google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : novembre 2017

mercredi 29 novembre 2017

Louis-Léopold Boilly (1761-1845) - Autoportrait à la grimace

http://menportraits.blogspot.com

Louis-Léopold Boilly (1761-1845)
 Autoportrait à la grimace 
Collection privée

Extraordinaire destinée que celle de Louis-Léopold Boilly, peintre, miniaturiste, et graveur français, connu notamment pour ses scènes de la vie parisienne dans les années qui suivent la Révolution.
Il expose pour la première fois au Salon de 1791 et se fait connaître aussi bien pour ses portraits et ses peintures en trompe-l'œil que pour ses scènes de genre aux thèmes galants ou grivois. En 1794, il est dénoncé par le peintre Jean-Baptiste Wicar, révolutionnaire puritain, et la Société républicaine des Arts menace de le faire poursuivre pour obscénité par le Comité de salut public. Pour sa défense, il invite les agents du Comité à venir dans son atelier et leur montre une série de toiles sur des sujets patriotiques, dont un Triomphe de Marat exécuté à l'occasion du concours de l'an II organisé par le gouvernement révolutionnaire. En 1823, Boilly produit une série de lithographies humoristiques intitulée "Les Grimaces" dont est extraite cet autoportrait... série qui va le mener, dira-t-il lui même non sans humour, directement à être fait chevalier de la Légion d'honneur et 10 années plus tard à devenir membre de l'Institut de France.
" La grimace mène à tout, vous dis-je " écrira-t-il dans son discours de réception.
Des 4500 portraits et 500 scènes de genre qu'il a peint dans sa carrière seule à peine 1/10e est parvenu jusqu'à nous.

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mardi 28 novembre 2017

Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) - Paul Leclercq


Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)
Paul Leclercq, 1897 
Musée d'Orsay, Paris


Fils du comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa  et d'Adèle Tapié de Céleyran, Henri de Toulouse-Lautrec,  est né dans l'une des plus illustres familles nobles de France, qui s'enorgueillisait de descendre en droite ligne des comtes de Toulouse,  les plus puissants seigneurs féodaux du royaume jusqu'au XIIIe siècle.  
Malgré son nom illustre, cette famille vit au XIXe siècle comme une famille de la noblesse plus ou moins aisée de province.
Les mariages dans la noblesse se faisaient couramment entre cousins afin d'éviter la division des patrimoines et l'amoindrissement de la fortune. Ce fut le cas des parents d'Henri, cousins au premier degré, c'est à  dire issus de germains. Ils eurent deux garçons, Henri, l'aîné et, quatre ans plus tard, son frère Richard-Constantin, qui mourut un an après. L'incompatibilité d'humeur entre les deux parents entraîna leur séparation et Henri resta sous la garde de sa mère. Il grandit entre Albi, le château du Bosc (demeure de ses grands-parents paternels) et le château de Celeyran (demeure de la famille de sa mère) où il a peint quelques magnifiques portraits,  très éloignés des peintures de cabarets et de la vie parisienne qui le rendirent célèbre à travers le monde. 
Henri de Toulouse-Lautrec a eu, de son propre aveu, une enfance plutôt heureuse, jusqu'au moment où se révèle, en 1874, une maladie qui affecte le développement des os, la pycnodysostose, maladie génétique, due sans doute à la consanguinité de ses parents. Ses os sont fragiles et, le 30 mai 1878, il trébuche et tombe. Le médecin diagnostique le fémur gauche brisé et, en raison de sa maladie, la fracture se réduit mal. Entre mai 1878 et août 1879, il souffre de cette fracture du fémur bilatérale qui aggrave son retard de croissance : il ne dépassera pas la taille de 1,52 m. On essaye de le guérir au moyen de décharges électriques et en lui plaçant à chaque pied une grande quantité de plomb. 
Ce traitement qui se révèlera inutile, lui infligera d'atroces souffrances...
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lundi 27 novembre 2017

Paul Sérusier (1864-1927)


 Paul Sérusier (1864-1927) 
La lutte bretonne,  entre 1890 et 1891
Paris, musée d'Orsay

dimanche 26 novembre 2017

El Greco (1541-1614)


El Greco (1541-1614) 
 Saint Martin and the beggar, 1597-1599 
The National Gallery of Art, Washington, DC. 

samedi 25 novembre 2017

Orest Adamovitch Kiprensky (1782-1836) - Autoportrait (ca. 1809)

