google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : octobre 2015

samedi 31 octobre 2015

Jacques Réattu (1760-1833) - Etude de nu


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Jacques Réattu (1760-1833)
Etude de nu
Musée Réattu, Arles.

Le peintre français Jacques Réattu fut grand prix de l'Académie royale de peinture et sculpture en 1790. Dès 1775, il entra à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il est d'abord l'élève de Simon Julien (Toulon 1735 - Paris 1800) puis de Jean-Baptiste Regnault.
Son grand prix en 1790 lui ouvre les portes d'un séjour en Italie en tant que pensionné du Roi, année où le concours fut tout de même ouvert malgré les évènements révolutionnaires. Le contexte politique ne lui permet pas de séjourner comme prévu quatre années dans la capitale pontificale. Ce séjour sera néanmoins l'occasion pour Jacques Réattu de réaliser une œuvre majeure, Prométhée protégé par Minerve et élevé au Ciel par le Génie de la Liberté, dérobe le feu, première œuvre à discours révolutionnaire de l'artiste. De retour en France en 1793, il séjourne d'abord à Marseille où il obtient en 1795 la commande pour le décor du Temple de la Raison de dix tableaux monumentaux peints en grisaille à l’imitation de bas reliefs illustrant les idéaux révolutionnaires. En 1798, il revient définitivement en Arles où il acquiert la commanderie de Saliers puis la totalité des lots du Grand Prieuré de l'Ordre de Malte dont les biens furent confisqués et vendus dès 1793.
 C'est là qu'il installe son atelier et que se trouve aujourd'hui le musée Réattu qui abrite une grande partie de son oeuvre.

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mercredi 28 octobre 2015

dimanche 18 octobre 2015

mercredi 14 octobre 2015

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Homme au bain

Gustave Caillebotte (1848-1894) Homme au bain, 1866 Huile sur toile, 144,8 cm x114, 3 cm Museum of Fine Arts Boston


Gustave Caillebotte (1848-1894)
Homme au bain, 1866
Huile sur toile, 144,8 cm x114, 3 cm
Museum of Fine Arts Boston

Cette toile a été peinte  en 1884 et exposée en 1888 à Bruxelles à l'« exposition des Vingt », mais les organisateurs, à cause du traitement trop vériste du sujet, décident de ne pas la montrer au simple public, mais aux experts, dans une autre salle. Après la mort en 1894 de l'artiste, la toile est en possession de la famille de son frère Martial, dont les descendants, la famille Chardeau, la vendent en 1967 à la galerie Lorenceau de Paris. Elle est revendue la même année au collectionneur Samuel Josefowitz1 (demeurant à Lausanne). Elle est achetée en juin 2011 par le Musée des beaux-arts de Boston où elle est toujours visible.
Ce tableau est le pendant de L'Homme s'essuyant la jambe (1884) beaucoup moins connu,  figurant le même homme dans la même salle de bains avec sa baignoire en cuivre et sa chaise paillée.

Sculpture antique - Hercule Farnèse


Sculpture antique
Hercule Farnèse 
Musée archéologique national de Naples.

Sandro Boticelli (1445-1510)- Saint Jean-Baptiste



Sandro Boticelli (1445-1510)
Saint Jean-Baptiste
Détail de la Madone Bardi (1485)
Gemäldegalerie, Berlin

