google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : novembre 2016

lundi 28 novembre 2016

Portrait of Peter The Great, Tsar of all Russia (in 1698)


Portrait of Peter The Great, Tsar of all Russia  (in 1698)  
Collection of Her Majesty the Queen Elisabeth II. 
 Kensington Palace  Inv n° 405645.jpg

dimanche 27 novembre 2016

Isaac Levitan - Portrait d'Anton Tchekov

Isaak Ilyich Levitan(1860-1900) Portrait d'Anton Tchekhov (1860-1904) en 1886 huile sur toile 31 x42cm Tretyakov Gallery

Isaak Ilyich Levitan(1860-1900)
Portrait d'Anton Tchekhov (1860-1904) en 1886
huile sur toile 31 x42cm
Tretyakov Gallery
 
Voir aussi le podcast Youtube  "Les Tableaux qui parlent  "

Pour beaucoup, la question se pose encore aujourd'hui de la nature exacte de la relation qui lia le grand écrivain russe Anton Tchekhov et le nom moins grand peintre paysagiste Isaac Levitan.
Le célèbre peintre russe d'origine juive Isaac Levitan (1860-1900) fit la connaissance d'Anton Tchekhov en 1880 pendant ses études par l'intermédiaire du frère aîné d'Anton, Nikolaï, alors qu'ils fréquentaient tous deux l’École Imperiale de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou.
Tres rapidement, Isaac Levitan, Nikolaï et Anton Tchekhov devinrent amis, mais un lien particulier se tissa entre Isaac et Anton qui n'existait pas entre Nicolaï et Isaac.
Ce lien ne cessa de se developper pour trouver son apogée 10 années plus tard en 1890 lorsque ton et Isaac formèrent le projet, de voyager en Sibérie et jusqu'à Sakhaline, autrement dit de traverser toute la Russie ensemble.
A cette époque, Isaac Levitan commençait à être un peintre peintre paysagiste reconnu dans tout l'empire et sa réputation ne cessait de croitre à l'étranger. Ce long et périlleux voyage à travers la Russie, fourni à Lévitan l'opportunité de quelques unes de ses plus inoubliables toiles que l'on peut consulter en lien complémentaire a ce podcast. Pour Anton Tchekhov en compagnie de son ami, donne lieu aux très belles pages que l'on retrouve dans sa nouvelle " La Steppe " dont il dira qu'elle lui a demandé tant d'énergie a écrire qu'il n'a pas pu se consacrer à autre chose. En réalité c'est le voyages des deux amis à la santé fragile qui est lui même très éprouvant et pour l'un et pour l'autre, avec un point d'orgue terrifiant au bagne de Sakhaline où sont détenus les prisonnier de l'Empire, que Tchekhov va décrire comme "un véritable enfer " dans l "'Ile de Sakhaline" parue en feuilletons dans la revue "La Pensée Russe" entre 1893 et 1894.
Ce voyage éprouvant terminé par une boucle exotique passant à Ceylan, les deux amis deviennent presque inséparables.
Isaac Levitan prend l'habitude à l'invitation d'Anton, de passer presque tous les étés, entiers, en sa compagnie à Melikhovo et s'inspira des lieux pour plusieurs de ses tableaux aujourd'hui célèbres.
Visiblement Anton observe attentivement Isaac et lors de son premier séjour en France en 1891, Tchekhov, il écrit à son frère avec son ton ironique habituel :
« Les peintres russes sont beaucoup plus sérieux que les Français. En comparaison des laborieux peintres de paysages, que j'ai vus hier, Levitan est un roi. »
C'est alors qu'une femme intervint dans la relation des deux amis. Il s'agissait de la belle Lika Mizinova, dont Isaac Levitan était tombé fou amoureux... Lika était une amie de la soeur d'Anton et, amoureuse de Tchekov comme à peu près toutes les femmes qui lui étaient présentés, elle n'en était guère payée de retour... comme à peu près toutes les femmes qui lui étaient présentés!
