google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : Emile Friant (1863-1932)
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mercredi 28 décembre 2022

Emile Friant (1863-1932) - L'intérieur d'Atelier


Emile Friant(1863-1932) L'intérieur d'atelier, 1882 Huile sur panneau, 46 x 38 cm. Collection privée (via Drouot)


Emile Friant (1863-1932)
L'intérieur d'atelier, 1882 Huile sur panneau, 46 x 38 cm.
Collection privée (via Drouot)


La toile représente le peintre Emile Friant lui même (à gauche) agé de 19 ans,  et son no moins jeune collègue  adepte du courant naturaliste  Jules Bastien-Lepage. Ces deux jeunes artistes, croqués sur le vif dans leur atelier, révèlent une évidente modernité. auquise très tôt aux Beaux-arts de Nancy. Au Salon de 1882, Intérieur d’atelier attire l’attention, et se voit même choisi par Le Monde Illustré pour être reproduit en Une. Certains critiques estiment que cette œuvre, plus que L’Enfant prodigue, garantit un avenir prometteur à Émile Friant. Pourtant, son auteur rata d’une voix la médaille de bronze… le vote de son maître Cabanel, qui ne voulait pas flatter trop tôt son jeune élève.

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mercredi 2 juin 2021

Émile Friant (1863-1932]) - Autoportrait à vingt ans de trois quarts

Émile Friant (1863-1932]) Autoportrait à vingt ans de trois quarts, (1883 Pointe sèche, à la cuvette, 161 x 118 Nancy, Musée Lorrain.

Émile Friant (1863-1932]
Autoportrait à vingt ans, de trois quarts, 1883
Pointe sèche, à la cuvette, 161 x 118 cm
Musée Lorrain, Nancy

En 1883, Emile Friant obtient le Second grand prix de Rome avec un tableau intitulé Œdipe maudit son fils Polynice. En 1885, il rencontre Constant Coquelin (1841-1909), l’un des plus grands comédiens français de l’époque qui créa en 1897 le rôle du Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Coquelin devint l’un des principaux mécènes de Friant.
Au cours de l’année 1886, il voyage à l’étranger, d’abord en Belgique et aux Pays-Bas avec les peintres Henri Royer et Armand Lejeune, puis en Italie avec Constant Coquelin.
La consécration arrive très vite.
En 1889 – il a 26 ans – il présente La Toussaint au Salon des Beaux-arts. Cet immense tableau de de 3,34 × 2,54 mètres, obtient le prix spécial du Salon puis, la même année, la médaille d’or de l’exposition universelle de Paris.
Son succès ne se démentira plus.
Friant a été fait Chevalier de la Légion d’honneur.

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jeudi 12 novembre 2020

Émile Friant (1863 - 1932) - Académie d'Homme Debout, 1878


Émile Friant, (1863 - 1932)
Académie d'Homme Debout, 1878
Collection privée 
 
 
En 1883, Emile Friant obtient le Second grand prix de Rome avec un tableau intitulé Œdipe maudit son fils Polynice. En 1885, il rencontre Constant Coquelin (1841-1909), l’un des plus grands comédiens français de l’époque qui créa en 1897 le rôle du Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Coquelin devint l’un des principaux mécènes de Friant. 
Au cours de l’année 1886, il voyage à l’étranger, d’abord en Belgique et aux Pays-Bas avec les peintres Henri Royer et Armand Lejeune, puis en Italie avec Constant Coquelin.
La consécration arrive très vite. 
En 1889 – il a 26 ans – il présente La Toussaint au Salon des Beaux-arts. Cet immense tableau de de 3,34 × 2,54 mètres, obtient le prix spécial du Salon puis, la même année, la médaille d’or de l’exposition universelle de Paris.
Son succès ne se démentira plus.
Friant est fait Chevalier de la Légion d’honneur.
 