Le style de Botticelli connait plusieurs évolutions au fil du temps, mais conserve certains traits fondamentaux qui le rendent encore reconnaissable aujourd'hui, même pour le vaste public. Les apports fondamentaux de sa formation artistique sont essentiellement ceux de Filippo Lippi, Andrea del Verrocchio et Antonio del Pollaiolo.
De Lippi, son premier véritable maître, il apprend à peindre des visages élégants et une beauté idéale raréfiée, le goût pour la prédominance du dessin et du contour, des formes lâches, des couleurs délicatement assorties, la chaleur domestique des figures sacrées. De Pollaiolo, il a acquiert un dessin à la ligne dynamique et énergique, la capacité de construire des formes expressives et vivantes grâce à la force du contour et du mouvement. De Verrocchio, il apprend à peindre des formes solennelles et monumentales, fusionnées avec l'atmosphère grâce aux beaux effets de lumière, et dotées d'effets de matière dans le rendu des différents matériaux.
De la synthèse de ces enseignements, Botticelli puise l'expression originale et autonome de son propre style, caractérisé par la physionomie particulière des personnages, à la beauté intemporelle subtilement voilée de mélancolie, par un grand intérêt réservé à la figure humaine par rapport aux arrière-plans et à l'environnement, et à la linéarité qui modifie parfois les formes selon le sentiment recherché (« expressionnisme »), ce dernier point étant remarquable surtout dans la phase tardive de son activité.
De temps en temps, selon les sujets et la période, des composantes linéaires ou coloristes, ou enfin expressionnistes, prévalent.
Dans sa dernière production, le dilemme s'est posé dans le contraste entre le monde de la culture humaniste, avec ses composantes courtoises et paganisées, et celui de la rigueur ascétique et réformatrice de Savonarole, qui conduit l'artiste à repenser et à une crise mystique qui se lit même dans ses œuvres. Les sujets deviennent de plus en plus introspectifs, presque exclusivement religieux ; les scènes sont plus irréelles, avec la renaissance consciente d'archaïsmes tels que le fond d'or ou une perspective signifiante. Dans cette crise, cependant, il y a aussi le germe de la rupture de l'idéal de la rationalité géométrique du début de la Renaissance au profit d'une disposition plus libre des sujets dans l'espace qui prélude à la sensibilité du xvie siècle.

Sculpture antique - Kouros de Mozia

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Kouros di Mozia ou le  Mozia Charioteer  ou l'Ephèbe de Mozia 
Marsala (Sicily)
Marble (500 b.c)
The Whitaker of Mozia, Marsala

 Le Kouros de Mozia connu sous les appellations aussi diverses  que Mozia Charioteer  ou l'Ephèbe de Mozia  ou Il Giovane ou Giovinetto di Mozia est une statue en marbre réalisée entre environ 450 à 440 av . J.-C. , et conservée au musée Whithaker de Mozia (Marsala), dans la province de Trapani.
La statue représente un homme drapé (un éphèbe) au déhanchement  très prononcé,  dont on a estimé qu'il pouvait être un conducteur de char, d'lautres hypothèses suggèrant qu’il pourrait s'agir d' un dieu (Mlkart / Ercole ) ou  d'un magicien punique (suffète) à en juger par la position de ses bras (déjà perdus au moment de sa découverte). Son  bras droit est levé (peut-être pour tenir un fouet  et son  bras gauche  est posé sur la hanche,  sur laquelle l'on peut voit toujours voir les restes de sa main.

La  statue  aurait probablement été amenée sur l'île de Mozia par les Carthaginois après le limogeage de Sélinonte en 409 av.
Il a été découvert le 26 octobre 1979 lors d’une série de fouilles archéologiques de l’Université de Palerme commencées en 1977.
Le Kouros de Mozia, enterré dans une gangue de boue argileuse, a été mis au jour lors de la campagne de fouilles de 1979. Il avait été enterré pendant des siècles sous un flot d'argile et de marma délibérément placé là , selon les experts,  par les Moziesi même.  La statue a été trouvée à l'intérieur de la gangue de boue,  placé dans une zone inhabitée de l'île, au cours de la dernière période historique de Mozia. D'autres objets de l'époque classique y ont été trouvés, y compris plusieurs pointes de flèche. La statue a été trouvée avec la tête détachée de la nuque, le visage défiguré et les bras et les pieds manquants.
La hauteur est de 1,81 mètre, sans les extrémités inférieures, manquantes.

En 1988, elle a été exposée à Venise, au Palazzo Grassi , pour l'exposition "I Fenici".
En 2012, la statue était aux Jeux olympiques de Londres, exposée au British Museum de Londres, puis au Getty Museum de Los Angeles. 
Le 18 janvier 2014, la statue a été ramenée à son emplacement d'origine à Mozia.