Lika ourdit une stratégie assez banale qui consista à se servir d'Isaac pour rendre Anton jaloux, en faisant mine de tomber amoureuse de Levitan déclenchant la première brouille sérieuse entre les deux amis. En effet lorsque Tchekhov écrivit en 1892 son récit " La Cigale", Levitan, qui s'était entre temps d'avoir été grugé comme dans un mauvais vaudeville, crut se reconnaître, tourné en ridicule à travers l'un des personnages. Il s'en ouvrit à Anton qui au lieu de démentir, éclata de rire tant il trouvait l'idée paranoïaque et grotesque.
Ce rire sans autre explication, fit l'effet d'un poignard planté dans le coeur de Lévitan et les deux amis décidèrent de ne plus se voir.
La brouille ne tint pas longtemps, la belle Lika finit par sortir de la vie de ses deux hommes aussi impossible à vivre l'un que l'autre, d'autant plus que cette affaire du ménage à 3 qui n'en fut jamais un, avait délenché chez Lévitan une grave dépression nerveuse, le rendant doublement invivable aux yeux de la belle éconduite.
Trois années plus tard en 1895, la dépression durait encore et faillit trouver un point final dans une tentative de suicide de Lévitan, ratée de justesse.
C'est alors qu'Anton Tchekhov réapparu et alla rendre visite à Levitan, qui l'accueillit à bras ouverts en l'invitant à passer tout l'été en sa compagnie, comme autrefois.
A l'automne, Techkhov, une fois parti, Levitan lui écrira :
« Les quelques jours, que tu as passé ici, furent les beaux et les plus calmes de cet été ».
Toujours protégé par le bienveillant Pavel Tretiakov, Levitan peint alors quelques uns de ses plus étranges toiles.
Six ans plus tard en 1900, Levitan qui a toute sa vie durant souffert de graves problèmes cardiaques, décède dans son atelier moscovite. Il a 40 ans. Serrée dans sa main, on retrouve une lettre que vient de lui écrire Anton Tchekhov.
Quatre années plus tard en 1904, Anton Techov lui-même qui était tuberculeux depuis l'âge de 20 ans, décède à l'âge de 44 ans d'une crise de Phtisie.
A 4 ans d'écart à peine, ses deux génies russes se suivirent donc dans la mort.
Comme le rappelle Sophie Lafitte dans son bel article " Deux amis :  Tchekhov et Levitan," Tchekhov n'aimait pas les hommes ni les femmes d'ailleurs. Ses semblables étaient pour lui avant tout une catégorie esthétique. Il l'écrit clairement dans Oncle Vania à l'acte II où il fait dire par son porte parole, le Docteur Astrov :
"Je n'aime pas les hommes. Il y a longtemps que je j'aime plus personne ; Les paysans se ressemblent tous, sont arriérés et vivent dans la saleté ; quand aux intellectuels, il est difficile de s'entendre avec eux. Ils sont fatigants. Tous nos bons amis sont mesquins de pensées, de sentiments, ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, sont tout simplement bêtes. Et ceux qui sont plus intelligents, ceux là, geignent, sont haineux, maladivement médisants. "
Voilà qui est sans concession comme Tchekov lui-même qui ne céda jamais à rien... même à l'amour.
Aucune femme vraiment dans sa vie et aucun homme non plus, si ce n'est Isaac Levitan et cette amour-amitié indescriptible qui n'eut sans doute rien de sexuel mais qui, malgré tout, les tint unit jusqu'à la mort.
Un tel lien ne se tisse jamais sans raison.
rétrospectivement on peut même considérer que Levitan fut sans doute la plus belle histoire humaine de Tchekov et l'inverse est aussi sûrement vrai.
C'est ce que raconte aussi peut être cet émouvant portrait d'un Tchekov âgé de 26 ans, sombre et songeur, par Levitan, loin du bruit des salons et de la fureur de la célébrité, un portrait comme griffonné à la hâte bien que peint à l'huile et avec une évidente fébrilité.
L'amitié entre Tchekhov et Levitan, ne sera jamais plus belle que tant qu'elle saura garder son mystère et qu'elle saura être ce qu'elle a tellement été : Une amitié pour la vie. L'amitié d'une vie. Un évènemnt rare. 
 