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mardi 19 mai 2020

Emile Friant (1863-1932) - Deux artistes : Mathias Schiff et Camille Martin

 

Emile Friant (1863-1932)
Deux artistes : Mathias Schiff  et Camille Martin, 1880
Huile sur toile, 32,5 x 40,5 cm
Collection privée ( Sotheby's)


Dans ce tableau, le peintre lorrain Emile Friant peint deux de ses amis les plus proches se reposant dans la campagne Nancéenne. Il s’agit du peintre Camille Martin (à droite), qui a étudié avec lui à l'École des Beaux-Arts de Nancy et de Mathias Schiff (à gauche) peintre et sculpteur décédé prématurément. A coté des deux jeunes artistes allongés dans l’herbe, on remarque tout l’attirail du peintre de l’époque: le chapeau a large bord pour protéger les yeux de la trompeuse lumière du soleil, le parasol, et la boite à gouaches tenue par deux anses surmontée de feuilles de papiers et de cartons à peindre. L’arrivée d’une jeune jolie dame sur le chemin avec un panier de pique nique sous le bras, semble avoir réveillé d’une longue sieste ces deux jeunes artistes galants et un peu paresseux. Ils produiront pourtant l’un et l’autre de nombreuses œuvres .
Mathias Schiff reste surtout connu pour un monument imposant, encore visible aujourd’hui à Nancy en plein cœur de la vieille ville, Place Saint Epvre ; il représente René II, personnage emblématique de la Lorraine indépendante et souveraine, victorieux de Charles le Téméraire à la bataille de Nancy en 1477.
Camille Martin lui fait partie des rares peintres nancéiens qui ont eu une influence sur la peinture de l’Ecole de Nancy avec le célèbre Victor Prouvé et Emile Friant avec lequel il resta ami toute sa vie durant et les moins connus Henri Royze et Paul-Emile Colin.

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lundi 21 mai 2018

Vintage photo of Men : Emile Friant


Photographie anonyme d'Emile Friant (1863-1932) dans son atelier vers1887, 
peignant Les Canotiers de la Meurthe 
en compagnie d'un des  canotiers qui servit de modèle. 

Formé à la peinture académique par Cabanel, Émile Friant lui resta attaché sans pour autant négliger les influences novatrices. Deux mots traduisent son évolution : fidélité et liberté. Fidèle à sa jeunesse d’enfant du peuple, il se consacre en particulier à des scènes de genre où les milieux populaires sont souvent présents. Il n’est pas insensible aux nouvelles tendances picturales comme l’impressionnisme. 
Pour certains paysages d’arrière-plan, il évoque la nature avec le flou caractéristique des impressionnistes. Mais il ne se rattache nullement à un mouvement quelconque. C’est sa part de liberté. Les diktats esthétiques des novateurs ne le concernent pas. Il observe et s’inspire mais ne s’aligne pas. IL reste aussi avant tout un peintre d'atelier. 
Ce lorrain possède le bon sens et la solidité des réalistes. Il utilise la photographie pour peindre des portraits comme le font aujourd’hui les hyperréalistes. Lorsque la peinture s’égarera un temps vers le fauvisme ou le cubisme, il passera à la gravure, mettant ainsi à profit son talent exceptionnel de dessinateur.

Friant est un excellent technicien qui sait tout faire dans le domaine du dessin et de la peinture (paysages, portraits, scènes de genre, natures mortes). Son art provient du regard à la fois tendre et décalé qu’il porte sur le monde. Ses compostions comportent une part d’ironie sans méchanceté, de provocation sans agressivité, de caricature sans trivialité. Aussi son choix de rester à l’écart des grands mouvements de l’art de son époque peut-il être perçu comme de la sagesse. Il ne s’égare pas dans des expériences sans lendemain sans pour autant manquer de lucidité. Ses personnages possèdent une dimension intemporelle allant bien au-delà de beaucoup d’expérimentations formelles.