Orest Adamovitch Kiprensky (1782-1836),  autoportrait  (ca. 1809) Tretyakov gallery, Moscow

 Orest Adamovitch Kiprensky (1782-1836) 
Autoportrait  (ca. 1809)
Tretyakov gallery, Moscow
 
Orest Adamovitch Kiprensky (Орест Адамович Кипренский) est un peintre russe, portraitiste majeur de l'école romantique russe. Oreste Kiprensky est l'enfant illégitime d'un propriétaire terrien du nom de Diakonov. Il naît près du village de Koporié, aujourd'hui dans le raïon de Lomonossov. Un paysan du nom d'Adam Schwalbe accepte de lui donner un nom, celui du village où il est baptisé (Koporié), transformé en Koporski puis en Kiprensky. Il étudie à partir de 1788 (à six ans) à la pension des apprentis dépendant de l'Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg et il est inscrit sous le nom de Kiprensky (littéralement: de Chypre, en référence à Aphrodite déesse de l'amour). Il étudie à l'académie, jusqu'en 1803, dont il sort avec la médaille d'or. Son portrait du Prince Dimitri Donskoï à la bataille de Koulikovo (1805), lui fait obtenir une bourse de l'académie. Après la période des guerres napoléonienne en Europe, il fait son Grand Tour. Mais il s'installe d'abord à Moscou en 1809, à Tver en 1811, et ensuite à Saint-Pétersbourg à partir de 1812. Il est à Rome et à Naples de 1816 à 1822 et à partir de 1828. A son retour, il devient le portraitiste mondain de Moscou et de Saint-Pétersbourg. Ses portraits les plus connus sont ceux du poète Pouchkine et du prince Davydov, « un officier de cavalerie (et poète) à l'allure nonchalante, qui semble sortir tout droit des pages de Guerre et Paix ». Il épouse en juillet 1836 Anne-Marie Falcucci, avec qui il vivait depuis plusieurs années, et se convertit ainsi au catholicisme. Il meurt quelques mois plus tard de la tuberculose à Rome, le 17 octobre 1836. Il est enterré à l'église Sant'Andrea delle Fratte, où une plaque rappelle sa mémoire.

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vendredi 24 novembre 2017

jeudi 23 novembre 2017

Paul Cézanne (1839-1906) - Baigneurs


Paul Cézanne (1839-1906) 
Baigneurs vers 1890 
Musée d'Orsay, Paris

Notice du Musée d'Orsay à propos de cette oeuvre  : 
A partir des années 1870 et jusqu'à la fin de sa vie, Cézanne multiplie les compositions ayant pour sujet des baigneurs ou des baigneuses. Sa grande ambition est de parvenir à la pleine fusion de la figure humaine et du paysage.
Chaque élément est traité avec la même importance, en une sorte d'architecture commune. L'attention du peintre ne se porte pas sur la chair, comme chez Renoir, mais plutôt sur les corps qui structurent puissamment l'espace. Le thème de l'eau est négligé et l'univers du tableau demeure essentiellement minéral. Seule la matière lisse délicatement irisée des nuages, rappelle l'attachement de Cézanne à l'impressionnisme.
"[Il] allait vers l'abstraction des corps naturels, car il ne voyait en eux que des surfaces et des volumes picturaux", commente Malevitch.
Les références à la Renaissance, la figure de l'homme debout, tenant une draperie, semble avoir été inspirée par un dessin de Signorelli, tout comme l'ordonnancement monumental qui s'inspire de Poussin, affirment ce désir très fort de concevoir un "art de musée" à l'épreuve du temps

mercredi 22 novembre 2017

dimanche 19 novembre 2017

Alexander Deïneka (1899-1969) - Goal-keeper


Aleksandr Aleksandrovich Deyneka (1899-1969) 
 Goal-keeper, 1934 
Oil on canvas 
Tretyakov State Gallery, Moscow

samedi 18 novembre 2017

vendredi 17 novembre 2017

jeudi 16 novembre 2017

Auguste Rodin (1840-1917)


Auguste Rodin (1840-1917)
Académie d'homme barbu  1854  Fusain estompé
Musée Rodin, Paris  

mercredi 15 novembre 2017

mardi 14 novembre 2017

José Correia de Lima (1814-1857)


José Correia de Lima  (1814-1857)
Retrato do marinheiro Simão, o carvoeiro  de vapor Pernambucana (1853-57)
 Museu Nacional de Belas Arte, 
Rio de Janeiro

