux qu'il  a peint et a laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave Caillebotte fut  aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent  au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 

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mardi 8 janvier 2019

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Portrait d'Henri Cordier


Gustave Caillebotte (1848-1894)
 Portrait d'Henri Cordier
Musée d'Orsay, Paris 

Il s 'agit là d'une des très rares oeuvres de Caillebotte qui se trouvent dans un grand musée français, la plupart étant dans des collections privées principalement américaines. 
On ignore comment Caillebotte et Cordier se sont rencontrés, mais ils furent sûrement amis car l'artiste, qui n'avait pas besoin de vendre sa peinture pour vivre, n'a jamais réalisé de portrait de commande.  Henri Cordier (1849-1925), spécialiste de la Chine, professeur d'histoire, de géographie et de législation des états d'Extrême-Orient à l'Ecole des Langues Orientales de Paris. avait
vécu en Chine entre 1869 et 1876. Il rédigea une bibliographie des ouvrages consacrés à l'empire chinois, sa Biblioteca sinica, publiée entre 1878 et 1895 et  il est l'un des fondateurs, en 1882, de la Revue d'Extrême-Orient. La Grande Encyclopédie nous apprend aussi qu'il fut honoré du grade de mandarin chinois de 3e classe.
Ici, le peintre choisit d'insister sur la dimension intellectuelle de Cordier. Il est représenté en pleine concentration, entouré de livres, occupé à écrire dans une position mal définie. La mise en page insolite qui coupe la figure à mi-corps en la combinant avec les éléments du décor qui ferment complètement l'espace est très représentative des recherches de Caillebotte. Il se montre à cet égard proche de Degas. Les effets de matière, la palette aux reflets violacés se retrouvent dans les autres oeuvres peintes par Caillebotte au cours de cette période.

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samedi 8 décembre 2018

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Portrait en buste d'Eugène Lami



Gustave Caillebotte (1848-1894)
Portrait en buste d'Eugène-Louis Lami, 
Huile sur toile  (65,6 x 54,5cm),  1888
 Collection Privée 

Gustave Caillebotte a peint plusieurs portraits d'Eugène-Louis Lami avec lequel il était ami.   Peintre, aquarelliste, illustrateur, lithographe et décorateur Lami dut le peintre favori de la vie élégante à Paris sous la monarchie de Juillet et le Second Empire.Louis-Philippe lui commanda de nombreux tableaux à sujets militaires pour le musée de l'histoire du France qu'il avait créé au château de Versailles.En 1844, Henri d'Orléans, duc d'Aumale, fait appel à lui pour l'aménagement de ses appartements privés au château de Chantilly.Il fut également chargé par le baron James de Rothschild de la décoration du château de Ferrières, achevé en 1859 et du château Rothschild à Boulogne-Billancourt, achevé en 1861.  À soixante-dix-neuf ans, il fonda la Société des aquarellistes français. Il continua à peindre jusqu'à sa mort, à l'âge de quatre-vingt-dix ans. 
 Cette toile de Caillebotte resta dans la famille de Lami jusqu'en 1990 avant d'être mise  en vente une premiere fois chez Christie's  London en 1990, puis une seconde fois chez Christie's New York en 2014 où elle a été adjugée à son actuel propriétaire pour 365,000 dollars.

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lundi 29 octobre 2018

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Le billard

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Gustave Caillebotte
Le billard, 1878  (inachevé)  
Collection particulière 