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Gervasio Gatti (1550-1631) - Man in Armor 1590




Gervasio Gatti (1550-1631)
Man in Armor 1590 
Blanton Museum of arts, Austin Texas

lundi 12 octobre 2015

Raphaël /Rafaello Sanzio (1443-1520)



Raphaël /Rafaello Sanzio (1443-1520)
Doppio ritratto realizzato da  Rafaello (1518)
 Musée du Louvre, Paris.

Sculpture antique- Hercule Farnese


Sculpture antique
Hercule Farnese
(Détail) 
Dans sa main droite dans son dos, Hercule tient les pommes du jardin des Hespérides, 
qu'il vient juste de cueillir  
Musée archéologique national de Naples.


Piero della Francesca (1412-1492) - Deux anges portant des bijoux



Piero della Francesca (1412-1492)
Deux anges portant des bijoux
Détail de la "Madone à l'enfant priant les saints avec Federico da Montefeltro " (1472)
Pinacoteca di Brera, Milano


 Piero della Francesca, de son nom complet Piero di Benedetto de Franceschi ou encore Pietro Borghese, est un artiste peintre et un mathématicien biturgens du Quattrocento. Il est vu surtout comme un peintre, mais à son époque il était aussi connu comme géomètre et mathématicien, maître de la perspective et de la géométrie euclidienne. Figure majeure de la Renaissance italienne, Piero fait partie de la deuxième génération des peintres-humanistes. Sa peinture imprégnée de son goût pour la géométrie propose une iconographie à la confluence de questions théologiques, philosophiques et d'actualité. Son travail s'inspire de la perspective géométrique inventée par Brunelleschi et théorisée par Alberti, la plasticité de Masaccio, la lumière intense qui éclaire les ombres et sature les couleurs de Fra Angelico et Domenico Veneziano et la description précise et réaliste flamande de Rogier van der Weyden. Les autres clés de son expression poétique sont la simplification géométrique des volumes, l'immobilité des gestes cérémoniaux, et l'attention à la vérité humaine.
Son activité peut être considérée comme un processus qui va de la pratique de la peinture aux mathématiques. Sa production artistique est considérée comme une recherche rigoureuse de la perspective, de la monumentalité plastique des personnages, de l'utilisation expressive de la lumière. Il est profondément influencé par la peinture de la Renaissance au Nord de l'Italie, notamment par les écoles de Ferrare et de Venise.

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Baccio Bandinelli (1493-1560)- Hercules & Cacus



Baccio Bandinelli (1493-1560)
Hercules & Caccus (back)
Piazza della Signoria (Firenze)

Carlo Baldassare Simelli (1811-1877)


Carlo Baldassare Simelli (1811-1877)
Pifferari (vers 1858)
(Epreuve sur papier albuminé)

Sculpture antique- Menelas


Sculpture antique
Menelas

Emile Friant (1863-1932)



Emile Friant (1863-1932)
Autoportrait à 15 ans

Émile Friant naît à Dieuze en Moselle dans une famille modeste. Son père est serrurier et sa mère couturière. Une cliente de cette dernière, madame Parisot, s’intéresse au jeune Émile et lui permettra par la suite de poursuivre ses études.
A la suite de la guerre franco-prussienne de 1870, une partie du territoire français est annexée par l’Allemagne (« l’Alsace-Lorraine »). Dieuze se situant dans les territoires annexés, la famille se réfugie à Nancy, restée française. 
De 1874 à 1879, Émile Friant fréquente l’école des Beaux-arts de Nancy. Son professeur, Théodore Devilly (1818-1886) est un peintre du courant romantique, ami d’Eugène Delacroix (1798-1863), le chef de file du mouvement. Friant rencontre à l’école Victor Prouvé (1858-1943) et Camille Martin (1861-1898), deux peintres nancéiens avec lesquels il se lie d’amitié. 
Friant est aussi un grand sportif qui pratique l’escrime, la marche et le canotage.
Friant n’a que 15 ans lorsqu’il expose pour la première fois au Salon de Nancy. Ses œuvres sont immédiatement remarquées. Un critique du Progrès de l’Est relève la précocité de son talent :

« Être déjà soi-même quand on est encore élève, voir la nature d’une façon originale quand on quitte à peine les bancs est le meilleur des pronostics. [...] ».