 ©Francis Rousseau 

vendredi 25 novembre 2016

François-Joseph Bosio - Aristée


François-Joseph Bosio 
Aristée, dieu des jardins, 1817
Musée du Louvre, Paris

Né à Monaco, Bosio fut l'élève du sculpteur Augustin Pajou et travailla d'abord en Italie pour des églises, dans les années 1790. Il fut ensuite recruté par Dominique Vivant Denon en 1808 qui lui confia la réalisation de bas-reliefs pour la colonne de la Grande Armée, place Vendôme à Paris, et pour être le portraitiste de Napoléon Ier et de sa famille. Il exécuta ainsi un buste de l'impératrice Joséphine.
Il succéda à Félix Lecomte comme professeur à l'École des beaux-arts de Paris en 1816.
Bosio exécutera les allégories de La France et de La Fidélité pour le monument qu'avait conçu l'architecte Louis-Hippolyte Lebas pour le palais de Justice de Paris. Ce dernier sera inauguré en décembre 1822.
En 1821, Louis XVIII l'éleva au rang de chevalier de l'ordre de Saint-Michel. Il sculpta plus tard le Monument à Louis XIV pour la place des Victoires à Paris, puis il devint officier de la Légion d'honneur. Charles X en fit un baron en 1825. Il mourut à Paris en juillet 1845.
Son frère, Jean François Bosio, (1764-1827), fut peintre. Son neveu, Astyanax-Scévola Bosio, (1793-1876), dit « Bosio Le Jeune », fut lui aussi sculpteur.

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jeudi 24 novembre 2016

mardi 22 novembre 2016

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Un soldat


Gustave Caillebotte (1848-1894)
 Un soldat 1881

Norman Rockwell (1894-1978) - Press portrait of the 35th President of the United States of America



Norman Rockwell  (1894-1978)
Press portrait of the 35th President of the United States of America 
 John Fitzgerald Kennedy  (1917-1963)  
The Saturday Evening Post, 1962

Many of Norman Rockwell’s illustrations for periodicals, advertising campaigns, and other publications, were created to show the engagement of Americans in the process of electing a president. From 1952 to 1960, Rockwell’s portraits of the major presidential candidates – including Dwight D. Eisenhower and John F. Kennedy – graced the covers of The Saturday Evening Post. In 1964, after his association with the Post ended, he began working for Look, where he continued to generate portraits of the presidential candidates. These included such notables as Lyndon B. Johnson, Richard M. Nixon, and Ronald Reagan.
This collections-based exhibition features Norman Rockwell’s portraits of the candidates from 1952 to 1968, which bring us back to an America that witnessed the war in Vietnam, political assassinations, and one of the most complex elections in the nation’s history. Rockwell’s relationship with the candidates, and subsequently with the presidency, will be explored through correspondence and photographs from his personal papers, as well as his Presidential Medal of Freedom.

dimanche 20 novembre 2016

samedi 19 novembre 2016

Ivan Nikolaevich Kramskoy (1837-1887) - Portrait of Ilya Repin


 Ivan Nikolaevich Kramskoy (1837-1887) 
Portrait of Ilya Efimovich Repin, 1876
Tretiakov Gallery

Ivan Nikolaïevitch Kramskoï (Иван Николаевич Крамской), originaire de Saint Petersburg est un peintre et critique d'art russe, ainsi qu'une très importante figure intellectuelle des années 1860-1880, chef de file du mouvement de l'art démocratique russe Les Ambulants ( (Peredvijniki).
Issu d'une famille de petite bourgeoisie, il étudie de 1857 à 1863 à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. Il réagit contre l'art académique, et dirige La révolte des Quatorze qui se termine par l'expulsion des élèves qui y avaient participé, lesquels se réunirent plus tard en un groupe appelé l'Artel des artistes.
Sous l'influence des idées révolutionnaires des démocrates russes, Kramskoï développe une haute vision du rôle moral de l'artiste, dans la lignée humaniste d'Alexandre Ivanov. Principal fondateur du mouvement des Ambulants, il peint les portraits des plus célèbres artistes de son temps (Léon Tolstoï, 1873 ; Ivan Chichkine, 1873 ; Pavel Tretiakov, 1876...) dans lesquels la simplicité de la composition et la clarté de la représentation accentuent la profondeur psychologique. Ses idées démocratiques éclatent dans ses portraits de paysans, tout à la gloire du peuple.

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vendredi 18 novembre 2016

jeudi 17 novembre 2016

Daniel Mytens (1590-1647)


Daniel Mytens (1590-1647)
  James Hamilton, 1st Duke of Hamilton, 1606-1649
 Scottish National gallery

dimanche 13 novembre 2016

samedi 12 novembre 2016

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824)- Autoportrait

http://menportraits.blogspot.com

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824) 
Autoportrait en buste, 1795
Musées du Chateau de Versailles et de Trianon