Toile très forte  Le Billard,  est le seul tableau connu de  Caillebotte où il peint l'intérieur de la  demeure familiale d'Yerres, grande propriété de campagne de 11 hectares acquise par son père Martial en 1860, alors que Gustave avait 12 ans, et revendue en 1879. Il peindra dans cette région de l'Essonne, de 1875 à 1879, quelques uns de ses tableaux les plus importants. 
Depuis 1973, cette vaste propriété appartient à la ville d'Yerres qui a transformé la Ferme en lieu d'exposition et réaménagé le parc anglais à l'identique de ce qu'il était au temps de Caillebotte. 
Oeuvrre inachevée, Le Billard permet de comprendre aussi comment l'artiste concevait la composition de sa toile.  Dans de nombreuses tableaux de Caillebotte, la palette gris-violet prédomine, ce qui fit écrire à Edmond Duranty « il se pourrait qu'il fut une victime de la gamme violette et de la gamme bleue ». 
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samedi 4 août 2018

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Richard Gallo et son chien au Petit Gennevilliers

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Gustave Caillebotte (1848-1894) 
Richard Gallo et son chien au Petit Gennevilliers
Collection particulière


Caillebotte  a peint sept portarits de Richard Gallo  entre 1878 et 1884,  dont le plus célèbre est celui qui est conservé au Musée d'art Nelson Atkins de Kansas City. 
 Richard Gallo,  membre de la grande bourgeoisie4et fils de banquier, était l'un des meilleurs amis d'enfance de l'artiste.  Richard Gallo était journaliste au journal conservateur et républicain, Le Constitutionnel dont son beau-frère, Alcide Grandguillo, était le propriétaire.  

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mercredi 23 mai 2018

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Les Jardiniers


Gustave Caillebotte (1848-1894) 
 Les Jardiniers
 Collection privée

Longtemps considéré comme un peintre amateur, collectionneur et mécène de ses amis, Gustave Caillebotte apparait aujourd'hui comme l'une des figures majeures du groupe impressionniste. Célèbre pour ses compositions inspirées du Paris d'Haussmann, il a consacré une part importante de sa production à l'évocation des jardins.
Il peint ses premières études sur le motif dans la demeure familiale d’Yerres, avant d'acquérir au Petit Gennevilliers une propriété où il élabore un somptueux jardin et fait construire une serre. 
Tout comme son ami Claude Monet, avec lequel il partage une passion pour l'horticulture, il privilégie l'évocation de cet univers végétal. 
Cette peinture permet de juger de l'étendue du jardin potager qui requérait l'emploi d'au moins deux jardiniers.




dimanche 13 mai 2018

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Canotiers sur l'Yerres


Gustave Caillebotte (1848-1894) 
Canotiers sur l'Yerres 
Collection privée

Entre 1860 et 1879, Gustave Caillebotte passa une partie de ses étés dans la propriété que possédaient ses parents sur les bords de l'Yerres. Là, il s'attacha à peindre des scènes familières de la vie quotidienne. Le thème est celui des plaisirs de l'été, continuant une tradition ancienne en peinture liée aux saisons et aux divertissements, mais adaptée par Caillebotte aux goûts de son époque. 
Avec ses  "Périssoires" (le nom de ces fragiles canots à fond plat et très suggestif), il explore un sujet alors à la mode, autant chez les romanciers naturalistes qu'auprès de peintres impressionnistes, Monet et Renoir. L'artiste, nostalgique, choisit de peindre ce que le commun ne regarde plus à force de le voir; aussi au bord de l'Yerres retrouve-t-il le temps perdu, les jeux de son enfance, une certaine douceur de vivre. Il synthétise dans ce tableau plusieurs actions simultanées et successives. Le cadrage  est ici audacieux comme très souvent dans ses tableaux de bord de l'Yerres marqué par l'art photographique que sont frère Martial pratique chaque dimanche. 


vendredi 10 février 2017

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Homme portant une blouse


Gustave Caillebotte (1848-1894),
 Homme portant une blouse, 1884
Collection privée

Un des portraits présumé du père Magloire  qui n'est plus guère connu de nos jours qu'à travers une eau de vie qui porte son nom ! 

samedi 29 octobre 2016

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Autoportrait 1870

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Gustave Caillebotte (1848-1894)
Autoportrait 1870

Le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent déosrmais au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 

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