Extrait d'une notice sur le site  Rivages de Bohême 

vendredi 30 juin 2017

Emile Friant (1863-1932)



Emile Friant  (1863-1932)
Autroportrait 1885, dit  "Un Etudiant"
Musée des Beaux-arts de Nancy 

jeudi 30 mars 2017

Emile Friant (1863-1932)


Emile Friant (1863-1932) 
Autoportrait en gris clair, 1887 
Musée des Beaux Arts de Nancy, France

En 1883, Emile Friant obtient le Second grand prix de Rome avec un tableau intitulé Œdipe maudit son fils Polynice. En 1885, il rencontre Constant Coquelin (1841-1909), l’un des plus grands comédiens français de l’époque qui créa en 1897 le rôle du Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Coquelin devint l’un des principaux mécènes de Friant. 
Au cours de l’année 1886, il voyage à l’étranger, d’abord en Belgique et aux Pays-Bas avec les peintres Henri Royer et Armand Lejeune, puis en Italie avec Constant Coquelin.
La consécration arrive très vite. 
En 1889 – il a 26 ans – il présente La Toussaint au Salon des Beaux-arts. Cet immense tableau de de 3,34 × 2,54 mètres, obtient le prix spécial du Salon puis, la même année, la médaille d’or de l’exposition universelle de Paris. Friant est fait Chevalier de la Légion d’honneur.
Son succès ne se démentira plus.



mardi 20 décembre 2016

Emile Friant (1863-1932)



Emile Friant (1863-1932)  
 La peine capitale, 1908
 Art Gallery of Hamilton, Ontario

Notice de Art Gallery of Hamilton, Ontario concernant ce tableau :   
Louise d’Argencourt voit très justement un autoportrait dans le visage du comdamné. (dans Ciel et terre dévoilés. trésors européens de la collection Tanenbaum, cat. expo., Hamilton, Art Gallery, 2005, p.239) Dès lors, l’oeuvre prend une autre dimension, transposition naturaliste et crypto-anarchiste des mythes d’Orphée et d’Apollon tels que les ont traités les symbolistes. (Dominique Lobstein, responsable de la bibliothèque du musée d’Orsay)

Lorsque ce tableau de Friant fut présenté à partir du 15 Avril 1908 sur les cimaises du Salon de la Société nationale des Beaux-Arts, il s’inscrivait dans le contexte particulier d’un combat et d’un débat qui agitaient l’opinion depuis deux ans.
Le monde politique français fut dominé à partir des élections de 1906 par les radicaux de gauche. Armand Fallières était président de la République et Georges Clémenceau, président du Conseil ; ils furent soucieux d’appliquer le programme dit de « Belleville » qui prévoyait, depuis 1869, des réformes profondes en matière de justice et de liberté. Tous deux étaient opposés à la peine capitale – Fallières gracia tous les condamnés à mort durant son mandat – et leur projet prenait forme lorsque, au début de 1907, Albert Soleilland viola et tua une fillette. 
La presse s’empara de la tragédie, et la grâce présidentielle qui fut accordée à celui que les tribunaux avaient condamné à mort le 23 juillet 1907 servit les anti-abolitionnistes. Le Petit Journal, soutenu, par exemple, par le docteur Lacassagne, défenseur acharné du maintient de la guillotine et bientôt auteur d’un Peine de mort et criminalité
L’accroissement de la criminalité et l’application de la peine capitale (Paris, Maloine, 1908), organisa même un référendum entre septembre et novembre et reçut plus de 1 400 000 réponses, dont une large majorité était pour le maintient de la peine capitale. Le congrès radical et radical-socialiste de juillet 1907 ne se sentit pas obligé de suivre ses élus et demanda le maintien de la peine de mort, suggérant simplement que l’exécution ne soit plus publique mais que l’on y procède à l’intérieur des prisons, proposition qui ne fut appliquée qu’après le décret loi du 24 juin 1939 provoqué par le scandale de l’exécution d’Eugène Weidmann, photographiée et filmée par des spectateurs la semaine précédente. Les discussions passionnées qui eurent lieu sur le sujet de la Chambre des députés le 3 et 7 juillet, les 4, 11 et 18 novembre et les 7 et 8 décembre 1908, dont le Journal officiel nous a conservé l’ensemble des interventions et des réactions d’un hémicycle attentif et parfois houleux, n’aboutirent qu’au maintien de l’article 12 du Code pénal, qui datait du 20 mars 1792 et prévoyait la décapitation pour tout crime ne relevant pas du domaine militaire.



mardi 2 août 2016

Emile Friant (1863-1932)