Francis Frith (1822-1898)




Francis Frith (1822-1898) 
L'Egypte à la chambre

Pierre Subleyras (1699-1749)



Pierre Subleyras (1699-1749) 

Charon passant les ombres (1735-40)
 Musée du Louvre, Paris 

Diego Velasquez (1599-1660) - L'Apôtre saint Thomas

Diego Velásquez (1599-1660)  L'Apôtre saint Thomas, vers 1619-20.  Musée des beaux-arts d'Orléans.


Diego Velásquez (1599-1660) 
L'Apôtre saint Thomas, vers 1619-20. 
Musée des beaux-arts d'Orléans.



Diego Rodríguez de Silva y Velázquez, dit Diego Velázquez, ou Diego Vélasquez en français, est un peintre baroque espagnol, considéré comme l'un des principaux représentants de la peinture espagnole et l'un des maîtres de la peinture universelle. Il passa ses premières années à Séville, où il développa un style naturaliste à base de clairs-obscurs. À 24 ans, il s'installa à Madrid, où il fut nommé peintre du roi Philippe IV et, quatre ans après, il devint peintre de la Chambre du roi, charge la plus importante parmi les peintres royaux. Comme artiste de ce rang, il réalisa essentiellement des portraits du roi, de sa famille et des Grands d’Espagne ainsi que des toiles destinées à décorer les appartements royaux. Comme surintendant des travaux royaux, il acquit en Italie de nombreuses œuvres pour les collections royales, des sculptures antiques et des tableaux de maître, et organisa les déplacements du roi d'Espagne. Sa présence à la cour lui permit d'étudier les collections de peintures royales. L'étude de ces collections ajoutée à l'étude des peintres italiens lors de son premier voyage en Italie, eut une influence déterminante sur l'évolution de son style, caractérisé par une grande luminosité et des coups de pinceau rapides. À partir de 1631, il atteignit sa maturité artistique et peignit de grandes œuvres comme la Reddition de Bréda. Pendant les dix dernières années de sa vie, son style se fit plus schématique, arrivant à une domination notable de la lumière. Cette période commença avec le Portrait du pape Innocent Xpeint lors de son second voyage en Italie, et vit la naissance de deux de ses œuvres maîtresses : Les Ménines et les Fileuses. Son catalogue contient de 120 à 125 œuvres peintes et dessinées. Célèbre bien après sa mort, la réputation de Vélasquez atteignit un sommet de 1880 à 1920, période qui coïncide avec les peintres impressionnistes français pour qui il fut une référence. Manet fut émerveillé par sa peinture et il qualifia Vélasquez de « peintre des peintres » puis du « plus grand peintre qui eût jamais existé ». La majeure partie de ses toiles, qui faisaient partie de la collection royale, est conservée au musée du Prado à Madrid. 
 
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Giambologna (1529-1608) - Il Ratto delle Sabine

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Giambologna ou Jean de Bologne (1529-1603)
Il Ratto delle Sabine (marbre-détail)
Loggia dei Lanzi, Piazza della Signoria, Firenze


Giambologna est le nom contracté et italianisé de Jean Bologne né Jehan Boulongne, anciennement Jean de Bologne, Jean Boulogne, un sculpteur maniériste d'origine flamande né а Douai Flandre romane en 1529 et mort à Florence en1608. 
À Florence, il participe au concours pour la fontaine monumentale de la Piazza della Signoria, mais on lui préfère Bartolomeo Ammannati pour la fontaine de Neptune qui y est encore érigée. 
Il est cependant sur cette même place l'auteur célèbre de la statue équestre de Cosme Ier de Médicis, ainsi que des groupes de L'Enlèvement des Sabines et d’Hercule luttant avec le Centaure situées sous la Loggia dei Lanzi.