Josй Correia de Lima  était un peintre et un  universitaire brésilien. Il s'inscrit à l'Académie impériale des Beaux-Arts en 1826 ou 1827 pour étudier là la fois la peinture historique avec Debret et l'architecture avec Grandjean de Montigny.  Il réussit si bien  qu'en 183è, il prenait la place de Debret !  Il reçut une médaille d'or à'Exposition générale des Beaux-Arts de 1840, et participa au même concours en 1845, 1846, 1848 et 1850. 
Parmi ses oeuvres les plus connues il faut citer le portrait de l'Impératrice du Brésil Teresa Cristina, aujourd'hui au Musée Impérial de Petropolis, le portrait de Marino  Simão, Capitaine du vapeur Pernambouc (ci-dessus) et Francisco Manuel dictant l'hymne national à ses belles - filles , toutes deux au Musée National des Beaux-Arts de Rio de Janerio.

lundi 13 novembre 2017

Anthony van Dyck (1599-1641) - Daedalus and Icarus


Anthony van Dyck (1599-1641) 
Daedalus and Icarus  (1620)


Antoine van Dyck est un peintre et graveur baroque flamand, surtout portraitiste, qui a été le principal peintre de cour en Angleterre, après avoir connu un grand succès en Italie et en Flandre. Il est notamment réputé pour les portraits qu'il réalisa du roi Charles Ier d'Angleterre, de sa famille et de la cour, peints avec une élégance décontractée qui influencera notablement les portraitistes anglais pendant près d'un siècle et demi. Il peignait également - comme ci dessus - des sujets religieux et mythologiques, et était aussi un maître de la gravure à l'eau-forte. 
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dimanche 12 novembre 2017

Alice Néel (1900-1984)



Alice Néel (1900-1984) 
 Uptown 

Alice Neel est une artiste visuelle américaine, particulièrement connue pour sa peinture à l'huile et pour ses portraits nus. Il s'agit d'une peinture sans fard, qui ne cède pas à la tentation des mouvements picturaux en vogue (l'impressionnisme dans ses années de formation, le surréalisme dans l'entre-deux-guerres, le pop art ... puisqu'elle a traversé à peut près tous le 20e siècle, et qui se démarque des canons habituels sur la représentation aussi bien de la féminité que de la virilité.
Les peintures d'Alice Neel sont remarquables pour leur utilisation expressionniste de la ligne et de la couleur, la perspicacité psychologique et l'intensité émotionnelle.
Communiste des le milieu des années 1930, elle réalise dans les années 1940 des illustrations pour la publication communiste, Masses & Mainstream, tout en continuant à peindre. Cependant, en 1943, la Work Projects Administration cesse de travailler avec elle, ce qui lui réduit ses revenus. Elle en vient à voler à l’étalage.
Dans les années 1950, l'amitié de l’acteur Mike Gold et son admiration pour son travail lui valent un spectacle au New Playwrights. En 1959, elle fait une apparition avec le jeune Allen Ginsberg dans un film beatnik, Pull My Daisy,de Robert Frank.
L'année suivante, son travail est présenté dans le magazine ARTnews. C’est essentiellement dans les années 1960 que sa notoriété se renforce. Son portrait de Kate Millet pour la une de Time Magazine le 31 août 1970 contribue aussi à la faire connaître.
En 1974, le Whitney Museum of American Art lui a consacré une rétrospective.

samedi 11 novembre 2017

Antonio Canova (1757-1822)


Antonio Canova (1757-1822)
  Hercule et Lycas (1815) 
Galleria d'arte Moderna,  Roma 

vendredi 10 novembre 2017

jeudi 9 novembre 2017

Diego Velasquez (1599-1660) - Portrait du roi Philip IV

Diego Rodríguez de Silva y Velázquez (1599–1660),  Portrait du roi Philip IV, 1623–24,    Meadows Museum, SMU, Dallas

Diego Rodríguez de Silva y Velázquez (1599–1660), 
Portrait du roi Philip IV, 1623–24,  
 Meadows Museum, SMU, Dallas
 