Emile Friant (1863-1932) 
La  Discussion politique, 1889
Collection particulière

La scène de genre constitue un aspect important de l’œuvre de Friant.
Il a le don de saisir les attitudes, les mimiques, l’expression des visages. S’intéressant à la réalité de son époque, il représente ici une discussion animée dans un milieu populaire. L’exceptionnelle justesse de la scène résulte aussi de sa dimension psychologique : la personnalité distincte des quatre hommes les conduit à des postures spécifiques.

mardi 8 mars 2016

Emile Friant (1863-1932)



Emile Friant (1863-1932)
Les canotiers de la Meurthe, 1887
Musée des Beaux-arts de Nancy

Friant est un grand sportif qui pratique beaucoup les sports nautiques. Il représente ici des camarades partageant un repas après avoir pratiqué le canotage. Mais en choisissant exactement treize personnages, il s’amuse à évoquer la cène (le Christ et les douze apôtres). 
Ce clin d’œil à la peinture religieuse est confirmé par le pain et le vin au premier plan.
On est tenté daussi e voir dans cette scène joyeuse de repas entre camarades du club nautique, le reflet de l’émulation fertile du groupe de jeunes artistes qui bousculait alors le monde de l’art nancéien... 
Les canotiers de la Meurthe, ainsi que des dessins préparatoires,  propriété de Louis Corbin, frère d’Eugène Corbin,  entre dans les collections du musée la même année que la fameuse donation Corbin. 





lundi 12 octobre 2015

Emile Friant (1863-1932)



Emile Friant (1863-1932)
Autoportrait à 15 ans

Émile Friant naît à Dieuze en Moselle dans une famille modeste. Son père est serrurier et sa mère couturière. Une cliente de cette dernière, madame Parisot, s’intéresse au jeune Émile et lui permettra par la suite de poursuivre ses études.
A la suite de la guerre franco-prussienne de 1870, une partie du territoire français est annexée par l’Allemagne (« l’Alsace-Lorraine »). Dieuze se situant dans les territoires annexés, la famille se réfugie à Nancy, restée française. 
De 1874 à 1879, Émile Friant fréquente l’école des Beaux-arts de Nancy. Son professeur, Théodore Devilly (1818-1886) est un peintre du courant romantique, ami d’Eugène Delacroix (1798-1863), le chef de file du mouvement. Friant rencontre à l’école Victor Prouvé (1858-1943) et Camille Martin (1861-1898), deux peintres nancéiens avec lesquels il se lie d’amitié. 
Friant est aussi un grand sportif qui pratique l’escrime, la marche et le canotage.
Friant n’a que 15 ans lorsqu’il expose pour la première fois au Salon de Nancy. Ses œuvres sont immédiatement remarquées. Un critique du Progrès de l’Est relève la précocité de son talent :

« Être déjà soi-même quand on est encore élève, voir la nature d’une façon originale quand on quitte à peine les bancs est le meilleur des pronostics. [...] ».


jeudi 10 juillet 2014

Emile Friant (1863-1932)


Emile Friant (1863-1932)
La Lutte, 1889 
Musée Fabre, Montpellier. 

Emile Friant est un sportif accompli qui représente ici ses camarades au bord d’une rivière, s’entraînant à la lutte. Pour un jeune peintre, l’exercice est difficile : les lutteurs du premier plan doivent s’accorder au paysage. Les baigneurs constituent un élément narratif permettant de situer la scène du premier plan. L’essentiel réside dans le réalisme maîtrisé du mouvement des lutteurs. 
Friant connait son sujet.


samedi 12 octobre 2013

Emile Friant (1863-1932),


Emile Friant (1863-1932)
Les buveurs
Musée des Beaux arts de Nancy

Notice du Musée des Beaux arts  Nancy concernant ce tableau : 
" Une coutume populaire, dite Saint Lundi, voulait que les ouvriers chôment volontairement le lundi. Ils pouvaient alors passer la journée en dehors de l’atelier. Friant représente ici deux ouvriers s’adonnant à la boisson. La Saint Lundi a mauvaise réputation et sera remplacée à la fin du 19e siècle par le dimanche chômé, normalement consacré à la religion et à la famille. La scène a donc une connotation morale : le désœuvrement conduit au vice."