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Cette oeuvre a été réalisée entre 1579 et 1583. 
Elle représente trois figures (un homme soulevant une femme au-dessus d’un deuxième homme accroupi) et fut sculptée à partir d'un unique bloc de marbre. e, exécutée en 1582, est présentée à la Galerie de l'Académie de Florence.
L'artiste  a réussi la prouesse technique  de faire tenir sur une seule base trois personnages dont les corps sont organisés sous une ligne serpentine. On y retrouve toute une série de spirales et de mouvements giratoires. Il n'y aucune tension même chez la sabine enlevée par les romains et aucun élément ne sort de l'espace de la base. Ce groupe est une œuvre du mouvement artistique maniériste.

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Sculpture antique - Le faune Barberini




Sculpture antique
Le faune Barberini (détail) 
Glyptothèque de Munich, Inv. 218

Giovanni-Battista Moroni (1520-1579) - Portrait of a Nobleman in Armour


Giovanni-Battista Moroni (1520-1579) 
Portrait of a Nobleman in Armour (1540 -1560)
Rijksmuseum, Amsterdam

Giovanni Battista Moroni ou Giambattista est un peintre italien.  Entre le années 1550 et 1562, Moroni est le portraitiste à la mode de la bonne société de Bergame. C'est l 'époque où il rencontra Titien, le plus grand portraitiste de son temps. Les portraits du Titien montrent des personnages qui appartiennent aux plus hautes sphères du pouvoir. Ceux de Moroni,  très précis dans l'aspect physique et l'attitude psychologique, invitent au dialogue avec des êtres davantage plongés dans leurs occupations quotidiennesA partir des années 1560-1579, Moroni se retire dans son bourg natal d'Albino. Il adopte alors un style plus sévère, une palette plus austère aux « habits noirs, mines contrites, attitudes pieuses ». Il est le fondateur de ce que l'on nommait alors " la peinture de la réalité " qui a marqué les arts plastiques de Bergame et de Brescia jusqu'au XVIIIe siècle.

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Antonio Canova (1757-1822) - Hercules

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Antonio Canova (1757-1822)
Hercule et Lycas (1815)  (Détail)
GNAM, Roma 


Ce marbre  a été réalisé entre 1795 et 1815 et se trouve dans  Salle de l'Hercule de  Galerie nationale d'art moderne (GNAM) de Rome. 
 Dans la mythologie grecque, Lichas est un compagnon d'Hercule. Envoyé par Hercule à Trachis, c'est Lycas qui apprend à Déjanire l'amour de son maitre pour Iole, fille du roi Eurytos. Déjanire le charge alors de remettre à Hercule la tunique  de Nessos, dont elle pense qu'elle contiennent un philtre puissant alors qu'elle contient en réalité un poison morte. Sitôt qu' Hercule la revêt, il sent son corps se consumer. Pensant à une perfidie de Lichas, il l'attrape par le pied, le fait tournoyer et le précipite dans la mer Eubée.
Selon Ovide, un rocher se forme à l'endroit de sa chute, auquel on donne son nom.

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Norman Rockwell (1894-1978) - Freedom of Speech


Norman Rockwell  (1894-1978) 
Freedom of Speech, 1942 
Norman Rockwell Museum Stockbridge (Massachusetts)

Freedom of Speech (La liberté de parole) est un tableau peint en 1942 par Norman Rockwell. 
Il fait partie d'une série de quatre célèbres tableaux, connus sous le titre collectif Les Quatre Libertés et publiés au début de 1943 dans le Saturday Evening Post.
Le tableau représente un homme (visiblement de condition très modeste) se levant lors d'une réunion pour prendre la parole, alors que ses proches voisins (tous en costumes cravates) lèvent la tête dans sa direction pour l'écouter.
L'objectif de Rockwell était  de faire mieux connaître au grand public le thème des quatre libertés détaillé par le président Roosevelt en 1941 :  Freedom of Worship (La liberté de culte); Freedom from Want (La liberté de posséder) ;  Freedom for fear (Libéré de toute peur)  et ce Freedom of Speech (La liberté de parole)

Ref biblio  : Ben Sonder (trad. M. Garène), Norman Rockwell, Éditions de l'Olympe, 1998