Diego Rodríguez de Silva y Velázquez, dit Diego Velázquez, ou Diego Vélasquez en français, est un peintre baroque espagnol, considéré comme l'un des principaux représentants de la peinture espagnole et l'un des maîtres de la peinture universelle. Il passa ses premières années à Séville, où il développa un style naturaliste à base de clairs-obscurs. À 24 ans, il s'installa à Madrid, où il fut nommé peintre du roi Philippe IV et, quatre ans après, il devint peintre de la Chambre du roi, charge la plus importante parmi les peintres royaux. Comme artiste de ce rang, il réalisa essentiellement des portraits du roi, de sa famille et des Grands d’Espagne ainsi que des toiles destinées à décorer les appartements royaux. Comme surintendant des travaux royaux, il acquit en Italie de nombreuses œuvres pour les collections royales, des sculptures antiques et des tableaux de maître, et organisa les déplacements du roi d'Espagne. Sa présence à la cour lui permit d'étudier les collections de peintures royales. L'étude de ces collections ajoutée à l'étude des peintres italiens lors de son premier voyage en Italie, eut une influence déterminante sur l'évolution de son style, caractérisé par une grande luminosité et des coups de pinceau rapides. À partir de 1631, il atteignit sa maturité artistique et peignit de grandes œuvres comme la Reddition de Bréda. Pendant les dix dernières années de sa vie, son style se fit plus schématique, arrivant à une domination notable de la lumière. Cette période commença avec le Portrait du pape Innocent Xpeint lors de son second voyage en Italie, et vit la naissance de deux de ses œuvres maîtresses : Les Ménines et les Fileuses. Son catalogue contient de 120 à 125 œuvres peintes et dessinées. Célèbre bien après sa mort, la réputation de Vélasquez atteignit un sommet de 1880 à 1920, période qui coïncide avec les peintres impressionnistes français pour qui il fut une référence. Manet fut émerveillé par sa peinture et il qualifia Vélasquez de « peintre des peintres » puis du « plus grand peintre qui eût jamais existé ». La majeure partie de ses toiles, qui faisaient partie de la collection royale, est conservée au musée du Prado à Madrid. 

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mercredi 8 novembre 2017

Alvan Fisher (1792-1863)


Alvan Fisher (1792-1863) 
Portrait of the amrecican painter Charles Fraser, 1819) 
Watercolor on ivory 

lundi 6 novembre 2017

dimanche 5 novembre 2017

François Clouet ( 1510-1572) - Portrait de Charles IX




François Clouet (1510-1572)
 Charles IX en1571
Musée du Louvre, Paris

François Clouet est un artiste-peintre dessinateur. français de la Renaissance. Fils de Jean Clouet, lui même dessinateur et peintre célèbre en son temps, François Clouet continue l’œuvre de portraitiste de son père, et son art présente beaucoup d'analogie avec le style dont Jean a été l’inventeur : même sobriété, concentration sur la recherche de ressemblance et même soin d'éviter tout détail superflu.  Les dessins de François Clouet toutefois sont réputés ne pas posséder la légèreté aérienne de ceux de Jean Clouet, mais en tant que portraits ils ne sont pas moins saisissants. C'est lui  qui le premier  s'est avisé de leur donner un fini qui atteste qu'il ne les considérait plus comme des esquisses préparatoires, mais comme des œuvres d'art achevées en elles-mêmes. On pourrait dire, que les 54 dessins authentiques de François Clouet, répartis entre le musée Condé de Chantilly et le Cabinet des estampes au Musée du Louvre à Paris, surpassent encore ceux de son père dans la voie que celui-ci avait ouverte.

samedi 4 novembre 2017

vendredi 3 novembre 2017

Jean-Théodore Géricault (1791-1824) - Portrait d'un noir


Jean-Théodore Géricault (1791-1824)  
Portrait d'un noir, 1822-23
Collection privée


Lors de sa dernière visite à Géricault ,le mardi 30 décembre 1823,  Eugène Delacroix qui l'admirait beaucoup,  écrit : « Il y a quelques jours, j'ai été le soir chez Géricault. Quelle triste soirée. Il est mourant ; sa maigreur est affreuse. Ses cuisses sont grosses comme mes bras. Sa tête est celle d'un vieillard mourant. Je fais des vœux bien sincères pour qu'il vive, mais je n'espère plus. Quelle affreux changement. Je me souviens que je suis revenu tout enthousiasmé de sa peinture : surtout une étude de tête de carabinier. S'en souvenir. C'est un jalon. Les belles études. Quelle fermeté. Quelle supériorité. Et mourir à côté de cela, qu'on a fait toute la vigueur et la fougue de la jeunesse, quand on ne peut se retourner sur son lit d'un pouce sans le secours d'autrui ! »

mercredi 1 novembre 2017

Andrea Sacchi (1599-1661)


Andrea Sacchi (1599-1661)   
The castrato Marc Antonio Pasqualini crowned by Apollo, 1641
 The MET