Fidèle disciple de son maître Jacques-Louis David, Girodet développe cependant très rapidement un style personnel qui  joue beaucoup avec les effets de lumière. Dramatisant à l'excès ses sujets, il excelle dans la pose et  dans la vérité des portraits ;  parfois allégoriques  souvent intimes, il sait y  révéler l'âme de ses personnages comme dans son célèbre Portrait de Chateaubriand méditant sur les ruines de Rome.
Peignant toujours dans le style néoclassique, ses tableaux plurent cependant aux Romantiques grâce aux sentiments exaltés qu'il y représentait. Sa peinture n'est pas dénuée de sensualité ; l'un des tableaux les plus représentatifs étant son Endymion dont la représentation en éphèbe alangui, sans aucun relief de musculature, va à l'encontre des canons classiques. Honoré de Balzac qui était un fervent  admirateur de Girodet en fit l'éloge dans Sarrasine et  dans La Bourse. 
Mais le tableau san doute le plus  représentatif de Girodet et du romantisme est bien Les Funérailles d'Atala que tous les écoliers français d'une certaine époque en ont mémoire comme incarnation de la littérature romantique ! 

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jeudi 10 novembre 2016

mercredi 9 novembre 2016

Agnolo Bronzino - Portrait of Alessandro de Medici


Agnolo Bronzino
Portrait of Alessandro de Medici 1560

Angelo di Cosimo ou Agnolo di Cosimo dit le Bronzino ou Agnolo Bronzino est un peintre maniériste italien, fils adoptif et apprenti de Pontormo, et élève de Girolamo Genga. Il devrait son surnom à son teint sombre ou à la couleur de ses cheveux. Son disciple et fils adoptif, Alessandro Allori, était également surnommé « il Bronzino ». Il a eu sa part dans les débats qui ont animé les artistes de l'époque sur la supériorité de la peinture ou de la sculpture. Ardent défenseur de la peinture, le Bronzino réalise un tableau à deux faces, le Nain Morgante, où il représente un homme de face et de dos, pour démontrer la capacité de la peinture à faire sentir les volumes de la chair.
lL entre au service des Médicis en 1539 pour les décorations du mariage de Côme de Médicis et d'Éléonore de Tolède pour laquelle il décorera toute une chapelle du Palazzo Vecchio et dont il fera le portrait en 1545. Ses portraits offrent l'image officielle de la cour des Médicis. Ils sont l'expression d'un pouvoir aristocratique, hors des contingences matérielles.

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lundi 7 novembre 2016

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Etude de nu



Peter Paul Rubens (1577-1640),
Etude de nu

Peter Paul Rubens fut un peintre baroque flamand. Aidé par un atelier important, Rubens produit un œuvre considérable dans des genres divers. Il accepte de peindre un grand nombre de portraits mais, « d'instinct plus porté aux grand travaux qu'aux petites curiosités » comme il l'écrivait lui-même, il prête peu d'attention aux détails, qu'il ne peint pas en profondeur et dessine de quelques traits. En effet, il va travailler à un rythme extrêmement productif, réalisant 1403 peintures selon le catalogue de Michel Jaffé. Il réalise surtout de grands projets religieux, des peintures mythologiques, et d'importantes séries de peintures historiques. Prisé des Grands pour l'érudition et le charme de sa conversation, il joue également un rôle diplomatique important à son époque et jouit d'une position sociale sans égale chez les artistes de son temps. 

mercredi 2 novembre 2016

mardi 1 novembre 2016

Baccio Bandinelli (1493–1560) - Mercurio

Baccio Bandinelli  (1493–1560) Mercurio 1512, marbre Musée du Louvre, Paris

Baccio Bandinelli  (1493–1560)
Mercurio 1512, marbre
Musée du Louvre, Paris

Bartolomeo Bandinelli (dit Baccio) était le fils d'un éminent orfèvre florentin dont il devint rapidement le premier apprenti. Dans le domaine de la sculpture, c'est avec Giovanni Francesco Rustici, ami de Leonardo da Vinci qu'il fit ses classes. Parmi ses premières œuvres réalisées par Bandinelli : un Saint Jérôme en cire, commande de Giuliano de Medici. Les Medicis deviennent ses commanditaires principaux sachant mettre à profit la rivalité maladive qui oppose Bandinelli à Michel Ange, les disciples de Michelangelo ne voyant dans les sculptures de Bandinelli qu'emphase et mauvais gout. La jalousie de Bandinelli envers Michel Ange finira par se transformer en haine véritablement pathologique ui occupera une grande partie de sa vie. La postérité et la destinée ont choisi de réconcilier ces deux grands artistes d'une façon assez ironique, sur la Piazza della Signoria de Florence, où le David de Michel Ange fait face depuis plus d'un demi millénaire à l'Hercule de Bandinelli pour le meilleur et ...non plus pour le pire !

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